Démocratie ! - page 12

Articles

DébatsChronique

Les conférences gesticulées, pour « comprendre ce qui nous oppresse, ce qui nous empêche de dire et de créer »

Faire de la politique autrement, facile à dire ! La grève ? Les partis et les syndicats ? Mais c’est fini voyons ! La rue ? Ah oui, ça on peut y aller, mais laquelle ? La révolution ? Pourquoi pas mais... On se laisserait bien tenter quand même. Unir nos forces, être tous ensemble, en mettre un grand coup. « Mais que puis-je faire, moi ? », demandent en cœur les insatisfaits et les révoltés. Passionnés par l’éducation populaire politique, les initiateurs de la « coopérative citoyenne » tentent de faire se rencontrer les pratiques militantes et de légitimer les savoirs populaires. Avec un objectif : « Que nos engagements donnent des résultats à la hauteur de notre joie à les imaginer ». Voici leur tribune.

Par julian augé, Tifen Ducharne

Ça bouge !

« Ripostons à l’autoritarisme ! » : rencontre nationale contre la criminalisation des mouvements sociaux

Répression violente des mouvements sociaux, multiplication des gardes à vue et des peines de prison ferme, lois restreignant le droit de manifester... Face à un gouvernement cherchant à asphyxier la contestation politique, un appel à la « constitution d’un large front commun contre l’autoritarisme et la criminalisation de la contestation » est lancé. Une rencontre nationale est prévue ce 11 mai à Paris. Découvrez sur Basta! le déroulé de cette rencontre à laquelle participera l’un de nos journalistes.

Par Collectif

Ça bouge !

Droit de manifester et loi anti-casseur : la carte des mobilisations du 13 avril

La loi dite « anticasseurs » a été promulguée ce 10 avril. La mesure permettant à l’administration d’interdire de manifester, sans recourir à une décision judiciaire, des personnes considérées par le pouvoir comme une « menace d’une particulière gravité pour l’ordre public » a été censuré par le Conseil constitutionnel. Deux autres dispositions très controversées sont cependant validées : celle autorisant les fouilles aux abords des manifestations sur réquisition du procureur, et celle qui crée un délit de dissimulation volontaire du visage, puni d’un an d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende ! Cette loi reste « une atteinte grave aux libertés publiques » alertent une cinquantaine d’organisations. Basta! relaie leur appel et la carte des mobilisations prévues ce 13 avril.

Par Collectif

DémocratieMesure liberticides

Un membre du collectif « Désarmons-les » arrêté avant les rassemblements du week-end

Un membre du collectif « Désarmons-les » a été interpellé lundi et placé en garde à vue jusqu’à mardi soir. « Il a été arrêté directement à sa sortie du train, il était clairement ciblé, estime un militant du collectif. S’agit-il d’un coup de pression par rapport au travail de recensement des blessés que nous faisons ? » Le collectif appelle à des rassemblements partout en France du vendredi 29 au dimanche 31 mars, sur différents sites de fabrication de matériel de maintien de l’ordre, telles que LBD, grenades lacrymogènes ou de désencerclement (voir la carte réalisée par Basta!).

Par Rédaction

DémocratieSurveillance

Grand débat : pourquoi la plateforme de consultation en ligne est vivement critiquée pour son opacité

Comment seront traitées et hiérarchisées les contributions des citoyens au grand débat ? Les outils numériques utilisés sont-ils transparents ? Des lobbies ou groupes de pression sont-ils en mesure d’influencer la synthèse de proposition qui sera rendue publique ? Les opinions émises risquent-elles de servir à des campagnes de manipulation à l’approche des élections européennes ? Plusieurs acteurs du numérique critiquent vivement le choix qui a été fait par le gouvernement et son prestataire, la startup Cap collectif qui gère la plateforme du grand débat. Pourtant, des outils transparents, qui permettent une véritable appropriation démocratique, existent.

Par Rachel Knaebel

DémocratieDroit humains

En pleine visite d’Emmanuel Macron, nouvelle vague d’arrestations politiques en Égypte

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les intentions affichées par Emmanuel Macron soient soumises à l’épreuve de la réalité. Au moment même où le président français affirmait, durant son séjour au Caire, vouloir redonner de l’importance à la question des droits humains dans la relation entre la France et l’Égypte, les forces de sécurité du régime d’Abdel Fattah al-Sissi arrêtaient plusieurs opposants politiques appartenant à la gauche égyptienne. Puis, le président français à peine remonté dans l’avion, un journaliste de retour au Caire était arrêté mardi à l’aéroport. Le gouvernement français va-t-il réagir ?

Par Thomas Clerget