Transports - page 6

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SociétéServices publics

Baisse des effectifs, hausse des tarifs, qualité de service moyenne : les réalités de la privatisation du rail

La promesse est toujours la même. En brisant les monopoles publics au profit d’un marché concurrentiel, la dérégulation permettrait de faire chuter les prix et d’améliorer la qualité pour les usagers, devenus des « clients ». L’argument est de nouveau ressorti par le gouvernement dans le cadre de la réforme ferroviaire, dont l’examen au Sénat a commencé le 23 mai. Et si on jugeait sur pièces ? Basta! fait le bilan de deux décennies françaises d’ouverture à la concurrence, en visualisant ses effets sur les tarifs, sur l’emploi, ou encore sur les investissements. Deuxième volet : le transport ferroviaire.

Par Alexis Moreau

SociétéLuttes sociales

Grève à la SNCF : « Le rapport de forces est installé, mais la direction est en train de s’adapter »

A la Gare de Lyon, alors qu’ils entament lundi leur neuvième jour de grève dite « perlée », les cheminots affichent une détermination intacte. Le mouvement, pour eux, ne faiblit pas et s’est même installé dans la durée. Sur fond de « bataille des chiffres », le rapport de force se joue actuellement sur la capacité de la direction à minimiser l’impact de la mobilisation : une batterie de moyens sont ainsi déployés, comme l’affectation de membres de l’encadrement à la conduite, au contrôle ou à l’aiguillage. Quitte, expliquent les salariés, à prendre des libertés avec les questions de sécurité. Reportage.

Par Thomas Clerget

Ça bouge !

Le vélo, meilleure alternative que la voiture en cas de grève des transports

Faire prendre conscience aux usagers des transports en commun qu’il existe une alternative à la voiture en période de grève. C’est l’objectif de l’association « Mieux se déplacer à bicyclette » qui réunit des cyclistes franciliens. La solution qu’ils proposent, le « covélotaf », permet de mettre en relation - via une carte interactive où chacun.e note son trajet - des néo-cyclistes et des cyclistes expérimentés prêts à les accompagner. Depuis le 10 avril, 85 cyclistes expérimentés ont déjà proposé leurs services. Nous relayons ici leur communiqué.

Par Rédaction

SociétéLuttes sociales

Comment la dette de la SNCF enrichit les marchés financiers, au détriment des cheminots et des usagers

Sous prétexte de sauver la SNCF, endettée de près de 50 milliards d’euros, le gouvernement Philippe prépare une profonde réforme du secteur ferroviaire, ouvrant la porte à sa privatisation de fait. Présentée comme la conséquence de performances insuffisantes de l’entreprise, cette dette résulte pourtant très largement de choix politiques et organisationnels antérieurs. Loin des fantasmes sur le statut des cheminots, Basta! retrace l’histoire de cet endettement, qui constitue aussi une rente annuelle de plus d’un milliard d’euros pour les marchés financiers. Pour en venir à bout, d’autres solutions sont possibles.

Par Nolwenn Weiler

SociétéServices publics

Les recettes du stationnement en ville, un business ultra-rentable pour... des sociétés privées

L’argent que les automobilistes dépensent pour se garer finit-il dans les caisses des communes ? Dans la plupart des cas, non. Sur le million de places de stationnement réglementées que compte la France, plus de la moitié sont gérées par des entreprises privées, le plus souvent au détriment des finances publiques. Il arrive même que les villes payent pour que les entreprises privées puissent s’enrichir en toute quiétude, voire même augmentent les tarifs de stationnements pour les habitants dans le but de se renflouer. C’est ce que révèle l’ouvrage Services publics délégués au privé : à qui profite le deal ? , d’Isabelle Jarjaille, publié ce mardi 27 mars par les éditions Yves Michel, et dont Basta publie ici un extrait.

Par Isabelle Jarjaille

ÉcologieBétonisation

Sur la ligne de front du Lyon-Turin, à la rencontre des opposants et des promoteurs de ce projet pharaonique

Réunis le 27 septembre à Lyon pour un sommet franco-italien, Emmanuel Macron et Paolo Gentiloni, le président du Conseil italien, ont confirmé leur engagement dans la réalisation de la ligne à grande vitesse Lyon-Turin. Tout en reconduisant « la pause » du chantier, côté français, dans la déclaration finale qui en est issue. Alors que les travaux de cette LGV sont estimés à près de 26 milliards d’euros par la Cour des comptes, la France entame une réflexion sur l’ensemble de ses grands projets d’infrastructures, et rendra sa décision « au plus tard au 1er trimestre 2018 ». Un reportage interactif des étudiants de l’École de Journalisme de Grenoble revient sur ce grand projet, peu médiatisé malgré vingt ans de discorde.

Par Rédaction