Amériques - page 8

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DébatsChronique

Etats-Unis, Brésil, Europe, Inde… Les droites extrêmes, misogynes, xénophobes et anti-écologie se portent bien

Les droites extrêmes, dans leurs nuances nationalistes, xénophobes voire racistes, misogynes, anti-sociales ou anti-écologie, se portent bien. Que font-elles quand elles prennent le pouvoir ? Qui les soutient ? Les extrêmes droites, mieux les connaître pour mieux les combattre est un dossier réalisé par Basta! en partenariat avec le réseau Ritimo, qui regroupe des associations de solidarité internationale.

Par Rédaction

DémocratieMultinationales

Pour profiter des privatisations brésiliennes, le Medef et Bercy accueillent le gouvernement de Bolsonaro

D’un côté, Emmanuel Macron reçoit le chef autochtone Raoni et l’assure du soutien de la France pour préserver l’Amazonie. De l’autre, le ministère de l’Économie et des Finances et le grand patronat français accueillent une délégation de ministre, gouverneurs et gros industriels brésiliens pour discuter des « opportunités » économiques offertes par les privatisations et les projets industriels au Brésil et… en Amazonie.

Par Rachel Knaebel

Démocratie

Au Venezuela les quartiers populaires, autrefois bastions du chavisme, se détournent du pouvoir

C’était un pilier du chavisme. Le soutien populaire des « barrios » est aujourd’hui brisé, même si le gouvernement y conserve des partisans. Ses habitants ont été les premiers à manifester contre le président socialiste Nicolás Maduro. Ils continuent aujourd’hui et sont en première-ligne face à la répression. Profitant de la déliquescence des programmes sociaux, l’opposition tente de gagner encore du terrain au sein de ces quartiers populaires, devenus l’un des principaux lieux d’affrontement politique et physique, où se joue une partie de l’avenir du pays. Reportage.

Par Jean-Baptiste Mouttet

DémocratieClasses populaires

Brésil : « Les miliciens ne supportent pas les femmes qui ne se soumettent pas, ils vont les éliminer »

Les vastes – et souvent meurtrières – opérations de police pour lutter contre le trafic de drogue dans les favelas de Rio sont régulièrement médiatisées. Les rackets, assassinats et activités illégales perpétrés par les « milices » dans la banlieue de Rio le sont beaucoup moins. Pourtant, ces milices, héritières des escadrons de la mort constitués pendant la dictature militaire, « sont plus puissantes que le trafic », estime le sociologue José Cláudio, et entretiennent des liens étroits avec le monde politique. L’une de ces milices, dénommée le « Bureau du crime », est accusée d’être impliquée dans l’assassinat de la conseillère municipale de gauche, Marielle Franco, il y a un an. Interview.

Par Mariana Simões (Agência Pública)