Alternatives
–Habitat écolo-social
« L’habitat participatif reste encore marginal en France, mais il fait bouger les lignes »
Un quart du budget familial ! C’est ce que les ménages dépensent en moyenne en France pour se loger. Ce coût élevé pour se loger, l’un des plus chers d’Europe, explique en partie que 4 millions de personnes vivent toujours en situation de mal-logement. L’habitat participatif et coopératif pourrait-il contribuer à résoudre cette crise ? Constitue-t-il un frein à la spéculation immobilière ? Pourquoi reste-t-il marginal en France alors qu’il s’est répandu en Allemagne, en Suisse ou au Québec ? Entretien avec Camille Devaux, professeure spécialisée en aménagement et urbanisme à l’université de Caen.
Par
Rachel Knaebel