Nucléaire - page 8

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Débats

Désarmement nucléaire : la France va-t-elle s’opposer à la majorité du monde ?

Cela fait 71 ans que l’humanité vit avec la capacité de détruire la planète par la pression d‘un simple bouton. Fin octobre, grâce à l’action de la société civile et d’États courageux, l’Onu a franchi une étape historique vers la négociation d’un traité d’interdiction complète de l’arme atomique, voté par 123 États. Malheureusement, sans le soutien de la France, malgré les engagements de François Hollande en faveur de l’élimination totale des armes nucléaires. Celles-ci « sont les dernières armes de destruction massive à ne pas être soumises à une interdiction », rappelle Jean-Marie Collin, membre de la Campagne internationale pour abolir les armes nucléaires. Tribune.

Par Jean-Marie Collin

Ça bouge !

Barricades agricoles et champs rebelles contre le projet de « poubelle nucléaire » dans la Meuse

La commune de Bure, dans la Meuse, abrite le site retenu pour enfouir des déchets fortement radioactifs. Sur place, la résistance s’organise : occupation de la forêt, semis de blés, destruction du mur d’enceinte du projet... Une nouvelle journée de manifestation est prévue le 13 novembre. Avec l’idée d’initier une occupation des terres agricole – des « champs rebelles » – en lieu et place de la future voie ferrée qui doit acheminer les milliers de tonnes de déchets radioactifs. Voici leur l’appel.

Par Collectif

Ça bouge !

Rassemblement à Flamanville contre le coûteux EPR et le « rafistolage » des réacteurs nucléaires

Plutôt que d’investir 60 milliards d’euros dans le nucléaire, pourquoi ne pas utiliser cet argent pour développer les économies d’énergies et les alternatives énergétiques ? C’est l’un des mots d’ordre du rassemblement, ce week-end, à Flamanville, dans la Manche, contre le « rafistolage » des réacteurs et la mise en service de l’EPR. Un événement organisé par une vingtaines d’associations qui s’inquiètent des risques inhérents au nucléaire et au vieillissement des centrales. Voici leur appel.

Par Collectif

Ça bouge !

A Bure, les opposants à la « poubelle nucléaire » appellent à réoccuper la forêt menacée

La commune de Bure, dans la Meuse, abrite le site retenu pour enfouir des déchets fortement radioactifs qui demeureront dangereux pendant des milliers d’années. Ce projet, du nom de Cigéo, est géré par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Le 7 juillet, les forces de l’ordre ont expulsé les opposants qui tentaient de protéger la forêt de Mandres-en-Barrois d’une opération de déboisement. En réponse, une manifestation de réoccupation est organisée sur place le samedi 16 et dimanche 17 juillet. Voici l’appel à manifester.

Par Collectif

Écologie

A Bure, habitants, paysans et militants refusent que leur territoire devienne une « grande poubelle nucléaire »

Voilà dix jours que des habitants de la Meuse, appuyés par des paysans locaux et des militants anti-nucléaires, occupent le bois communal de Mandres-en-Barrois, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques qui resteront dangereux pendant des milliers d’années. Estimé à 25 milliards d’euros, le projet est porté depuis 1999 par l’Andra, l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs. Sur ce territoire faiblement densifié et désertifié sur le plan économique, l’argent distribué par les acteurs de la filière nucléaire affole les calculettes… et entrave les résistances. « L’important pour l’Andra, c’est moins de coloniser l’espace que de coloniser les esprits », dénonce un opposant. Reportage.

Par Jérôme Thorel

ÉcologieToxiques

A Bure, habitants et paysans refusent que leur territoire devienne une « grande poubelle nucléaire »

Voilà dix jours que des habitants de la Meuse, appuyés par des paysans locaux et des militants anti-nucléaires, occupent le bois communal de Mandres-en-Barrois, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques qui resteront dangereux pendant des milliers d’années. Estimé à 25 milliards d’euros, le projet est porté par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Sur ce territoire désertifié sur le plan économique, l’argent distribué par les acteurs de la filière nucléaire affole les calculettes… et entrave les résistances. « L’important pour l’Andra, c’est moins de coloniser l’espace que de coloniser les esprits », dénonce un opposant. Reportage.

Par Jérôme Thorel

Ça bouge !

Mobilisation le 5 juin contre l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure

Le projet de Centre industriel de stockage géologique (Cigéo), à la lisière de la Meuse et de la Haute-Marne, prévoit d’enfouir dans le sous-sol de la commune de Bure, à 500 mètres de profondeur, les déchets les plus radioactifs des centrales nucléaires françaises. « Laisser faire Cigeo, c’est préparer la mutation imposée et totale de tout un territoire de vie... C’est ouvrir la porte au risque permanent et à une contamination radioactive invisible mais inéluctable », dénoncent les opposants. Ils appellent à une grande journée de mobilisation le 5 juin pour « protéger un territoire menacé par l’Etat et les lobbys du nucléaire qui veulent nucléariser totalement la région ».

Par Collectif