Migrations - page 16

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AlternativesSolidarités

De l’Europe aux Etats-Unis, ces villes qui s’opposent à leurs gouvernements pour mieux accueillir les migrants

Aux Etats-Unis, des centaines de municipalités ont fait le choix de ne pas contribuer à la chasse aux sans-papiers lancée par Donald Trump. En Europe, des communes s’engagent pour un accueil digne des migrants. « Villes sanctuaires », « villes refuges »... De l’Italie à la Grande-Bretagne, de Barcelone à Grande-Synthe, ces communes tentent de se constituer en véritables contre-pouvoirs face aux politiques indignes et xénophobes.

Par Rachel Knaebel

Ça bouge !

La société civile appelle à un « Grenelle » de l’hospitalité et de l’accueil des étrangers en France

Trente-cinq bébés et leurs parents demandeurs d’asile dormant dans la rue à Strasbourg ; des réfugiés empêchés de demander l’asile à la frontière franco-italienne ; des campements sauvages à Paris faute de centre d’accueil ; des bénévoles harcelés par la police pour avoir distribué de l’aide alimentaire à Calais ; un « plan migrants » vertement critiqué par le Défenseur des droits... Le gouvernement semble incapable de répondre dignement aux défis que pose l’accueil de migrants et de réfugiés en France. 450 collectifs et organisations appellent à la tenue d’une grande conférence sur le sujet. Voici leur appel.

Par Rédaction

DébatsChronique

Politiques migratoires : l’Europe forteresse face à ses contradictions

Depuis le début de l’année, 72 000 migrants ont débarqué en Italie. Plus de 2000 sont morts durant la traversée. Mauvais traitement subis par les migrants en Libye, conditions de vie indignes des réfugiés dans les rues de Paris, politique européenne de fermeture des frontières, plan national d’accueil demandé par la maire de Paris... C’est le dossier du Portail des médias libres cette semaine.

Par Rédaction

Ça bouge !

300 organisations blâment le gouvernement Macron et appellent à un changement radical de sa politique migratoire

C’est un véritable coup de gueule que poussent près de 300 organisations et collectifs de la société civile, et non des moindres. Amnesty, Emmaüs, la Ligue des droits de l’Homme, Médecins du monde, le Secours catholique, des collectifs locaux de La Chapelle (Paris) ou de la vallée de La Roya (Alpes-Maritimes), des syndicats (FSU, Solidaires)... critiquent la répression policière et les entraves préfectorales qui se multiplient contre les migrants et les Français qui leur apportent de l’aide. « Face à ce qui constitue un véritable "état d’urgence", nous appelons les responsables politiques et administratifs à poser les vraies questions : notre conception de la justice admet-elle que des militants de solidarité soient harcelés, et jugés comme délinquants, ou que des distributions alimentaires soient interdites par arrêté municipal ? », interpellent-elles. Voici leur appel.

Par Collectif

Alternatives

La Fabrique nomade, l’association d’insertion qui valorise les savoir-faire des migrants

Poterie, travail du marbre, broderie... Nombreux sont les migrants à ne plus exercer l’activité professionnelle qu’ils pratiquaient autrefois avec brio. Créée à Paris il y a un an, la Fabrique nomade accompagne ces artisans-migrants dans un projet visant à remobiliser les savoir-faire mis de côté dans l’exil. L’association s’est donnée un triple objectif : valoriser leurs compétences, changer le regard que la société d’accueil porte sur eux, et les aider à s’insérer professionnellement. Reportage.

Par Samy Archimède

DémocratieDroites extrêmes

Des Etats-Unis à la France, comment la montée électorale des nationalismes attise les violences racistes

Près de 900 actes à caractère xénophobe, homophobe ou encore sexiste ont été relevés aux États-Unis dans les dix premiers jours suivant l’élection de Donald Trump. Le nombre d’actes de haine a également explosé au Royaume-Uni suite à la campagne qui a conduit le pays au Brexit, largement axée sur le rejet des réfugiés. Des campagnes électorales brutales et nauséabondes, suivies de victoires des forces nationalistes, mais aussi la reprise depuis de longues années des discours de division par la droite et par une partie de la gauche, y ont encouragé la libération d’une violence pouvant aller, dans certains cas, jusqu’au meurtre. La France, où l’extrême-droite entretient un rapport ancien à la violence, est-elle à l’abri de tels excès ?

Par Nolwenn Weiler, Sophie Chapelle