Nucléaire - page 15

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ÉcologiePollutions

Fukushima : l’équivalent d’une région française devenue radioactive

Les conséquences de l’accident nucléaire de Fukushima sur la population commencent à montrer leur étendue. Pneumonies, leucémies ou problèmes hormonaux semblent se multiplier chez les deux millions d’habitants de la région. Les enfants sont en première ligne, alors que les terres, les eaux et certains aliments sont fortement contaminés. De son côté, Tepco, l’exploitant de la centrale, sombre dans le cynisme : les éléments radioactifs qui se sont échappés des réacteurs ne lui appartiennent plus…

Par Agnès Rousseaux

ÉcologieTransition énergétique

L’emploi dans l’industrie nucléaire : les mystifications du PDG d’EDF

S’appuyant sur une étude commandée par Areva, Henri Proglio, PDG d’EDF, prétend qu’une sortie du nucléaire mettrait « un million d’emplois en péril », dont 400 000 emplois directs et indirects de la filière. Or, son calcul est des plus fantaisistes, et ne tient aucun compte des emplois que créerait le développement des énergies renouvelables, induit par l’abandon de l’atome.

Par Ivan du Roy

Écologie

Fukushima : impunité pour les actionnaires de Tepco

La compagnie japonaise Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima, accumule les pertes financières. De l’indemnisation des victimes au démantèlement des centrales, impossible pour l’entreprise de faire face aux coûts de la catastrophe. Pour éviter la faillite, l’État japonais vient de renflouer les comptes de Tepco. Mais les actionnaires, qui ont touché depuis dix ans des milliards d’euros, ne sont pas inquiétés.

Par Ivan du Roy

ÉcologiePollutions

Peut-on vraiment démanteler une centrale nucléaire ?

Que la France décide ou non de sortir du nucléaire, elle sera tôt au tard confrontée au démantèlement de ses 58 centrales vieillissantes. Une problématique que connaît bien l’anthropologue et philosophe Christine Bergé, qui a enquêté sur le chantier de déconstruction du surgénérateur Superphénix. Pour elle, démanteler une centrale, c’est entrer dans un rapport au temps particulier, où mémoire et informations se perdent face à une tâche gigantesque. Et on ne « déconstruit » pas une centrale : on enrobe, on éparpille, on disperse. Entretien.

Par Anthony Laurent