Agriculture - page 58

Articles

ÉcologieBiodiversité

Droit de propriété sur les semences : l’agro-industrie obtient sa redevance

Après un débat vif, les députés ont voté la loi sur le certificat d’obtention végétale, qui supprime le droit de ressemer librement sa propre récolte sans verser de taxe. Les élus UMP, et le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, ont rejeté tous les amendements proposés par l’opposition de gauche. L’industrie semencière peut être satisfaite, tandis que la Confédération paysanne appelle à l’abrogation de la loi, et à son boycott.

Par Nolwenn Weiler

Ça bouge !

La révolution agroécologique comme solution au changement climatique

Plusieurs organisations paysannes, dont le mouvement international Via Campesina, appellent à une journée d’actions le 5 décembre. Alors que l’Afrique du Sud est le pays hôte de la 17e conférence des Nations-Unies sur le changement climatique, des millions de personnes dans les zones rurales et urbaines continuent de souffrir de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Face aux accaparement massifs de terres agricoles et l’imposition d’une nouvelle « révolution verte », ces organisations expriment l’urgence d’une véritable réforme agraire pour la souveraineté alimentaire.

Par Rédaction

Débats

Alimentons 2012 : commençons localement dès maintenant

L’alimentation conditionne nos choix de développement, notre rapport à la nature, à la santé, nos façons de vivre ensemble, de construire nos relations aux territoires. Des organisations paysannes, associatives et syndicales appellent les élus à rendre public le bilan des actions concrètes conduites dans les territoires en matière de foncier agricole, d’installation paysanne et de développement des filières locales d’alimentation saine. Une campagne citoyenne qui vise à faire parler les actes pour mieux mesurer la crédibilité des discours en vue des élections présidentielle et législatives de 2012.

Par Rédaction

Débats

« On n’a pas le droit de nous dire : vous mangerez quand vous serez compétitifs »

Aucune « solution » proposée par la Banque mondiale ou le FMI n’a sorti les paysans africains de la pauvreté. « Nous sommes devenus encore plus vulnérables », affirme Ibrahim Coulibaly, représentant des organisations paysannes du Mali, devant le Conseil de la sécurité alimentaire mondiale le 21 octobre. Il expose les méfaits des plans d’ajustement structurel menés par les institutions internationales. Et appelle à agir, enfin, car il n’est plus possible d’attendre.

Par Ibrahim Coulibaly