Bétonisation et grands projets contestés - page 9

Articles

ÉcologieNucléaire

A Bure, l’État promet un nouveau débat public sur les déchets nucléaires tout en réprimant les opposants

Plusieurs opposants au projet Cigéo, l’enfouissement en grande profondeur de déchets radioactifs dans la Meuse, ont été condamnés à des peines de prison en mars, suite à l’évacuation de terrains convoités pour le démarrage des travaux. En parallèle, le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle consultation publique sur la gestion des déchets nucléaires, la troisième sur le sujet. Sur place, la situation demeure tendue.

Par Jérôme Thorel

ÉcologieNucléaire

Un milliard d’euros ont été dépensés pour rendre « socialement acceptable » l’enfouissement de déchets nucléaires

Des sommes considérables d’argent public ont inondé les départements de la Meuse et de Haute-Marne, censées favoriser l’« acceptabilité » sociale du projet d’enfouissement des déchets nucléaires. Basta! a fait le compte : ce ne sont pas moins de 1,1 milliard d’euros qui auraient déjà été déversés localement par les principaux acteurs de la filière nucléaire. Plusieurs centaines de millions d’euros pourraient encore arriver.

Par Jérôme Thorel

Ça bouge !

Associations, syndicats et partis politiques s’engagent pour l’avenir de la Zad

Pour la première fois, des organisations non gouvernementales, des associations et des syndicats qui œuvrent pour la défense de l’environnement s’associent avec des partis politiques et s’engagent publiquement pour un maintien de la « zone à défendre » (Zad) en cas d’abandon du projet d’aéroport Notre-Dame-des-Landes. D’autre part, un grand rassemblement est prévu le 10 février sur la Zad. Voici l’appel, ainsi que la vidéo « Je n’étais jamais venue sur la Zad ».

Par Rédaction

ÉcologiePollutions

Projet de la Montagne d’or : la Guyane résistera-t-elle aux sirènes de l’industrie minière ?

Confrontée à des difficultés sociales majeures révélées par le mouvement du printemps 2017, la Guyane s’apprête à débattre d’un grand projet minier porté par un consortium russo-canadien, et soutenu par de nombreux élus locaux, de même que par le président Emmanuel Macron. Misant sur un modèle de développement aux conséquences environnementales bien connues, et aux retombées économiques fortement contestées, le projet suscite une forte opposition, notamment représentée par le collectif « Or de question », qui regroupe une centaine d’organisations.

Par Hélène Ferrarini

Alternatives

Climat, qualité de vie, inégalités : vers un « Grand Paris » des alternatives ?

Avec le « Grand Paris » et les JO, l’agglomération parisienne s’apprête à connaître une vague de grands projets urbains, portés par des élus et des multinationales. D’un côté, plusieurs de ces projets répondent à des préoccupations sociales indéniables. De l’autre, ils entraîneront une nouvelle hausse de l’immobilier et contribueront à bétonner davantage la région. Qu’en est-il des prétentions de leurs promoteurs à l’excellence environnementale ? Pouvait-on faire autrement et dessiner un « Grand Paris » plus proche des habitants ? Second volet de notre enquête.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieBétonisation

Avec le « Grand Paris » et les JO, une vague de béton s’apprête à submerger l’Île-de-France

« Chantier colossal », « troisième révolution urbaine », « porte d’entrée de l’Europe continentale »… Autour du Grand Paris, immense projet de réaménagement urbain touchant toute la métropole, les discours s’enflamment. Mais sur le terrain comme en coulisses, les grues, tunneliers et autres bétonnières s’apprêtent à imposer leur loi, loin du contrôle des citoyens. Entre les constructions de tours, l’extension des lignes de métro, ou les grands projets comme Europa City, les promoteurs et géants du BTP se frottent déjà les mains.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieBétonisation

Sur la ligne de front du Lyon-Turin, à la rencontre des opposants et des promoteurs de ce projet pharaonique

Réunis le 27 septembre à Lyon pour un sommet franco-italien, Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni, le président du Conseil italien, ont confirmé leur engagement dans la réalisation de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Tout en reconduisant « la pause » du chantier, côté français, dans la déclaration finale qui en est issue. Alors que les travaux de cette LGV sont estimés à près de 26 milliards d’euros par la Cour des comptes, la France entame une réflexion sur l’ensemble de ses grands projets d’infrastructures, et rendra sa décision « au plus tard au 1er trimestre 2018 ». Un reportage interactif des étudiants de l’École de Journalisme de Grenoble revient sur ce grand projet, peu médiatisé malgré vingt ans de discorde.

Par Rédaction