18 février

« Gaza dans l’objectif » : une soirée de soutien aux journalistes palestiniens

18 février

par Rédaction

Reporters solidaires, collectif de journalistes mobilisées pour soutenir leurs pairs à Gaza, défendre la liberté de la presse et la sécurité des travailleurses de la presse, organise une soirée de soutien le 18 février à Paris.

« Jamais un conflit n’avait été aussi mortel pour la profession de reporter », souligne Mediapart en introduction d’un vaste travail sur 81 journalistes tués à Gaza et au Sud-Liban depuis la guerre démarrée le 7 octobre 2023.

« Depuis le 7 octobre, 123 journalistes et travailleusesrs des médias ont été tuées lors des bombardements israéliens sur la bande de Gaza ou par des tirs directs qui les ciblaient, rappelle Reporters solidaires, collectif de journalistes mobilisées pour soutenir leurs pairs à Gaza, défendre la liberté de la presse et la sécurité des travailleurses de la presse. Les journalistes travaillent dans des conditions terribles et traumatisantes. Ce sont aussi des personnes civiles déplacées de leurs foyers avec leur famille. Leur matériel est détruit : appareils photo, ordinateurs portables, téléphones. Par conséquent, ils et elles ont des besoins financiers importants pour se rééquiper et racheter disques durs, cartes e-sim, etc. »

Pour permettre à leurs confrères et consœurs de continuer le travail et de raconter la situation sur le terrain, le collectif Reporters solidaires organise une soirée de soutien le dimanche 18 février, au Hasard-Ludique, à Paris (128 av. de Saint-Ouen, métro Guy-Môquet). Au programme, de 17 h à 20h30, des projections de court-métrages, musique, débats, lecture de poésie et initiation à la danse Dabke.

Tous les fonds récoltés au cours de la soirée seront reversés à Arab Reporters for Investigative Journalism (ARIJ) pour leur collecte « The Coverage Must Continue. Support Gaza’s Journalists ». L’entrée est à prix libre, à partir de 5 euros.

« À l’heure où l’étau se resserre sur la population palestinienne, où plus de 33 000 personnes ont été tuées, où le blocus médiatique est plus fort que jamais (au fur et à mesure que les journalistes sont tués ou perdent tout moyen de travailler, sont exsangues et affamés comme le reste de la population), il est encore plus important pour nous apportions notre soutien à ces journalistes », écrit le collectif.

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