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Alternatives

Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique

Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un effet secondaire de l’embargo états-unien et de l’isolement de Cuba suite à l’effondrement du grand frère soviétique. Mais une success story quand même : cette reconversion spontanée et improvisée génère des emplois, protège l’environnement et améliore la sécurité alimentaire de l’île.

Par Frédérique Basset (Kaizen)

Ça bouge !

Des citoyens protègent la qualité de l’eau potable grâce à l’agriculture bio

Soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et protéger l’eau. A Agy, dans le Calvados, la fondation Terre de liens, aidée par l’Agence de l’Eau Seine-Normandie, a acquis 4,4 hectares. Ces terres seront louées à un éleveur bio, qui n’utilise ni pesticides ni engrais chimiques, ce qui protègera des pollutions les réserves d’eau potable. Une action parmi d’autres de l’association Terre de Liens qui propose aux citoyens de défendre la terre comme un bien commun. Et de favoriser aussi une autre agriculture, génératrice d’emplois, d’autonomie alimentaire et de liens sociaux. Terre de Liens explique ici son initiative.

Par Collectif

ÉcologieAgriculture

Aurélie Trouvé : « Il faut stopper la mise en concurrence sauvage de notre agriculture »

Quel avenir pour l’agriculture ? Des fermes-usines rassemblant des milliers de vaches ou de porcelets ? Une participation massive des banques et fonds de pension dans le financement de l’agriculture ? Une dérégulation totale des marchés et une augmentation des importations ? L’économiste Aurélie Trouvé, qui a publié Le business est dans le pré, dresse le bilan des dérives de notre modèle agricole. Pour mieux comprendre les défis actuels et les mesures essentielles à mettre en œuvre pour inventer une autre agriculture. Entretien.

Par Sophie Chapelle

AlternativesEconomie partagée

Un lieu participatif, à la fois épicerie bio et atelier de recyclage, pour « restaurer » le monde de demain

C’est un lieu plein d’utopies concrètes mais difficilement définissable. On y vend très peu cher des produits bio et locaux. On y partage un café ou un repas. On s’active dans des ateliers pour cuisiner d’abondantes quantités de fruits et légumes recyclés, ou réparer un vélo. On y échange des vêtements, on y prête du matériel de bricolage. Autant de services regroupés dans un même lieu, à Nantes, animé par l’association Aujourd’hui, restaurons demain (Adda). Elle fonctionne avec des principes d’autogestion, sans salarié, et en indépendance financière. Un reportage multimédia de Side-Ways.

Par SideWays

Ça bouge !

Risque d’expulsion de la Ferme des Bouillons : appel à solidarité « contre Auchan et son monde »

La cour d’appel de Rouen a confirmé le 18 décembre l’ordonnance d’expulsion à l’encontre des occupants de la ferme des Bouillons. Opposés à la bétonnisation de ce lieu par l’enseigne Auchan, voilà deux ans que des citoyens cultivent en bio, organisent des chantiers participatifs et soirées concerts. Cette tentative d’expulsion doit se retourner « contre Auchan, son empire et son monde », écrivent les occupants qui veulent « faire de cette épreuve un nouvel exemple de solidarité et de créativité de nos nouveaux mondes en effervescence ». Comment les aider ? Basta! relaie l’appel de l’Association de Protection de la Ferme des Bouillons.

Par Collectif

Alternatives

Les paysans ont de l’avenir... mais loin des fermes géantes

Sous le feu des projecteurs avec l’implantation de l’usine des 1000 vaches, l’agriculture en Picardie se réduit-elle à des fermes géantes ? Non, bien évidemment. Avec le web-documentaire « Les paysans ont de l’avenir », deux réalisateurs montrent un autre visage de la région. Des femmes et des hommes parlent de leur métier et de leurs vies : les liens humains, l’agriculture paysanne et leurs engagements. A voir, entre autres, sur Basta!.

Par Rédaction

AlternativesEconomie partagée

Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert

A Trémargat, dans les Côtes d’Armor, la solidarité, l’entraide ou l’écologie ne sont pas de vains mots. La petite commune bretonne est depuis vingt ans un laboratoire à ciel ouvert de projets alternatifs. Ses habitants soutiennent l’installation de paysans, s’approvisionnent dans une épicerie de produits bio et locaux, se retrouvent au café associatif, délibèrent au sein d’un conseil municipal qui applique des principes de démocratie participative, et s’éclairent avec Enercoop. La formule fonctionne : le village qui se mourait dans les années 70 est depuis quinze ans en pleine renaissance. La preuve qu’on peut vivre autrement. Reportage.

Par Marion Guyonvarch

DémocratieConflits

Palestine : agriculture bio contre colonisation industrielle et pollution chimique

Au Nord-Ouest de la Cisjordanie, la ville de Tulkarem est coincée entre le mur de séparation et un complexe d’industries chimiques israélien venu polluer en toute impunité et protégé par l’armée. Résultat : maladies respiratoires, cancers ou allergies touchent massivement les habitants. Voisin direct de l’usine de Geshuri, la plus importante de la zone, Fayez Taneeb est activiste et fermier. Il s’oppose depuis trente ans à cette colonisation économique et environnementale. Ses armes : la résistance non violente et l’agriculture biologique. Reportage.

Par Antoine Besson

Alternatives

Le bio est-il bon pour les pauvres ?

Ouvrir un magasin bio pour les gens modestes : pari impossible ? A Marseille, l’association Filière paysanne veut s’installer dans un quartier populaire. Réunion avec des habitants de La Busserine dans un local associatif pas riche non plus. Tout de suite les questions fusent : combien ça coûte ? Est-ce que cela va créer des emplois dans le quartier ? Et si des jeunes veulent devenir agriculteur ? Comme dit l’autre : le bio, c’est bien beau...

Par Pascale Pascariello