Toxiques - page 6

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ÉcologiePollution

Produits toxiques : « Combien de morts faudra-t-il pour que l’État prenne des mesures ? »

Partie de Fos-sur-Mer le 1er mai, la « Marche des cobayes » doit rallier Paris fin juin. Son but ? Alerter sur la multiplication des pollutions aux produits toxiques, et leur impact sur l’environnement et la santé des travailleurs comme des citoyens. Malgré les connaissances qui s’accumulent et les alertent qui se multiplient, « l’attitude des autorités publiques relève du déni, voire de la non-assistance à personne en danger », dénonce la coordinatrice de la marche Sarah Ferrandi, interviewée par Basta!.

Par Barnabé Binctin

ÉcologiePollution

A Lacq, l’industrie pollue gratuitement et impunément grâce à des élus locaux anti-écologie

Rejeter en masse des liquides polluants et très toxiques dans le sous-sol est non seulement autorisé pour les entreprises chimiques et pétrolières du bassin de Lacq, mais aussi gratuit, ces entreprises étant exonérées de la taxe sur les activités polluantes ! Derrière cet incroyable cadeau accordé aux industriels, se trouve un homme central dans la politique locale : le député socialiste David Habib. Au nom de la préservation de l’emploi, le député et les élus locaux qui le soutiennent se sont lancés dans une croisade anti-écologique où s’invitent dogmatisme, clientélisme et potentiels conflits d’intérêt. Quatrième et dernier volet de notre enquête sur le bassin industriel de Lacq.

Par Ariane Puccini, Elsa Dorey

ÉcologiePollution

Quand l’État reste impuissant face aux rejets de substances très toxiques par les industriels

En Aquitaine, autour du pôle chimique de Lacq anciennement exploité par Total, de mystérieuses nuisances provoquent aujourd’hui des suffocations et des malaises chez de nombreux salariés et riverains. En trois ans, les services de l’État, et notamment la Dreal, n’en ont pas trouvé l’origine. Mais le « gendarme de l’environnement » en a-t-il les moyens ? La Dreal s’est illustrée par son impuissance à empêcher les rejets de substances chimiques très toxiques, comme l’acroléine, utilisée comme gaz de combat pendant la Première guerre mondiale. Pourquoi des entreprises, dont les activités sont pourtant censées être contrôlées, peuvent-elle continuer à mettre en danger la santé de milliers de personnes en toute impunité ? Suite de notre enquête.

Par Ariane Puccini, Elsa Dorey