Démocratie
–Droit humains
« Le 15 novembre 2015, j’ai allumé une centaine de bougies, le soir j’étais assigné à résidence »
Instauré le 15 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et Saint-Denis, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés, l’état d’urgence était censé permettre à l’Etat de mieux lutter contre le terrorisme. Or, celui-ci a allègrement été utilisé de manière inconsidérée, ciblant des personnes sans lien avec le terrorisme. Exemples : sur les 3453 perquisitions administratives qui se sont déroulées, seules 77 ont donné lieu à une condamnation, soit 2 %. Sur les 400 assignations à résidence ordonnées après le 15 novembre, 41 étaient encore en vigueur en octobre 2017. Un documentaire, « Portraits d’urgence », donne la parole aux citoyens touchés à tort.
Par
Rédaction