Droits humains - page 40

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DémocratieMesures liberticides

Vote par Internet : les élections législatives à haut risque débutent

Du 23 au 29 mai, 700 000 Français de l’étranger vont voter pour le premier tour des législatives par Internet. Malgré l’opacité du processus, les risques de manquement à la sécurité et à l’intégrité du scrutin, c’est dans la plus grande indifférence des partis politiques et des médias dominants que s’opère cette grave atteinte à l’exercice démocratique des citoyens.

Par Agnès Rousseaux

DémocratieMesures liberticides

L’héritage empoisonné de Claude Guéant, serial ficheur

L’ancien ministre de l’Intérieur Claude Guéant a fait passer en douce des décrets renforçant le fichage de la population française. Des fichiers qui compilent des éléments sur l’origine ethnique, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses et même la vie sexuelle des individus ! Revue de détail sur ces fichiers Stic, Judex et TPJ, dont beaucoup ignore l’existence mais qui, eux, ne vous oublient pas.

Par Agnès Rousseaux

DémocratieMesures liberticides

Législatives : de graves menaces de fraudes planent sur le vote par Internet

Pour la première fois en France, le vote par Internet sera expérimenté lors des prochaines législatives. Un million d’électeurs français « de l’étranger » sont concernés. Plusieurs failles de sécurité ont déjà été pointées. L’intégrité et la confidentialité du vote ne sont pas garanties, comme l’attestent les informaticiens interrogés par Basta!. Surtout, l’ensemble du processus électoral est laissé entre les mains d’entreprises privées qui cultivent opacité et conflits d’intérêts. Le vote par Internet, ou comment déposséder le citoyen de son droit démocratique. Enquête.

Par Agnès Rousseaux

SociétéDiscriminations

Le « vrai travail » va-t-il tuer la démocratie ?

Et si la poussée réactionnaire, le sentiment d’abandon et de frustrations qu’exprime une partie des classes populaires venaient aussi de ce qu’elles vivent sur leur lieu de travail ? Destruction des collectifs, individualisation, soumission aux logiques financières, management oppressant et incertitudes permanentes caractérisent de plus en plus le monde de l’entreprise. Nicolas Sarkozy y répond par la division, en séparant les « vrais travailleurs » des autres, les résistants, les « inaptes » ou les chômeurs. Bien plus qu’une question sociale, voici pourquoi le travail est devenu un enjeu démocratique central.

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler