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DémocratieMesures liberticides

Le nouveau compteur électrique Linky : plus cher, plus intrusif, mais pas écologique

Présenté comme un outil au service des économies d’énergie, le compteur électrique Linky vient d’obtenir le feu vert du gouvernement pour être installé dans l’ensemble des foyers à partir de 2013. Les enquêtes menées auprès des utilisateurs révèlent qu’il ne réduit en rien la facture énergétique. Malgré les craintes relatives aux coûts, à la sécurité des données et aux ondes émises, sa pose demeure obligatoire. Le gouvernement envisage d’élargir l’expérience aux compteurs « intelligents » de gaz et d’eau.

Par Sophie Chapelle

DémocratieMesures liberticides

Loppsi 2, où s’arrêtera la surenchère sécuritaire ?

Loppsi 2, « Loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure », vient d’être adoptée par le Sénat. Une loi fourre-tout qui fait de la répression et du durcissement général des peines la réponse unique à des questions sociales complexes. Une étape de plus vers une société de contrôle où l’État encourage surveillance et suspicion généralisée. Petit inventaire de ce condensé de politique sécuritaire et liberticide.

Par Marc Endeweld

Démocratie

Le compteur électrique « intelligent » : outil écolo ou mouchard social ?

Prévu pour remplacer nos bons vieux compteurs électriques d’ici 2017, le compteur dit « intelligent » - nommé linky - sème le trouble au niveau européen. Cette nouvelle technologie devrait faciliter les économies d’énergie et donc lutter contre le réchauffement climatique. Mais derrière ce boîtier numérique jaune se profilent des enjeux financiers colossaux et de possibles régressions sociales.

Par Sophie Chapelle

Débats

« Avec les nanotechnologies, nous entrons dans une société de contrainte, totalitaire »

Le développement des nanotechnologies amènera-t-il une société de surveillance totale, où le comportement de chaque être humain sera épié et analysé en permanence ? Allons-nous vers une tyrannie technologique, où l’homme-machine sera prisonnier de la société-fourmilière ? Des réflexions portées par le collectif grenoblois Pièces et main d’œuvre, qui fait partie des plus anciens et des plus farouches opposants aux nanotechnologies. Rencontre avec ces militants, critiques du « système technicien », qui ont bien voulu répondre, par écrit, à nos questions.

Par Agnès Rousseaux