Pourquoi utiliser l’écriture inclusive ? - commentaires

Pourquoi utiliser l'écriture inclusive ?

Attention aux clichés et aux simplifications. Il n'y a pas que les gens de droite qui refusent l'écriture inclusive. Je n'ai jamais été de droite, je suis Basta depuis longtemps, j'ai donné plusieurs fois pour soutenir cet excellent média, et je n'ai jamais aimé cette forme de militantisme typographique qui déforme notre langue en la rendant illisible et imprononçable.

Je comprends que l'on veuille réformer la grammaire pour mettre fin à cette règle du masculin qui l'emporte sur le féminin. Il existe une forme grammaticale qui a été en vigueur autrefois : l'accord de proximité. On accorde le verbe avec le genre le plus proche du verbe. « Jean et Sylvie sont allées au parc. » « Sylvie et Jean sont allés au parc. » C'est simple, équitable et lisible et cela évite que notre langue ne ressemble à un langage informatique.

Pourquoi utiliser l'écriture inclusive ?

Flaubert relisait ses manuscrit dans son « gueuloir » afin d'entendre son texte.
Oui entendre car pour lui l'ecriture était avant tout une oralité.
Aucune dissonance n'était permise.
Aussi l'écriture inclusive lui sérait apparue comme une horreur absolue.
l'argument de l'impact du langage sur le mode de pensée des locuteurs est douteux ,car selon Steven Pinker psychologue évolutionniste il n'y a aucune preuve scientifique.
plus qu'une avancée féministe ,l'écriture inclusive est une graphie militante imposée.

Pourquoi utiliser l'écriture inclusive ?

j'imagine Proust réécris en écriture inclusive (en édition de poche certaines phrases font déjà 9 pages !) ou alors les textes délirants et loufoques de Hunter Thompson : le gâchis ...

Pourquoi utiliser l'écriture inclusive ?

Si la formulation est inclusive, du coup on n'a pas besoin d'écriture inclusive : l'écriture rendrait compte simplement l'inclusivite de la formulation, non ? Il me semble que parler d'écriture inclusive c'est parler d'une écriture qui se distingue de l'oralité : juif-ve ou né(e) sont des formes réservées à l'écriture et posent problème à la lecture à haute voix. Si les tests effectués sur les efforts des lecteurs devant une écriture inclusive montrent que ça ne pose aucun problème aux personnes qui savent déjà lire avec un peu d'habitude, je doute qu'il en soit de même pour les personnes qui ont des difficultés ou en cours d'apprentissage. Poussons plutôt l'écriture simple (et même avec une orthographe drastiquement simplifiée tant qu'à faire) d'une formulation qu'on apprendrait à rendre inclusive.

Pourquoi utiliser l'écriture inclusive ?

"on utilise le « né(e) le » dans des documents administratifs. Et quel symbole de mettre entre parenthèses le féminin ! " Et lorsqu'on doit inscrire le "2" du numéro de sécurité sociale quand on est une femme : là, aussi, quel symbole !!! Cela a, pour moi, toujours sonné comme une assignation à demeurer derrière, au second rang. Pourquoi pas "F", "M", "I" ?...