Conditions de travail - page 63

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DébatsChronique

Nitroglycérine sociale

La veille du 19 mars, la question n’est plus de savoir si un, deux ou trois millions de manifestants défileront dans l’Hexagone. L’enjeu, ce sont les perspectives qui s’ouvriront une fois les manifestations terminées. Comment faire reculer l’Elysée sur le bouclier fiscal ou les heures supplémentaires, destructrices d’emplois ? Comment répondre à l’urgence sociale tout en esquissant la refonte d’un système économique prédateur et destructeur ? Face à la frilosité des machines syndicales et politiques, les salariés, les chômeurs, les étudiants et les citoyens qui défileront jeudi devront contribuer à construire l’après 19 mars.

Par Ivan du Roy

SociétéTravail

Quand Carrefour paie ses ouvrières 30 euros par mois

Carrefour prétend être une entreprise « socialement responsable et durable ». Les ouvrières du textile qui travaillent pour la célèbre enseigne de supermarchés au Bangladesh, en Inde ou au Sri-Lanka en font tous les jours la triste expérience. Les enquêteurs de la campagne citoyenne Clean Clothes (vêtements propres) viennent de publier un rapport pointant les pratiques de cinq grandes enseignes de supermarchés occidentales : Carrefour, Walmart, Lidl, Aldi et Tesco. Ils y détaillent les mille et une manières dont les ouvrières du prêt-à-porter sont exploitées.

Par Ivan du Roy

SociétéServices publics

Venez bosser à l’ANPE, vous perdrez toutes vos illusions sur la vie

Alors que la crise sociale s’amplifie et que l’ANPE et l’Assedic fusionnent pour donner naissance au « Pôle emploi », un agent d’une ANPE accepte de raconter via Basta! le quotidien de son agence, la réalité de son travail et de celui de ses collègues, ses états d’âme, la manière dont les directions administratives considèrent les chômeurs… Il s’exprimera régulièrement dans les semaines qui viennent. Son anonymat est garanti pour éviter qu’il soit sanctionné pour n’avoir fait que s’exprimer.

Par Rédaction

SociétéLuttes sociales

La Redoute n’a pas fini de jouer avec ses salariés

La Fête de l’entreprise, c’était le 17 novembre. Selon ses promoteurs, près de 80 % des salariés français disent chaque année « J’aime ma boîte ». En ces temps de crise sociale, soucieux de plonger dans le monde enchanté du salariat, Basta! a voulu vérifier la réalité de cet « amour » et rencontré plusieurs employées menacées par le plan de saignée de François-Henri Pinault au siège de La Redoute, à Roubaix. Nombre d’entre elles se préparent à vivre un Noël sans cadeau.

Par Julien Brygo