Ressources en eau - page 8

Articles

ÉcologiePollutions

L’industrie du gaz de schiste accusée de venir « mettre ses déchets chez les Noirs et les pauvres »

Déversements sauvages de déchets toxiques, contamination des réseaux d’eau urbains, séismes... La ville de Youngstown dans l’Ohio fait l’expérience cruelle des problèmes environnementaux associés à l’expansion du gaz de schiste. Deuxième volet de notre reportage sur l’industrie du gaz de schiste dans l’Ohio.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

ÉcologieAgriculture

Boire l’eau du robinet à Paris, risque d’exposition à des pollutions ou acte écologique ?

Pollution des sols et des nappes oblige, on se méfie parfois de l’eau du robinet, qui accompagne pourtant notre vie quotidienne. D’où viennent les eaux parisiennes ? De différentes zones de captage, comme dans la vallée de la Vanne, à 120 kilomètres de Paris. Les eaux y sont captées dans le sol, mais c’est bien en surface que les choses sont en train de bouger : de plus en plus d’agriculteurs, incités par différents programmes publics, se convertissent au bio pour contribuer à la qualité des eaux ensuite acheminées vers Paris. Le phénomène est-il suffisant pour éliminer toutes formes de pollutions aux produits chimiques ? Basta! a enfilé la frontale, pour une plongée en eaux pas si troubles.

Par Simon Gouin (Grand Format)

DébatsChronique

Du Sahara au Canada, l’industrie minière et pétrolière prive les populations d’un bien vital : l’eau

Il n’y a pas que dans le domaine du droit du travail que certains voudraient nous maintenir au XIXe siècle : la proposition d’ouvrir de nouvelles mines ou d’autoriser la fracturation hydraulique en France relève de la même logique de régression sociale et environnementale, au nom du profit de quelques-uns. Un nouveau rapport publié aujourd’hui par notre Observatoire des multinationales, avec le soutien de France Libertés, met en lumière le danger que représentent les mines et les forages pétroliers ou gaziers, déjà pointés du doigt pour leur contribution au dérèglement climatique, pour ce bien vital qu’est l’eau.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

Alternatives

À Roquevaire, l’eau « vitale » est gratuite

Trente mètres cubes d’eau potable pour un euro ! C’est le prix dérisoire que payent chaque année les habitants de Roquevaire, dans les Bouches-du-Rhône, suite à une décision de la municipalité. Celle-ci considère que l’eau est un bien commun de l’humanité, et que chaque habitant de la commune doit pouvoir accéder gratuitement à l’eau « vitale ». Mais l’avènement, en 2020, de la métropole d’Aix-Marseille-Provence risque de bouleverser cet équilibre.

Par Nicolas Bérard (L’âge de faire)

ÉcologieExtractivisme

Comment les multinationales privent les Mexicains d’un accès à l’eau potable

Neuf millions de Mexicains vivent sans accès à l’eau potable. Le gouvernement s’apprête pourtant à renforcer la politique de libéralisation du secteur, en partie responsable de la situation actuelle. Les multinationales détiennent déjà d’immenses concessions d’eau, et leurs activités entraînent pollutions, raréfaction des ressources et conflits sociaux. Les entreprises françaises ne sont pas en reste : Suez et Veolia gèrent de manière controversée des systèmes de distribution d’eau, et l’entreprise Total veut y lancer l’exploitation très polluante du gaz de schiste. Une coalition citoyenne lutte pour mettre fin à la privatisation, l’accaparement et la surexploitation de l’eau. Mais la bataille s’annonce rude. Enquête.

Par Marie-Pia Rieublanc

SociétéServices publics

Grand Paris : Veolia et le Sedif rêvent de reconstruire leur empire de l’eau en Île-de-France

Alors que les élections régionales et la création du Grand Paris approchent, un sujet s’est imposé ces derniers mois en Île-de-France : l’eau. André Santini, patron du tout puissant syndicat francilien de l’eau (Sedif) et principal allié de Veolia et de Suez, ne cache pas sa volonté d’étendre son petit empire et d’y rattacher Paris, qui s’était pourtant libérée du joug de la privatisation en 2010. En face, de plus en plus de communes font un choix inverse : celui du service public et de la remunicipalisation. Enquête.

Par Martin Brésis

DébatsChronique

Pourquoi il est encore possible de dire non aux multinationales, surtout quand on est une élue de gauche

La remunicipalisation du service public de l’eau parisien démontre ce que les multinationales et leurs alliés souhaiteraient ne pas laisser savoir : qu’il est possible, aujourd’hui, de (re)construire des services publics démocratiques efficaces et répondant à nos besoins sociaux et écologiques. Anne Le Strat, ancienne adjointe au maire de Paris, livre dans un ouvrage son récit de la reconquête démocratique de l’eau parisienne.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

Ça bouge !

Deux millions de citoyens exigent le droit à l’eau pour tous : les eurodéputés doivent l’entendre !

Refusant que l’eau soit considérée comme une marchandise, près de 2 millions de personnes ont soutenu en 2013 l’Initiative citoyenne européenne (ICE) pour le droit à l’eau et l’assainissement, et exclure ce bien commun des négociations sur les traités de libre-échange. Reste à savoir si le Parlement européen va prendre en compte cette demande et envoyer ainsi un message fort à la Commission européenne. Alors que le Parlement se prononcera le 8 septembre prochain sur un rapport concernant cette initiative citoyenne, un appel est lancé pour que les citoyens interpellent dès maintenant leurs députés.

Par Collectif