Toxiques - page 7

Articles

Ça bouge !

Paul François face à Monsanto : « A bout de souffle, je me tourne vers vous aujourd’hui pour m’aider »

Intoxiqué par un produit de la firme américaine Monsanto, l’agriculteur Paul François mène un long combat judiciaire depuis dix ans. Monsanto a été condamné en 2012 à l’indemniser entièrement, mais a fait appel puis s’est pourvu en cassation... Le 7 juillet dernier, la Cour de cassation a annulé la décision de la cour d’appel. Aujourd’hui, Paul François doit à nouveau affronter des années de procédure judiciaire. La multinationale ne lui a pas versé un centime, alors qu’il a dû avancer plus de 50 000 euros de frais. Le céréalier, épuisé mais déterminé, lance un appel à dons pour son procès.

Par Rédaction

Ça bouge !

« Les sentinelles » : un documentaire pour en finir avec les empoisonnements industriels

Un documentaire sur le combat des ouvriers affectés par l’amiante et des paysans exposés aux pesticides, Les sentinelles, sort dans les salles le 8 novembre. Son réalisateur, Pierre Pézerat, y rapporte leurs témoignages, les modalités de leur lutte, ainsi que leur détermination à être reconnus comme les victimes d’un empoisonnement à grande échelle. Les industriels qui les ont sciemment intoxiqués comparaîtront-ils un jour devant un tribunal ?

Par Rédaction

Ça bouge !

« Dans le monde entier, le nucléaire a engendré des problèmes ingérables »

Situation à Fukushima, abolition des armes nucléaires, gestion des déchets radioactifs, contrepoints aux lobbies de l’atome... Un « Forum social mondial antinucléaire » se tiendra à Paris du 2 au 4 novembre. Il accueillera des opposants à l’énergie atomique venus du Japon, toujours en prise avec les conséquences de Fukushima, d’Inde où de nouvelles centrales nucléaires sont en projet, d’Australie, où de l’uranium est extrait, du Royaume-Uni, où EDF doit construire deux réacteurs EPR, ainsi que des travailleurs et sous-traitants français du nucléaire. Basta! relaie leur appel et le programme de ce forum social.

Par Collectif

Écologie

Pourquoi l’industrie de la charcuterie s’entête à nous faire avaler des produits cancérogènes

En France, plus de 40 000 nouveaux cas de cancers colorectaux sont diagnostiqués chaque année. Parmi les causes : la consommation de charcuteries enrichies en nitrites, additifs alimentaires utilisés massivement par les industriels. Comment l’agro-industrie a-t-elle réussi à entraver aussi longtemps toute interdiction ? Entretien avec Guillaume Coudray, auteur de Cochonneries.

Par Nolwenn Weiler

Écologie

Des cancérogènes dans votre courrier : à La Poste, la face cachée du recyclage des cartouches d’imprimante

Des milliers de cartouches d’imprimante usagées passent, chaque semaine, par les centres de tri de La Poste pour être réexpédiées à des fins de recyclage. D’apparence anodine, ces recharges recèlent des quantités non négligeables d’agents cancérogènes tels que le chrome, le mercure ou des nanoparticules. Ces poussières potentiellement toxiques peuvent se répandre lorsque les colis sont mal fermés ou éventrés, affectant les salariés. Ceux-ci ont lancé l’alerte et demandé plusieurs expertises qui ont confirmé leurs craintes. La direction de La Poste, qui estime qu’il « n’y a pas de risque avéré », tarde à prendre des mesures pour protéger ses employés et les autres colis.

Par Nolwenn Weiler

Écologie

La future loi travail va-t-elle aggraver le risque de catastrophes industrielles majeures ?

« Un accident comme celui d’AZF est toujours possible », rappellent ceux qui travaillent au sein de sites industriels classés « Seveso », considérés comme très dangereux pour les salariés et l’environnement en cas d’accidents. La pression de la rentabilité, la perte des savoir-faire, le recours à la sous-traitance massive font peser une menace sur la sécurité de tous. Peu, voire pas formés, les salariés sous-traitants accomplissent les tâches les plus difficiles et les plus dangereuses, mettant leur santé en péril et risquant les accidents les plus graves. Cette sous-traitance permet cependant aux grandes entreprises de se défausser de leurs responsabilités. La situation ne va pas s’améliorer avec la future loi travail qui prévoit la fin des instances spécialisées en matière de santé et de sécurité et une restriction du « droit d’alerte » des salariés. Décryptage.

Par Nolwenn Weiler