Nucléaire - page 9

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Écologie

Tchernobyl : les malades de la thyroïde veulent en finir avec l’omerta en France

Palpitations, agressivité, prise de poids, fatigue constante, problèmes de libido, dépression, fausse couche... De plus en plus de citoyens français se voient diagnostiquer, après un long parcours médical, un problème thyroïdien. L’Association française des malades de la thyroïde mène un long combat pour faire reconnaître le rôle de la catastrophe de Tchernobyl dans l’augmentation de ces pathologies. Après plusieurs échecs judiciaires, 30 ans après la catastrophe nucléaire, l’association vient de publier une bande dessinée pour mettre en lumière la gestion désastreuse en France de l’après-Tchernobyl et l’omerta des autorités publiques sur les risques pour la santé.

Par Sophie Chapelle

Écologie

Fukushima : « Tous les efforts sont faits pour nettoyer les terres et les esprits, mais rien n’est réglé »

Trente ans après la catastrophe de Tchernobyl, comment gère-t-on les suites d’un accident nucléaire ? A Fukushima, les autorités veulent faire revenir les populations déplacées, en rouvrant les zones évacuées et en misant sur l’amnésie des citoyens. Une mascarade que dénonce Cécile Asanuma-Brice, sociologue française qui vit au Japon : le taux de cancer de la thyroïde a été multiplié par 50 chez les moins de 18 ans.

Par Cécile Asanuma-Brice

DébatsEnquête

Qui paiera pour Areva, le « champion » nucléaire français au bord de la faillite ?

8 milliards d’euros de pertes en quatre ans, une dette qui enfle, des chantiers dont les coûts explosent, à l’instar de celui de l’EPR à Flamanville ou d’une usine de combustible au plutonium aux Etats-Unis, des erreurs stratégiques sur fond de corruption… qui paiera la note du fiasco Areva ? Les salariés du groupe, en France mais aussi en Afrique, seront les premières victimes de la crise. La sûreté des installations nucléaires risque également d’en pâtir. Ainsi que le portefeuille des contribuables pour financer un futur démantèlement. C’est ce que révèle notre « véritable bilan annuel » d’Areva.

Par Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)

DébatsEnquête

Pollutions, dividendes, grands barrages, lobbying : GDF-Suez change de nom mais ses mauvaises pratiques demeurent

Le groupe énergétique Engie – ex GDF Suez – vient d’être choisi comme l’un des sponsors officiels de la conférence sur le climat (COP 21) qui aura lieu en France fin 2015. Et s’affiche volontiers comme un champion de la transition énergétique. Pourtant, seuls 4% de la production d’énergie du groupe sont issus de sources renouvelables. Ses grands barrages amazoniens, présentés comme une énergie « verte », sont fortement critiqués. La stratégie du groupe privilégie toujours les intérêts financiers à court terme des actionnaires, dont l’État français. En attendant, les tarifs du gaz explosent et les centrales au charbon d’Engie figurent parmi les plus polluantes du monde. C’est ce que révèle notre rapport alternatif.

Par Ivan du Roy, Olivier Petitjean (Observatoire des multinationales)