Pharma Papers

Lobbying et mégaprofits :
tout ce que les labos pharmaceutiques voudraient vous cacher.
Laboratoires pharmaceutiques,
lobbying et mégaprofits

Le mégabusiness des labos

Mis en ligne le 16 janvier 2019

En quelques décennies, les laboratoires pharmaceutiques sont devenus des géants financiers dont la stratégie est désormais largement dictée par Wall Street. Depuis 1999, ils ont engrangé plus de 1000 milliards de bénéfices, dont 90 % sont allés directement dans les poches de leurs actionnaires. Dans cette course aux milliards, les besoins des patients et la santé publique sont passés depuis longtemps au second plan.

1000 milliards d’euros de profits en vingt ans : comment les labos sont devenus des monstres financiers

En trente ans, l’industrie du médicament est devenue une machine à siphonner des milliards d’euros et de dollars pour les redistribuer aux marchés financiers.

Quand les labos abandonnent leur mission de santé publique pour ressembler à Nike ou Apple

Recours à la sous-traitance, priorité au marketing, internationalisation de la production… Les laboratoires pharmaceutiques ressemblent de plus en plus à des multinationales « comme les autres ».

De fusions en licenciements massifs, de rachats en délocalisation, comment Sanofi est devenue « Big Pharma »

Le labo français Sanofi illustre le mouvement de financiarisation et de concentration qu’a connu tout le secteur pharmaceutique.

Une industrie dopée au « secret des affaires »

Le secret et le contrôle des informations sensibles sur les médicaments sont au cœur même du modèle commercial de l’industrie pharmaceutique.

Derrière les profits des labos, un soutien financier multiforme des pouvoirs publics

Depuis le soutien à la recherche jusqu’à la prise en charge des dépenses de santé, une proportion importante des profits de l’industrie pharmaceutique provient en dernière instance des contribuables et des assurés sociaux.

Quand les revenus du médicament atterrissent dans les paradis fiscaux

Non contents d’accumuler les profits sur le dos des pouvoirs publics et de la sécurité sociale, les laboratoires pharmaceutiques sont également passés maîtres dans l’art de l’optimisation fiscale.