Biodiversité - page 16

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Ça bouge !

Rio+20 : vers une Organisation des multinationales unies ?

Alors que s’ouvre la conférence de Rio+20, plus de 400 organisations internationales s’inquiètent de l’influence grandissante d’entreprises et groupes de pression au sein de l’ONU. BASF, Coca-Cola, ExxonMobil, Rio Tinto, Shell, sont partenaires des agences onusiennes sur la santé (OMS), l’éducation (Unicef) ou la culture (Unesco), alors que certaines de ces entreprises sont impliquées dans des violations des droits humains ou la destruction de la biodiversité. « L’ONU est capturée par l’industrie », alertent les organisations internationales, qui lancent un appel pour que l’ONU redevienne un instrument au service des peuples.

Par Rédaction

ÉcologieClimat

Comment s’enrichir en prétendant sauver la planète

La planète, nouvel objet à but lucratif ? Demain, des ONG pourront acheter des quotas de baleines pour les protéger. Les parcs naturels pourront être évalués par des agences de notation. Les performances des forêts en matière de recyclage du carbone seront quantifiées. Des produits financiers dérivés vous assureront contre l’extinction d’une espèce. « Nous sommes en train d’étendre aux processus vitaux de la planète les mêmes logiques de financiarisation qui ont causé la crise financière », dénonce le chercheur Christophe Bonneuil, à l’occasion de la conférence Rio+20. Entretien.

Par Sophie Chapelle

Ça bouge !

Développement durable : non à leur « économie verte » !

La Conférence des Nations Unies sur le développement durable, dite « Rio+20 », s’ouvre le 20 juin au Brésil. Loin de tirer le bilan de deux décennies de dégradations, les Nations Unies propose de transformer la crise écologique en opportunité de croissance « verte ». Un débat aura lieu le 9 juin à Paris pour décrypter les méprises de cette « économie verte », nouvelle étape dans la marchandisation et la financiarisation de la nature et du vivant. Basta!, partenaire de l’événement, relaie le programme.

Par Rédaction

ÉcologieAgriculture

Monsanto sèmera-t-il son maïs OGM au printemps ?

Le sujet revient sur la table et risque d’animer le Salon de l’agriculture qui s’ouvre ce 25 février. Si l’ex-ministre de l’Écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a notifié à Bruxelles une demande d’interdiction du maïs Mon 810 de Monsanto, les agriculteurs français demeurent pour le moment libres de le semer. Des stocks d’OGM seraient même constitués, alors que la réponse de la Commission européenne se fait attendre. La Confédération paysanne demande au gouvernement une interdiction temporaire.

Par Sophie Chapelle

ÉcologieAgriculture

Droit de propriété sur les semences : l’agro-industrie obtient sa redevance

Après un débat vif, les députés ont voté la loi sur le certificat d’obtention végétale, qui supprime le droit de ressemer librement sa propre récolte sans verser de taxe. Les élus UMP, et le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ont rejeté tous les amendements proposés par l’opposition de gauche. L’industrie semencière peut être satisfaite, tandis que la Confédération paysanne appelle à l’abrogation de la loi, et à son boycott.

Par Nolwenn Weiler