OGM

Articles

Ça bouge !

Une marche mondiale contre Bayer, Monsanto & co pour « exiger un changement radical du système agricole »

Un jury californien a condamné le 13 mai le groupe allemand Bayer, propriétaire du Roundup, à verser plus de 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) de dommages à un couple, reconnaissant ainsi que l’herbicide est à l’origine de leur cancer. C’est le troisième jugement d’affilée aux États-Unis que perd Bayer. Le groupe allemand, qui a racheté Monsanto l’an dernier, doit faire face à plus de 13 400 actions en justice outre-Atlantique. Une marche mondiale contre Bayer-Monsanto est prévue ce 18 mai. Des actions sont déjà annoncées dans une trentaine de villes en France. Basta! relaie l’appel.

Par Collectif

Ça bouge !

« OGM cachés » : des faucheurs volontaires en procès à Dijon

En novembre 2016, 67 faucheurs volontaires ont neutralisé des parcelles d’essai de colza génétiquement modifié de l’entreprise Dijon-Céréales, en Côte-d’Or. Ces colzas ont été mutés pour résister à un herbicide et sont considérés comme des « OGM cachés ». 36 de ces faucheurs sont convoqués au tribunal de Dijon ces 5 et 6 avril, mais tous sont solidaires et demandent à comparaître. Basta! relaie un appel collectif à venir les soutenir.

Par Collectif

Débats

L’écologie version Macron : les contradictions permanentes de l’ancien ministre devenu candidat

Emmanuel Macron a enfin dévoilé son programme. Généreux en mots grandiloquents supposés incarner le changement, Emmanuel Macron affirme vouloir « changer de logiciel » et opérer une « transformation radicale », notamment en matière de transition écologique. Son « nouveau modèle de croissance » ressemble pourtant à ce qui se pratique depuis plusieurs décennies. Un modèle saupoudré de quelques apparentes mesures écologiques, sur la pollution atmosphérique ou les gaz de schiste, qui contredisent les politiques menées par le candidat lorsqu’il était ministre, à peine quelques mois plus tôt. Une analyse pour ouvrir le débat.

Par Maxime Combes

ÉcologieAgriculture

De la Françafrique à la corruption : les dessous de la filière coton au Burkina Faso

Malgré le départ de l’entreprise Monsanto du Burkina Faso, le quotidien des milliers de producteurs de coton burkinabè reste soumis au pouvoir jugé excessif des sociétés cotonnières. Le deuxième volet de cette enquête révèle la manière dont les sociétés cotonnières et l’Union des producteurs de coton du Burkina exercent un contrôle et une domination permanente sur les cultivateurs. Le monopole dont disposent les décideurs burkinabè sur la filière, ainsi que l’héritage de la colonisation française et de sa Compagnie française pour le développement des fibres textiles, donnent encore aujourd’hui aux producteurs le sentiment d’être des serfs modernes.

Par Abdul Razac Napon, Mien De Graeve, Wouter Elsen

ÉcologieAgriculture

Comment le coton OGM de Monsanto s’est transformé en fléau pour les paysans du Burkina Faso

Au Burkina Faso, les jours de Monsanto sont comptés. La multinationale se retire du pays. L’introduction de son coton OGM en 2009 ne s’y est pas vraiment passée comme prévu : présentée comme une solution miracle aux attaques de ravageurs, la nouvelle variété a surtout fini par ravager la qualité et la réputation du coton burkinabè. Mais le géant agro-chimique n’est pas seul en cause : à l’heure d’établir les responsabilités, les autorités locales sont en première ligne. Basta! publie en exclusivité une enquête en trois parties sur la filière du coton transgénique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Première étape : comment la firme américaine a réussi à y vendre son coton transgénique.

Par Abdul Razac Napon, Mien De Graeve, Wouter Elsen

Ça bouge !

Un nouveau journal pour assurer une veille citoyenne sur les OGM

L’association Inf’OGM suit depuis 16 ans l’actualité mondiale liée aux OGM et aux semences. Elle enquête et publie une information accessible à tous sur ce sujet souvent complexe. Inf’OGM vient de lancer un appel pour financer la nouvelle formule de son journal, à un moment où de nouvelles techniques de modification du génome arrivent sur le marché et pourraient échapper à toute réglementation. Basta! relaie son appel à soutien.

Par Collectif