Le 1er juillet, un nouveau décret réduira encore les droits des chômeurs. C’est la 7e fois depuis 2018 que le gouvernement passe outre l’avis des partenaires sociaux ou du Parlement. Basta! fait le point avec Rapports de force.
Les gouvernements Macron ne chôment pas pour affaiblir les protections sociales. Une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, la 4e en cinq ans, se prépare. Avec toujours les mêmes faux arguments, que vous décryptent Basta! et Rapports de force.
Gabriel Attal a annoncé la suppression prochaine de l’allocation spécifique de solidarité (ASS) pour les chômeurs en fin de droits. Les anciens bénéficiaires – une majorité de séniors, devraient basculer vers le RSA, donc la pauvreté.
L’Assurance maladie contrôle des centaines de médecins généralistes qui prescriraient, selon elle, trop d’arrêts de travail, et leur impose des quotas au mépris de la situation des patients. Des médecins, « écœurés », contestent la démarche.
Ce 1er janvier, Pôle emploi est devenu France Travail. Derrière le changement de nom se cache plus de contrôle sur les chômeurs. Mais contrôler plus ne fait pas baisser le chômage, défendent les sociologues Jean-Marie Pillon et Luc Sigalo Santos. Entretien.
À partir du 1er janvier, les deux millions d’allocataires du RSA seront soumis à au moins 15 heures d’activité obligatoires par semaine. Sur le terrain, personne ne sait encore quelles seront ces activités, qui va les contrôler et comment.
Faire valoir ses droits au RSA ou à une allocation devient de plus en plus compliqué. Des sociétés privées se saisissent de cette opportunité et de la désorganisation des caisses de sécurité sociale pour marchander l’accès aux aides.
Dès que l’on parle de fraude sociale dans le débat public, les plus précaires et les personnes d’origine étrangère sont pointés du doigt. C’est un choix politique, affirme le sociologue Vincent Dubois : les vrais tricheurs ne sont pas là.
Un député de la majorité vient de déposer une proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux. Plus de 200 parlementaires de différents partis veulent y ajouter un amendement pour réguler l’installation des médecins sur le territoire.
L’un des principaux groupes de cliniques privées en France a doublé son chiffre d’affaires. Les soignantes et soignants subissent cette course à la rentabilité, sans profiter de la réussite économique de l’entreprise.
Avec la numérisation de l’administration, n’importe quelle démarche nécessite d’aller sur Internet. Pour aider les néophytes à y parvenir, l’association Emmaüs Connect organise des permanences et formations dans toute la France. Reportage à Saint-Denis.
Pour le retrait de la réforme des retraites, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de mobilisations et grève le 6 juin, à l’approche de l’examen de la proposition de loi d’abrogation de la réforme à l’Assemblée nationale le 8 juin prochain.
L’aide médicale d’État (AME) pour les personnes étrangères est à nouveau dans le viseur de la droite et de l’extrême droite parlementaires. Sur le terrain, les difficultés pour accéder à la protection sociale contredisent leurs arguments.
Pénibilité, sous-traitance et fin de leur régime de retraites… Les industries électriques et gazières peinent à recruter, alors que s’ouvre les défis cruciaux de la transition écologique et de la souveraineté énergétique.
C’est le nouveau projet de loi pour lutter contre la précarité des 5,1 millions de personnes sans emploi : France Travail. Au programme : contrôle global des usagers et RSA conditionné à des heures de travail obligatoire.
« Refuser de conditionner davantage le RSA, c’est défendre un modèle de société dans lequel la solidarité nationale ne se marchande pas », explique Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde. D’autres solutions existent.
Depuis le passage en force du gouvernement par le recours au 49.3, la jeunesse redynamise le mouvement social dans les rues. Mais elle fait face à une répression intense : présence policière démesurée, gardes à vue, pression administrative.
Le mouvement contre la réforme des retraites marque un retour en force d’un mouvement syndical uni. Comment cette dynamique peut-elle se transposer au plan politique après le passage en force du 49.3 ? Réponses avec le sociologue Karel Yon.
En imposant la réforme des retraites sans la voter, le gouvernement fait preuve d’un double mépris : social et démocratique. Et son usage de l’article 49-3 aura des conséquences politiques dont le prix se paiera en 2027.
Les précédents reculs de l’âge de départ à la retraite ont augmenté les dépenses de santé et de prestations sociales. Les conséquences du passage à 64 ans s’annoncent encore plus désastreuses.
