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Alternatives

Votre commune peut-elle se convertir à une agriculture 100% locale et 100% bio ?

Combien d’hectares agricoles pour nourrir ma ville ? Combien d’agriculteurs en plus, d’emplois créés, si on relocalise la production alimentaire ? Et si on convertit en 100% bio ? Outil inédit, le site « Parcel » permet de faire ces calculs. Pour les citoyens et les élus qui souhaitent engager la transformation agricole de leur territoire.

Par Simon Gouin (Grand Format)

Alternatives

Plantes médicinales, compléments alimentaires ou poisons potentiels : faut-il réhabiliter l’herboristerie ?

Ils existent depuis des décennies, à la ville comme à la campagne, mais n’ont pas le droit d’exercer. Les herboristes ont vu leur diplôme supprimé en 1941 au profit des pharmaciens, et ne peuvent vendre qu’un nombre restreint de plantes médicinales. « Pour un herboriste, dire qu’une tisane de thym est bonne contre le rhume le place hors la loi », dénonce un collectif qui agit pour la réhabilitation des herboristeries. Les lignes sont en train de bouger : les propositions issues d’une récente mission d’information sénatoriale sont en train de rouvrir le débat sur le développement de l’herboristerie en France.

Par Sophie Chapelle

Alternatives

Comment trois paysans, malgré le prix du foncier, ont pu créer leur exploitation bio en Île-de-France

Le prix du foncier agricole freine nombre d’apprentis paysans qui souhaitent s’installer. Les terres sont-elles inexorablement vouées à l’agrandissement des exploitations existantes, toujours plus concentrées, quand elles ne sont pas bétonnées ? En Essonne, la détermination et la patience de quelques propriétaires ont permis trois nouvelles installations, dont deux avec le soutien du réseau Terre de liens qui appuie les nouveaux agriculteurs bio. Voici l’histoire de Thomas, Victor et Pierre-Nicolas, maraichers et éleveur de volaille, qui se partagent terres et bâtiments. Un reportage à Milly-la-Forêt, initialement publié par notre partenaire Transrural initiatives.

Par Hélène Bustos (Transrural Initiatives)

DémocratieConflits

En Palestine occupée : des potagers suspendus pour s’évader, « car nous ne pouvons aller nulle part ailleurs »

Dans les territoires palestiniens occupés par l’armée israélienne, près d’une famille sur trois survit en situation d’insécurité alimentaire. A Bethléem, dans un camp de réfugiés surpeuplé, des mères de famille font face en installant de petits potagers sur leurs toits. C’est le cas de Draguitsa Alafandi, qui y cultive depuis quelques années céleris, betteraves, concombres, menthe et tomates. En plus d’accroître l’autonomie alimentaire de sa famille, elle offre à ses enfants un petit lieu pour rêver, s’échapper d’un camp « de fer et en béton ». Reportage, en images.

Par Anne Paq, Craig Redmond, Sandra Guimarães

ÉcologieBiodiversité

Des « jardins-forêts » comestibles au coeur des villes face au réchauffement et à l’effondrement de la biodiversité

Imaginer des villes où le béton laisserait progressivement la place à des « jardins-forêts comestibles » : c’est le pari lancé à Budapest, grâce à l’autogestion et à des initiatives spontanées. « Dès le premier jour les habitants du voisinage se sont rapidement appropriés le lieu, témoignent Paloma de Linarés, coordinatrice du projet et Vincent Liégey, co-auteur d’Un projet de Décroissance. « Réduire la consommation des espaces urbains pour ouvrir des espaces verts et comestibles permet de réduire notre vulnérabilité » au changement climatique, défendent-ils.

Par Paloma de Linarés, Vincent Liegey