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AlternativesEconomie partagée

Agriculture urbaine : comment les jardins étudiants fleurissent aux abords des résidences universitaires

À proximité des campus, des « maisons de l’étudiant » ou des résidences du Crous, les projets de jardins partagés, basés sur des démarches solidaires et autogérées, attirent de plus en plus de jeunes gens à mesure qu’ils fleurissent sur le territoire. Inspirées des « Incroyables comestibles », ces initiatives visent l’autosuffisance alimentaire ou, à défaut, à apprendre à leurs usagers à cultiver leurs fruits et légumes bio, si possible en partageant le produit de la récolte. Pour eux, il ne s’agit pas seulement de se détourner des filières de l’agriculture industrielle, mais aussi et surtout de construire un début d’alternative, ici et maintenant.

Par Franck Dépretz, Sébastien Vagner

Ça bouge !

« Manger bio et local, c’est l’idéal ! » : la carte des initiatives

Vente à la ferme, Amap et paniers, magasins de producteurs et marchés... Il existe de nombreuses possibilités de consommer bio et local près de chez soi. Pour découvrir cette agriculture et ses circuits courts de distribution, la Fédération nationale de l’agriculture biologique lance du 17 au 25 septembre une campagne intitulée « Manger bio et local, c’est l’idéal ». Plus de 300 événements (visites de fermes, dégustations, marchés bio, conférences, débats...) sont d’ores et déjà prévus dans toute la France. Découvrez la carte recensant ces initiatives.

Par Collectif

Alternatives

L’extraordinaire productivité d’un petit potager de 50 m2 : un exemple pour nourrir la ville de demain ?

Dans la banlieue de Rouen, un jardinier amateur arrive à produire 300 kg de fruits et légumes par an, avec son potager d’à peine 50 m2. Et ce, sans pesticides ni engrais chimiques. Optimiser l’espace, favoriser les échanges entre végétaux, bien choisir les endroits où pousseront tels types de plantes, voici ses conseils en cinq grandes leçons. De quoi inspirer celles et ceux qui souhaiteraient développer l’autonomie alimentaire de leur quartier sans forcément disposer de grands espaces.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Écologie

La majorité des vins de Bordeaux vont-ils rester accros aux pesticides ?

Entre études scientifiques de plus en plus critiques et développement des cancers parmi les agriculteurs et les riverains des zones d’épandage, les pesticides sont sur la sellette. Les vignobles figurent parmi les cultures où ces produits toxiques sont le plus épandus, alors que la France est déjà championne d’Europe en la matière. Dans le Bordelais, la pression monte à l’égard des producteurs de vin, encore majoritairement réticents à bannir les pesticides. Pourtant, la réputation des vins de la région pourrait en pâtir, y compris au niveau international.

Par Claire Alet

AlternativesEconomie partagée

Quand l’écologie populaire permet de lutter contre la désespérance sociale et la criminalité

Dans les quartiers nord de Marseille, marqués par le chômage massif et la violence, une initiative pourrait bien améliorer un peu la vie des habitants. La cité de Font-Vert, enclavée géographiquement et sinistrée socialement, expérimente des jardins en pied d’immeubles, cultivés par les habitants. Une initiative qui recrée du lien, retisse des solidarités, génère des économies et permet de récupérer des espaces publics jusque-là abandonnés à la violence des trafiquants et aux représailles de la police. Reportage.

Par Ivan du Roy, Nathalie Crubézy

AlternativesSolidarités

Quand Français, Syriens ou Afghans cuisinent ensemble pour abolir les frontières et détendre l’atmosphère

D’un côté les camps de migrants fuyant guerres, terrorismes et dictatures, installés sous les ponts du métro parisien. De l’autre, les habitants, les commerçants, les passants qui vaquent à leurs occupations. Grâce à la cuisine, ce mur invisible s’estompe peu à peu. De ces bénévoles qui concoctent un petit-déjeuner pour le réveil des migrants à ce réfugié syrien qui rêve de monter son restaurant pour mixer les cultures culinaires, en passant par un diner solidaire accueilli par un bistrot, voici la preuve qu’autour d’une simple assiette bien des barrières tombent.

Par Sana Sbouai

AlternativesEducation populaire

A Nancy, jardin partagé et éducation populaire s’opposent à la convoitise des promoteurs immobiliers

Apprentissage du maraîchage, animation d’activités périscolaires « alternatives », insertion de jeunes aux parcours scolaires difficiles... À Nancy, la MJC des Trois-Maisons étend sa mission d’éducation populaire bien au-delà des murs de son enceinte. Elle a ainsi réaménagé une ancienne école en ateliers pour artistes, et transformé une friche laissée à l’abandon en un jardin partagé animé et géré par des jeunes. Mais, véritable poumon du quartier, cet ensemble idéalement situé attise aussi les convoitises des investisseurs. Et les élus locaux menacent de reprendre la main sur la propriété pour la mettre en vente. Les usagers n’ont pourtant pas dit leur dernier mot...

Par Franck Dépretz

ÉcologieAgriculture

Boire l’eau du robinet à Paris, risque d’exposition à des pollutions ou acte écologique ?

Pollution des sols et des nappes oblige, on se méfie parfois de l’eau du robinet, qui accompagne pourtant notre vie quotidienne. D’où viennent les eaux parisiennes ? De différentes zones de captage, comme dans la vallée de la Vanne, à 120 kilomètres de Paris. Les eaux y sont captées dans le sol, mais c’est bien en surface que les choses sont en train de bouger : de plus en plus d’agriculteurs, incités par différents programmes publics, se convertissent au bio pour contribuer à la qualité des eaux ensuite acheminées vers Paris. Le phénomène est-il suffisant pour éliminer toutes formes de pollutions aux produits chimiques ? Basta! a enfilé la frontale, pour une plongée en eaux pas si troubles.

Par Simon Gouin (Grand Format)

AlternativesEconomie partagée

L’antithèse des centres commerciaux : un supermarché bio à basse consommation d’énergie soutenu par la finance solidaire

Située à 50 kilomètres à l’ouest de Paris, entre Epône et Mantes-la-ville, la biocoop du Mantois est l’un des premiers bâtiments commerciaux vraiment écolos d’île-de-France. Solidement isolée, la construction récupère l’eau de pluie, et produit de l’électricité via des panneaux solaires posés sur une toiture joliment végétalisée. Pour réunir la somme nécessaire à la mise en place de cet ambitieux projet, les consommateurs ont été sollicités pour participer au financement. Une quinzaine de salariés ont également pris des parts dans la société !

Par Nolwenn Weiler