Droites extrêmes - page 13

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Ça bouge !

Dire non à Trump ne suffit plus : rencontre et débat avec Naomi Klein le 4 novembre

Basta!, Mediapart, Attac et 350.org vous invitent à une rencontre-débat avec la journaliste canadienne Naomi Klein, à l’occasion de la publication de son nouveau livre « Dire Non ne suffit plus » (Actes Sud). Rendez-vous samedi 4 novembre de 16h à 18h, au Belushi’s, 5 rue de Dunkerque, Paris 10e. L’entretien avec Naomi Klein sera suivi d’interventions d’actrices et d’acteurs de luttes écologiques et sociales en France.

Par Rédaction

Démocratie

Raciste, homophobe, pro-torture : Bolsonaro, l’ancien militaire qui pourrait devenir président du Brésil

Mi-septembre, un général de l’armée brésilienne évoquait la possibilité d’un nouveau coup d’État, plus de 50 ans après celui qui avait instauré une brutale dictature militaire en 1964. Mais dans un pays bouleversé par une crise politique et institutionnelle profonde, ces appels à l’ordre trouvent un certain écho. À un an des présidentielles, un ancien militaire connu pour ses positions violentes et ultra-conservatrices, Jair Bolsonaro, fait partie des candidats bien placés. Qui est-il, et quels sont ses soutiens ? Bastamag publie la traduction d’un article issu du site d’information indépendant brésilien Agência Pública.

Par Lucas Ferraz

DémocratieOligarchie

Au Brésil, des généraux évoquent la possibilité d’un coup d’État militaire

Un peu plus d’un an après la destitution de la présidente social-démocrate Dilma Roussef, le Brésil continue de s’enfoncer dans la crise, sur fond de multiplication de scandales de corruption, de réformes anti-sociales, et de restrictions de la liberté d’expression au nom de la défense des valeurs religieuses. Plusieurs militaires agitent même la menacent d’un putsch, officiellement pour mettre fin au chaos politique, mais qui pourrait servir à réprimer et étouffer toute contestation sociale progressiste.

Par Rédaction

Débats

Affiches violentes et sexistes à Béziers : une pétition exige leur retrait

« L’État étrangle nos communes » : avec une affiche placardée à Béziers associant baisse de dotations de l’État et violences conjugales, le maire Robert Ménard (extrême-droite) suscite la colère. L’affiche représente, en dessin sur fond mauve, un homme visiblement en colère, les mains enserrant le cou d’une jeune femme blonde, la tête renversée. Une pétition vient d’être lancée pour dire « Stop à l’exhibition des violences envers les femmes » et exiger le retrait par l’État de ces affiches. En France, tous les trois jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon.

Par Collectif

DémocratieOligarchie

L’alliance de la Bible et du fusil-mitrailleur : ces figures montantes de l’extrême-droite brésilienne

Secoué par les scandales de corruption et les intrigues, le Brésil vit actuellement une restructuration complète de son paysage politique, dominé pendant une décennie par le Parti des Travailleurs (PT) et sa figure emblématique, l’ancien syndicaliste Lula. En deux ans, les courants conservateurs et réactionnaires, proches des paramilitaires et des églises évangélistes, ont conquis un espace médiatique sans précédent et infusent lentement leurs idées dans une société qui a perdu confiance dans ses dirigeants. Dans la perspective d’élections anticipées, et dans un contexte de violence politique croissante, Basta! propose un tour d’horizon des nouvelles droites au Brésil.

Par Mathilde Dorcadie

Débats

Le Brésil risque de subir l’une des plus grandes régressions écologiques et sociales de son histoire

Les grands propriétaires terriens ont toujours été très influents au Brésil. Mais leurs tentatives de détruire la forêt amazonienne au profit de l’agro-business et de rétablir une forme de travail forcé pour les plus pauvres avaient été jugulées pendant dix années de gouvernement de gauche. La destitution, il y a un an, de la présidente Dilma Roussef a libéré leurs ardeurs. Les députés « ruralistes » sont en train de démanteler toutes les lois et institutions préservant l’environnement et défendant les droits des plus pauvres, avec la complicité du président conservateur Michel Temer. En parallèle, les assassinats de militants sans-terre se multiplient dans les campagnes, en toute impunité. Une quasi « situation de guerre civile » larvée, analysée par Laurent Delcourt, chercheur au Cetri.

Par Laurent Delcourt

DémocratieClasse populaires

Pour lutter contre l’extrême-droite, « les syndicats doivent développer un travail de terrain et de proximité »

Au premier tour des élections présidentielles 2017, 41% des ouvriers qui ont voté l’ont fait pour Marine Le Pen, malgré les politiques anti-sociales menées par les élus du Front national, localement ou au Parlement européen. Au second tour, plus de la moitié d’entre eux ont encore choisi le FN, bien plus que l’ensemble des Français. Ceux et celles qui sont membres d’une organisation syndicale, ou qui s’en sentent proches, sont beaucoup moins perméables aux discours du FN que leurs collègues : seuls 13% d’entre eux ont voté pour Marine Le Pen au premier tour. Pour Dominique Andolfatto, professeur de science politique à l’université de Bourgogne Franche-Comté, et spécialiste du monde syndical, les organisations syndicales, malgré leur affaiblissement et leur professionnalisation qui les éloigne de la base, ont un rôle à jouer pour lutter contre le radicalisme du FN à condition qu’elles renouent avec le travail de terrain. Entretien.

Par Nolwenn Weiler