Transition

Alternatives aux pesticides : une semaine pour s’informer et agir du 20 au 30 mars

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par Nils Hollenstein

Coordonnée par l’association Générations futures, la Semaine pour les alternatives aux pesticides revient pour sa 18e édition. L’occasion de sensibiliser, mais aussi de réaffirmer la place de ces alternatives dans la transition écologique.

Affiche officielle de la Semaine pour les alternatives aux pesticides
Affiche officielle de la Semaine
Déclinée localement via divers évènements du 20 au 30 mars.

Connaissez-vous le purin de fougères ou de feuilles de rhubarbe ? Ces préparations naturelles font partie des alternatives aux pesticides de synthèse non encore autorisées en France, alors que l’idée fait son chemin et que certaines préparations dites « peu préoccupantes », elles, le sont depuis peu. C’est aussi pour une plus grande reconnaissance de ces préparations que se bat l’association Générations futures à travers un évènement annuel : la Semaine pour les alternatives aux pesticides.

Organisée chaque année depuis 2005, cette semaine vise à sensibiliser et fédérer autour des nombreuses alternatives aux pesticides existantes. Et ce d’autant plus que les pesticides de synthèse sont présents au quotidien. Majoritairement utilisés dans l’agriculture, ils peuvent se retrouver dans les espaces verts des collectivités mais également dans les jardins des particuliers. Leurs cousins, les « biocides » trouvent, eux, de multiples usages comme dans les anti-parasitaires pour animaux de compagnie.

De multiples évènements seront proposés durant dix jours, partout en France tant en plein air qu’en intérieur, voire parfois en ligne. Conférences, débats, projections, balades, marchés, ateliers de cuisine... Le choix sera large et dépendra des bonnes volontés locales. En effet, chaque acteur du territoire peut décider d’organiser un évènement via les outils fournis par Générations futures sur son site.

Cette semaine devrait prendre place sous un constat commun : « L’urgence de promouvoir, plus que jamais, les alternatives aux pesticides. » C’est que l’année 2023 inquiète les organisateurs de cet évènement entre « pressions et discours passéistes de la part des lobbies et filières agroalimentaires » dans le cadre de discussions tant au niveau européen que national.

« Il est grand temps de dépasser les discours attentistes qui nous font perdre trop de temps ! Nous ne voulons plus laisser les détracteurs des systèmes alternatifs, comme l’agriculture biologique, tergiverser et freiner le changement indispensable auquel beaucoup aspirent. Les agriculteurs et l’ensemble des filières doivent être soutenus et accompagnés vers ces changements, c’est là le sens de l’avenir », affirment les associations organisatrices.

Pour plus d’informations sur le programme, voir le site de l’évènement.

Nils Hollenstein

Photo de une : ©Augustin Campos