Multinationales - page 27

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SociétéLutte sociales

Pointer au chômage plutôt qu’au travail : les combines des multinationales pour couler définitivement leurs usines

Lorsqu’elles décident de fermer un site, les multinationales ne lésinent pas sur les moyens. Quitte, dans les cas extrêmes, à saboter les machines. La « loi Florange » de 2014 leur impose la recherche d’un repreneur, mais sans obligation de résultat. Comme les directions n’ont souvent aucune envie de voir s’implanter un concurrent – ou, pire, de laisser les clés aux salariés qui auront créé leur société coopérative – elles usent de tous les stratagèmes disponibles pour empêcher une reprise. Combien de sites industriels rentables ferment ainsi chaque année ?

Par Alexis Moreau

SociétéEducation

« Pourquoi sortons-nous de l’école avec des valeurs à l’exact opposé de celles qui nous ont motivés à y entrer ? »

Les écoles d’ingénieurs sont une spécificité de l’enseignement supérieur français. Couvrant les domaines de l’industrie, de la chimie, de l’agronomie ou encore de l’environnement, elles préparent leurs élèves à occuper des postes à responsabilités. Malgré leur statut généralement public, les multinationales y prennent une place de plus en plus importante, au nom du « rapprochement avec le monde de l’entreprise ». Témoignage de deux étudiant-e-s de l’une de ces écoles, AgroParisTech, championne des « sciences et industries du vivant et de l’environnement ».

Par Collectif

Écologie

Sel, sucre, matières grasses : comment les géants de la malbouffe ont entravé un étiquetage utile aux consommateurs

La France a finalement adopté un système officiel d’étiquetage nutritionnel des aliments, le NutriScore. Objectif : lutter contre la malbouffe et son impact sur la santé publique, grâce à un code couleur apposé sur les aliments. Les géants de l’agroalimentaire comme Mars, Nestlé ou Coca-Cola ont obtenu que le système reste facultatif...

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieClimat

Pendant que Macron organise son sommet climat, l’Etat continue de financer allègrement le réchauffement planétaire

Que fait « le bras armé de l’État dans l’économie » ? La Caisse des dépôts et consignations, gère des dizaines de milliards d’euros issus de l’épargne des Français ou des cotisations retraites. Censée « répondre à un besoin d’intérêt général », est-elle exemplaire en matière d’investissements au service du climat et des générations futures ? Pas vraiment. L’enquête conjointe menée par notre Observatoire des multinationales et l’organisation environnementale 350.org montre que cette vénérable institution continue de financer allègrement les énergies très polluantes que sont le charbon, le pétrole et le gaz. Et ce, malgré les accords de Paris sur le climat et les conséquences du réchauffement de plus en plus visibles, à l’image des incendies qui ravagent la Californie (en photo).

Par Barnabé Binctin, Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)