Amériques - page 12

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DémocratieGauche radicale

Lula, le champion de la gauche brésilienne, en prison, quelle alternative pour l’élection présidentielle à venir ?

L’ancien président du Brésil, Lula, favori des sondages, a été incarcéré le 7 avril. Il doit purger une peine de 12 ans de prison pour des accusations de corruption passive et de blanchiment d’argent. Un jugement très controversé pour son absence de preuves matérielles. Mais l’enjeu est politique : emprisonner l’ancien ouvrier métallo, c’est l’empêcher de se représenter à la présidentielle d’octobre, ouvrant la voie aux candidats de droite et d’extrême-droite. Face à cette situation, quel peut-être le candidat alternatif à gauche alors que le Brésil est frappé par une cure d’austérité et des politiques anti-sociales sans précédents ?

Par Rachel Knaebel

Ça bouge !

Forum social mondial 2018 au Brésil : « Résister c’est créer. Résister, c’est transformer ! »

Le Forum social mondial (FSM) se tiendra du 13 au 17 mars dans la ville de Salvador de Bahia (Brésil), symbole de la résistance du peuple Noir au Brésil, face à l’esclavage puis au racisme. C’est le 13e FSM depuis sa création en 2001 : des mouvements sociaux et organisations s’y retrouveront pour continuer de définir les contours d’(« un autre monde possible »). Voici l’appel en français.

Par Collectif

Débats

Condamnation de Lula : « Une justice arbitraire pour le seul profit d’un projet politique antisocial et inégalitaire »

Que penser de la condamnation de l’ancien président de gauche brésilien, Lula, à 12 ans de prison pour corruption. « Cette justice sélective et arbitraire vient ainsi, opportunément, écarter un candidat qui a de bonnes chances de remporter le scrutin présidentiel d’octobre 2018 », rappellent plusieurs chercheurs et militants associatifs Brésiliens et Français dans cette tribune. Ils constatent que d’autres personnalités politiques, impliqués dans des scandales de corruption, ne sont pas inquiétés. Et livrent des pistes pour reconstruire la gauche brésilienne.

Par Collectif

ÉcologiePollutions

Au Brésil, les sinistrés d’une catastrophe écologique victimes du cynisme d’une multinationale minière

Le 5 novembre 2015, un barrage de rejets miniers rompait dans l’État brésilien du Minas Gerais, provoquant la mort de 19 personnes, ravageant plusieurs villages, et polluant pour des années un fleuve entier. Deux ans après cette catastrophe écologique, les sinistrés qui ont tout perdu vivent toujours d’une aide d’urgence. Leur indemnisation, comme la reconstruction du principal village, traînent en longueur. Pendant ce temps, aucun dirigeant de l’entreprise Samarco, responsable du barrage, n’a été jugé. L’entreprise fait tout pour redémarrer ses activités et continue de rémunérer grassement ses actionnaires. Reportage.

Par Rachel Knaebel

AlternativesEconomie partagée

Comment des habitants de São Paulo s’organisent pour transformer des sources urbaines en parcs et jardins autogérés

Les 11 millions d’habitants de São Paulo ont frôlé la catastrophe il y a trois ans. Suite à une longue sécheresse et à une gestion désastreuse, les réservoirs destinés à approvisionner la ville en eau potable étaient vides. L’eau est pourtant abondante dans les sous-sols de cette mégalopole tentaculaire. Une ressource que plusieurs quartiers et leurs habitants apprennent à gérer eux-mêmes, comme un bien commun, grâce à la présence de sources souterraines urbaines, mais non polluées. Ils aménagent des parcs, des fermes, et des jardins communautaires parfois foisonnants. Cela jusqu’aux pieds des favelas. Reportage.

Par Rachel Knaebel

ÉcologieRessources en eau

« Et puis un jour, l’eau s’est arrêtée » : quand São Paulo et ses 11 millions d’habitants ont frôlé la catastrophe

La mégapole de São Paulo et sa région ont connu une pénurie d’eau inédite en 2014 au point d’entraîner rationnements et coupures en plein été brésilien. Depuis, le retour des précipitations n’a pas éloigné le spectre d’une nouvelle crise. En cause : la déforestation de l’Amazonie qui modifie les données climatiques, la gestion scandaleuse de la société d’approvisionnement qui préfère enrichir ses actionnaires, et l’incurie des politiques publiques, qui rechignent à investir dans les infrastructures et à soutenir des alternatives locales pourtant prometteuses. Enquête sur un effondrement hydrique qui menace.

Par Rachel Knaebel