Logement - page 12

Articles

SociétéLuttes sociales

Ces bénévoles qui bravent le froid et la nuit à la rencontre des précaires et sans-abris

On les appelle « les maraudeurs ». Chaque soir, des bénévoles des Restos du cœur parcourent les villes et leurs banlieues à pieds ou en camion. Leur mission : aller au-devant des sans domicile et des familles mal logées pour leur offrir ce qui sera peut-être leur seul repas de la journée. Un petit réconfort pour affronter la nuit glaciale. Du sourire à la chaleureuse poignée de mains, de la soupe servie au coup de fil passé au Samu social, chaque rencontre tente de préserver humanité et le lien social. Basta! les a suivis en Seine-Saint-Denis, où plus de 500 repas chauds sont distribués de manière inconditionnelle.

Par Sophie Chapelle

Ça bouge !

Jean-Claude sera expulsé de « son chez lui » sur le trottoir parisien

Basta! a publié il y a quelques jours le portrait de Jean-Claude, son enfance digne des Misérables, ses dix ans de cabane et trente ans de rue, et son quotidien dans « son coin à lui », aménagé depuis trente ans sur un grand bout de trottoir à l’angle des rues de Meaux et Sadi-Lecointe, dans le 19e arrondissement de Paris. C’est le site Sans A_, dont l’objectif est de « rendre visibles les invisibles », qui est allé à sa rencontre. Aujourd’hui Jean-Claude va être expulsé de son chez lui sur le trottoir. Sans A_ se mobilise pour lui venir en aide. Nous relayons leur appel.

Par Collectif

SociétéInégalités

Jean-Claude : « Mon chez moi sur le trottoir, dans le 19e arrondissement de Paris »

Avec une enfance digne des Misérables, dix ans de cabane et trente ans de rue, Jean-Claude n’a jamais pu jouir d’une véritable intimité. Bains-douches, toilettes publiques et amour en pleine rue, le grand-père du quartier Jaurès, dans le 19e arrondissement à Paris, a dû, comme beaucoup d’autres, s’adapter. Mais même sur le trottoir, on a besoin d’un coin à soi. Jean-Claude lui, n’a jamais bougé du sien et l’a même aménagé. Il est aujourd’hui une figure du quartier. Les riverains, il les a connus tout-petits et les a vus grandir. Et pour la majorité d’entre eux, Jean-Claude est ici chez lui.

Par Benjamin Girette, Louise S. Vignaud

SociétéInégalités

Très coûteux, polluant et inefficace : l’absurdité française du chauffage électrique

Plus de neuf millions de logements français sont chauffés à l’électricité, soit autant que dans tout le reste de l’Europe ! Engagée pour absorber la production du parc nucléaire français, la systématisation du chauffage électrique affiche un bilan catastrophique. Radiateurs et convecteurs, peu onéreux à l’installation, s’avèrent très chers à l’usage. Les factures flambent, la précarité énergétique aussi, sans compter les tensions provoquées sur le réseau électrique et un bilan carbone déplorable.

Par Nolwenn Weiler

AlternativesHabitat écolo-social

Un centre d’expérimentation permanente pour éco-construire, habiter mieux et… sauver la planète

Au cœur du Gers rural et agricole, une association sensibilise et accompagne les démarches d’éco-construction et de gestion de l’eau. Un long travail de terrain pour montrer qu’habiter mieux est à la portée du plus grand nombre. Comment bâtir sa maison en éco-construction, en s’appuyant sur les ressources locales et les artisans du coin ? Reportage auprès de ceux qui veulent démontrer par l’exemple que d’autres manières de vivre sont possibles.

Par Agnès Maillard

Société

Un centre d’expérimentation permanente pour éco-construire, habiter mieux et… sauver la planète

Au cœur du Gers rural et agricole, une association sensibilise et accompagne les démarches d’éco-construction et de gestion de l’eau. Un long travail de terrain pour montrer qu’habiter mieux est à la portée du plus grand nombre. Comment bâtir sa maison en éco-construction, en s’appuyant sur les ressources locales et les artisans du coin ? Reportage auprès de ceux qui veulent démontrer par l’exemple que d’autres manières de vivre sont possibles.

Par Agnès Maillard, Mathieu Lapprand

SociétéMigrations

L’accueil des mineurs isolés étrangers : « Même si tu es dehors, même si tu n’as rien à manger, il faut que tu tiennes »

Venus de régions du monde frappées par les guerres ou la misère, ils ont atterri en France. Ils ont moins de 18 ans, sont livrés à eux-mêmes, à des milliers de kilomètres du pays qui les a vu naître et, brièvement, grandir. Depuis l’évacuation de la « jungle » de Calais, les mineurs isolés étrangers défient la chronique. Dans quelles conditions sont-ils accueillis ? Éducateur spécialisé à proximité de Paris, Mathieu les voit défiler depuis plusieurs années. Chargé de les aiguiller au gré des dispositifs d’aide sociale, d’hébergement ou d’insertion, il connaît par cœur ces enfances si singulières. L’espace d’une journée, Basta! a accompagné le travailleur social, et rencontré plusieurs de ses jeunes protégés.

Par Olivier Favier

AlternativesHabitat écolo-social

La construction en terre, une technique performante et écologique entravée par les lobbies du ciment

En Isère, le Domaine de la terre est un quartier d’habitat social unique en France. Les 70 logements y sont tous construits en terre crue, une ressource naturelle et locale, 100% recyclable et non polluante. Trente ans après avoir été bâti, ce quartier apporte la preuve qu’il est possible d’édifier à moindre coût une architecture de terre avec une faible consommation énergétique et un vrai confort thermique. Pourtant, l’opération n’a jamais été réitérée en France. Pression des lobbies cimentiers, absence de suivi des pouvoirs publics, réglementation... En dépit de ces freins, la filière terre connait un renouveau. Reportage et enquête sur une solution d’avenir.

Par Sophie Chapelle

Débats

Villes « sans migrants » : cette proposition est « une insulte à l’histoire de notre pays »

Le gouvernement compte créer 12 000 places d’hébergement d’ici fin 2016 pour « désengorger la "Jungle" de Calais ». Surfant sur la peur de l’étranger, des élus du Front National tentent de faire adopter depuis mi-septembre une motion intitulée « ma commune sans migrants » dans les communes où ils sont présents. Une proposition immédiatement rejetée par le conseil municipal d’Arcueil, une ville de 20 000 habitants dans le Val de Marne. « Ce vœu est une insulte à l’histoire de notre pays et de notre commune », a réagi le maire écologiste Daniel Breuiller. Voici pourquoi.

Par Daniel Breuiller