« C’est incroyable qu’on n’ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s’inquiètent - commentaires

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

J'aime beaucoup le titre « C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » ... mais en fait nous avons déjà eu 2 fusions , les 2 fois à St Laurent des eaux, à chaque fois avec une minoration voire une omerta totale sur l'événement. Le traitement même de ces accidents laisse planer un doute sévère sur la véracité des infos diffusées par EDF.
Par ailleurs, les centrales ont été conçues et construites pour des durées de vie bien précises, un véhicule qui ne passe pas au contrôle technique est systématiquement passé à la casse, le risque est réel même s'il est somme toute limité ; pour une centrale, il semble difficile de comprendre techniquement les bases du raisonnement.
Il nous faut croiser les doigts pour que ça tienne encore un peu, les ENR arrivent à grands pas et la sortie de tous les projets qu'ils soient solaires, éoliens ou de biomasse à des prix bien inférieurs à ceux des énergies fissiles laissent à penser que nous ne sortiront pas du nucléaire, ... il sortira de lui même faute de rentabilité comme c'est déjà le cas aux USA. L'objectif 100% à l'horizon 2050 est réaliste techniquement ... si nous n'avons pas à perdre 2 ou 3 points de PIB du fait d'un Fukushima à la française.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

– l'arrêt est la priorité
– http://vmc.camp/2016/08/23/que-faire-des-dechets-nucleaires/
– Montrer les déchets et leur dangerosité à proximité permet de faire prendre conscience à la population environnante pour en produire moins voir pas du tout et prendre conscience de cette fameuse sectorisation du travail qui ne permet pas de voir toute la chaîne. Les fameuses « externalités sociales et environnementales » des économistes.
– Oui produire des déchets qui ne peuvent repartir dans le cycle du vivant est un crime, un biocide.
– La vue anti nucléaire « et son monde » grandie dans l'opinion grâce à la défense des territoires à laquelle s'attachent les jeunes et les habitants, leurs soutiens qui ont compris que l'on doit les protéger pièce par pièce et qui rejoignent les luttes autochtones dans les autres pays. En cela c'est une victoire, une petite bataille certes sur la guerre des idées qui n'est pas jouée à l'avance. Il est encore temps.

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Bien, ce petit jeu peut durer longtemps sur la toile mais cela ne résoudra en rien notre principal problème que vous éludez avec brio : l'arrêt immédiat.

Je réponds poliment encore une fois et rappelle que nous parlons d'un crime contre l'humanité.

– Il n'y a pas de solution pérenne ou viable aurai-je du rajouter. (des infos sur le site de Bure ici : http://burestop.free.fr/spip/spip.php?article664

– ces « 500m de roches » ne garantissent en rien l'étanchéité ni la sécurité des habitants voir lien ci dessus. Surtout sur une période aussi longue.
– on parle de « bunkers » semi enterrés sur les sites où les déchets sont produits car les déchets devront être accessibles à tout instant pour vérifier leur état (contrôle visuel, mesures de points chauds etc et pouvoir être déplacé en cas de pépin interne (point chaud) ou externe (inondation etc))
– Il y aura toujours des problèmes d'étanchéité, c'est bien comme vous dites « un problème total sans réponse positive »
Vous choisissez ce que vous voulez, j'imagine que comme le reste on ne nous a pas demandé notre avis depuis très longtemps, c'est aussi le « problème total » surtout en « démocratie ».

– « sur la solution la moins pire et de loin » on doit substituer le « et de loin » par « et de près » car plus les déchets sont proches de ceux qui les produisent, plus ils s'obligent à ne plus en produire.

– « dans les deux cas on finance sur nos factures » Non si vraiment les déchets, la recherche et développement et tout le processus depuis le pillage de l'uranium au Niger, les pb de santé etc étaient sur la facture, le prix du Kwh atteindrait la planète Mars. C'est aussi pour cela que se sont le « réseau Vulcanus » qui doit être jugé et condamné à payer et aussi pour crime.

– On est pas en « défaite contre Edf » on est en victoire contre l'État nucléaire et pour la vie en bonne santé sur terre, mais c'est pas finie et la lutte continue.

Jean-Yves Peillard
http://bellaciao.org/fr/spip.php?article159086

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Je trouve les réactions sur cet article étonnante. Déjà, Basta affiche très clairement que c'est la vision - et donc les opinions - des techniciens. L'article ne se décrit pas comme porte-parole de la filière, mais de techniciens. Dont beaucoup sont d'accord si j'en crois les commentaires.

Ensuite, dommage de ne pas élargir sur le cœur de sujet : le nucléaire n'est pas une solution d'avenir ! Pourquoi investir dans une énergie écologiquement catastrophique ? Je ne comprends pas ce monde où ça ne gêne personne d'enfouir des déchets radioactifs à 500m sous terre, en espérant que les générations futures sauront les recycler proprement dans quelques centaines d'années. Je ne comprends pas le propos d'« énergie très sûre » : c'est comme l'avion, super sûr, sauf qu'en cas d'accident, ça tue ou rend malade des milliers de personnes et des hectares de terrains - terrains déjà dévastés en sous-sol par les déchets, donc. A la différence des avions, les investissements nécessaires de sûreté ne m'ont pas l'air optimal.

Bref, je ne me cache pas d'être fondamentalement anti-nucléaire, et je n'ai jamais lu un seul avis des pro-nucléaires qui ne soient convaincants dans la durée !

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Des syndicats en voie de disparition, HEUREUSEMENT ! Dites-vous ?Spécialiste ou non, il semblerait bien que ce soit VOUS qui soyez aigri.... Le jour où on aura un problème grave, et cela arrivera, ne vous en déplaise, vous ferez comme tout le monde : n'importe quoi pour sauver votre peau, sans grand succès. Allons allons,les centrales nucléaires, entretenues ou non, sont un danger pour la planète. Arrêtez de nous servir des balivernes. Ceci dit, bonne journée.

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Interrogations légitimes.
Un seul mot pour vous répondre « s'informer ».
Non pas en lisant des ouvrages alarmistes, mais en prenant l'avis de spécialistes, qui présentent les faits factuellement.
Il existe d'excellent livres sur le sujet.
Par curiosité, aller faire un tour sur le site ASN.fr et prenez le temps de lire un avis technique, vous y verrez avec quel sérieux sont traité les problèmes, et ce ne sont pas des impressions de syndicalistes aigris, mais des éléments techniques et scientifiques.

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A vous qui remettez en cause cet article et les témoignages de salariés que vous traitez de « syndiqués à la CGT » (quelle horreur !), êtes-vous réellement de fervents partisans du nucléaire ou faites-vous partie du service Com d'EDF, payés pour traquer et dénigrer de tels articles et empêcher toute pensée critique sur cette question pourtant très grave ?

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Mais qui croire alors ?
Nous sommes tous des voisins de centrales ! Que doit-on faire ? Ses valises ou espérer pouvoir faire confiance ?
Le personnel est-il composé de fous suicidaires ?
J'ai croisé des anciens de Flamanville, il y a 2 ans. Ils sont à la retraite, en bonne santé et habitent à 2 pas de la centrale ! Dois-je en déduire qu'ils sont tous fous ? Ai-je fait un mauvais rêve ?
Qu'en pensais vous ?
Que doivent penser les Français (tous voisins d'une centrale !!!) ?

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En France quand on a 5 cm de neige, les usagers de l'autoroute sont bloqués par manque d'infos ! je vous raconte pas le bordel en cas de pépin nucléaire, on sera tous vitrifiés avant d'avoir pu réagir ! on a pas évolué depuis 1940 .

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Bien dit...!
Effectivement, comme je le disais, n'oublions pas que la création du poste d'ISR ( devenu IS = Ingenieur sureté ) dans les centrales nucléaires, est une action engagée suite a l'analyse de l'accident de TMI, pour apporter une approche « externe » à celles des opérateurs ...
Ce qui me choque les plus dans cet article, c'est que l'on puisse dire qu'une application informatique empêche le dialogue entre les metiers...!
Je suppose que ces opérateurs une fois sortis de leur salle de commande, communiquent avec leurs proches uniquement par courrier écrit à la main, et n'ont chez eux ni téléphone portable, ni ordinateur..
De même, on peut supposer que les journalistes ont écrit cet article a la main, en le faisant corriger au stylo rouge par leur rédacteur en chef, l'utilisation d'un traitement de texte avec correcteur d'orthographe empêchant certainement toute communication dans leur travail ?

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Cet article appartient à la catégorie « c'était mieux avant ».
C'est une vision terrain respectable, certes, mais très partielle.
Elle laisse croire que le fait de procédurer l'exécution des opérations, en particulier celles que l'on réalise les plus rarement (arrêt, redémarrage, mise en sécurité suite à un défaut) serait inapproprié.
Hélas un historique des incidents les plus graves du nucléaire, civil ou militaire, démontrent exactement l'opposé.
Dans tous les cas les décisions prises par les opérateurs ont été les erronées, conduisant à la catastrophe.
C'est ce qui a conduit justement la communauté internationale, à la suite de Threee Miles Island plus Tchernobyl à strictement procédurer la gestion des opérations standard comme de celles de traitement des déviations.
Certaines catégories de personnel s'en trouvent frustrées : c'est une réaction prévisible. Pour autant l'historique révèle toute la faiblesse de ces points de vue.

N'oublions pas qu'à Tchernobyl, lors de l'essai qui tourna à la tragédie que l'on sait, ce ne sont pas les techniciens qui manquaient mais simplement la présence d'un ingénieur en nucléaire, un des ces cadres connoté inutile, sinon parasitaire dans l'article, qui, lui, aurait compris ce qu'il se passait et pu prévenir le geste fatal qui conduisit l'irréparable. Au titre ce cette absence la bureaucratie avait aussi toute sa responsabilité, comme l'enquête l'a ensuite montré.

On pourra s'en convaincre en lisant « Maîtriser le nucléaire », sous-titré « sortir du nucléaire après Fukushima », excellent ouvrage de Jean-Louis Basdevant, qui lui sait de quoi il parle.
Loin de la culture de l'à-peu-près des plateaux TV et autres articles mono-sourcés il y explique pédagogiquement qu'une centrale nucléaire c'est une bombe nucléaire potentielle, dont les limites de stabilité obéissent à des conditions très strictes avec lesquelles personne, et surtout pas le personnel politique, ne devrait transiger.
Venant du monde des experts nucléaires reconnus il ne s'est pas fait que des amis avec cet ouvrage, non plus .
Il a participé à une émission que n'auraient sponsorisé ni EDF ni AREVA, non plus que l'ASN et dont l'archive est ici : http://terreaterre.ww7.be/we-japon-fukushima.html
ça vaut le temps qu'on y consacre, bien largement.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Cet article appartient à la catégorie « c'était mieux avant ».
C'est une vision terrain respectable, certes, mais très partielle.
Elle postule que le fait de procédurer l'exécution des opérations, en particulier celles que l'on réalise les plus rarement (arrêt, redémarrage, mise en sécurité suite à un défaut) serait inapproprié, voire dangereux : on ferait fi de l'immense savoir sédimenté dans des générations d'opérateurs.
Hélas ! un historique des incidents les plus graves du nucléaire, civil ou militaire, démontre exactement l'opposé.
Dans tous les cas les décisions prises par les opérateurs ont été erronées, conduisant de façon certaine à la catastrophe.

C'est justement ce constat qui a conduit la communauté internationale, à la suite de Threee Miles Island et peu après de Tchernobyl à strictement procédurer la gestion des opérations standard comme celles de traitement des déviations.

Certaines catégories de personnel s'en trouvent frustrées : c'est une réaction prévisible. Pour autant l'historique, sur la trentaine d'incidents graves recensés internationalement révèle toute la faiblesse de leur posture.

N'oublions pas qu'à Tchernobyl, lors de l'essai qui tourna à la tragédie que l'on sait, ce ne sont pas les techniciens qui manquaient mais simplement la présence d'un ingénieur en nucléaire, un des ces cadres connoté inutile, sinon parasitaire dans l'article, qui, lui, aurait compris ce qu'il se passait et pu prévenir le geste fatal qui conduisit à l'irréparable. Au titre ce cette absence d'expertise adéquate la bureaucratie avait aussi toute sa responsabilité, comme l'enquête l'a ensuite montré.

Venant du monde des experts nucléaires reconnus il ne s'est pas fait que des amis avec cet ouvrage.

Il a également participé à une émission décapante et non moins empreinte d'humour, que n'auraient sponsorisé ni EDF ni AREVA, non plus que l'ASN et dont l'archive est ici : http://terreaterre.ww7.be/we-japon-fukushima.html
Cela vaut largement le temps qu'on y consacrera.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Très bon article, long et bourré d'exemples que j'ai pu moi-même constater ou entendre au quotidien.

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Par votre commentaire vous démontrez que vous ne connaissez rien aux CNPE :)

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Pouvez-vous répondre très concrètement aux exemples avancés ? Pour ma part tout est incontestable.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

J'ai travaillé longtemps dans le nucléaire, d'abord à la mise en service puis à l'exploitation des réacteurs, comme ingénieur et responsable d'équipes.
Et j'étais plus souvent sur le terrain dont je connais les moindres recoins, que dans les bureaux.
J'affirme donc solennellement que le récit rapporté par Basta est une grossière caricature dressée par des personnes probablement aigries par leur situation professionnelle.
J'y reconnais les procédés du syndicat majoritaire, la CGT qui n'hésite pas à user de ce type de manipulations. Non pas qu'il n'existe pas des syndicalistes compétents et honnêtes, mais nous laissé (à tort) par le passé la CGT endoctriner des très jeunes embauchés à peine munis d'un CAP ; ils ont été nourris à la lutte des classes et à la haine du « chef ».
Pour ceux qui lisent ce texte avec effarement, sachez que ce problème est en passe d'être corrigé par le renouvellement des générations, recrutées plus tardivement avec bac ou bac +, et souvent avec une première expérience du monde du travail. Ces jeunes, pleins d'enthousiasme et de fierté, ne tiendront jamais ce discours de vieux grognards.
Sur le fond, je ne sais si c'est la volonté de nuire ou des lacunes graves dans la compréhension de l'exploitation qui ont fait déformer autant les sujets mentionnés. Je souhaite prendre quelques exemples :
– l'usage et le respect des procédures font partie du métier d'exploitant nucléaire. Ils sont le complément des nombreuses formations pratiques et théoriques que chacun doit suivre pour être « habilité ». C'est cet ensemble qui garantit la sûreté nucléaire, pas la débrouillardise que semble promouvoir l'un des interviewés.
– « OEEI » est bien un projet qui a permis de remettre à neuf (y compris les peintures !) les installations après 25 ans de fonctionnement. Ce n'est pas un gadget mais un moyen de renforcer la sûreté des centrales, car on est davantage attentif et respectueux des matériels quand ceux-ci sont en parfait état que quand ils portent des traces d'usure.
– quant à « phare et balises », projet d'optimisation budgétaire, il n'a jamais porté sur l'outil de production nucléaire, mais seulement les bâtiments tertiaires. Il a fourni aussi aux managers un tableau comparatif des effectifs entre usines, pour leur permettre de mieux gérer leurs recrutements. Car quand on est en charge d'une entreprise publique (c'était du moins la situation d'EDF il y a peu) on a le devoir de la gérer sans gaspiller l'argent du consommateur contribuable, tout en plaçant la sûreté nucléaire au premier rang des priorités.
Bref, ce texte semble rédigé par des personnes qui connaissent l'emplacement des machines et des escaliers mais ont mal compris les exigences de la sûreté nucléaire. Elles ont déformé à loisir (volontairement ou pas ??) des événements qu'elles ont vécus. Le tout avec une haine du patron qui ressemble fortement à celle entretenue par certains syndicalistes heureusement en voie de disparition ; une fois encore, ce jugement sévère ne porte pas sur le syndicalisme en soi, nécessaire et utile au fonctionnement de tout collectif professionnel, mais sur une dérive malsaine dont on peut espérer que les leçons ont été tirées.

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L'article semble avoir atteint son but.. .Donner du grain a moudre au puissant lobby antinucléaire. pour poursuivre son travail de démolition de cette industrie...
Finalement, on semble faire plus confiance aux propos de quelques personnels « aigris », qu'aux avis officiels de l'ASN, ou aux experts internationaux qui rapellent chaque année le bon niveau de sûreté des notre parc Nucléaire

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

L'ASN n'est qu'un organisme validant les décisions de EDF.
On le voit à chaque problème.. ils valident.
Il ne faut avoir aucune confiance dans les organismes de décisions de ce pays

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

« le scénario optimiste »,
c'est d'abord de prendre conscience de l'enjeu.
Que même si il y avait une chance sur un million qu'il y ait une catastrophe demain ; de quel droit joue-t-on à la roulette russe avec la vie et la santé de millions de personnes ?
En premier lieu, c'est aux techniciens qui vivent avec cette machine et ont même appris « à l'aimer » de l'arrêter dans les plus brefs délais, de ne pas la redémarrer, désobéir à tout autre prétexte que lui dicte sa conscience, son expérience, car ils ont la pleine conscience qu'ils perdent la main, et qu'ils sont les premiers responsables. Personne d'autre, les autres s'en laveront les mains comme ils l'ont fait ailleurs.
Il y a des tonnes d'argumentations prouvant cette imposture technologique et ce crime car c'en est un. Les plus de 400 personnes qui sont restées devant un monument de glace pendant 10ans, pourront expliquer leur motivations, la raison.
http://coordination-antinucleaire-sudest.net/2012/index.php?post/2017/04/29/Mise-en-demeure-de-l-ASN-par-une-initiative-du-MAIN-%3A-un-citoyen-r%C3%A9pond-par-lettre-ouverte-au-Pr%C3%A9sident-de-l-ASN
– http://www.gazettenucleaire.org/~resosol/contronucleaires/Energethique/Brokenchair%20ONU%20OMS.pdf
– https://fr.wikipedia.org/wiki/Independent_WHO

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Ils oublient de mentionner qu'ils ont obtenu 10% d'augmentation de salaire, par rapport aux autres services, pour prendre en compte « la spécificité » des métiers de la conduite...!!

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Etonnant certaines réactions : ne suis pas du tout un militant anti, mais personnellement je m'inquiète du risque généré par la gestion par les coûts.
Et une connaissance à moi, cadre dans le nucléaire me confirme cette dérive dans le management des organisations. Personnellement je ne trouve pas que cet article oppose les techniciens aux ingénieurs, mais décrit de manière pertinente une perte de sens sur la maîtrise globale et pointue de l'objet technique, avec toutes les conséquences qui pourraient en découler sur une activité à très haut risque. La description des changements permanents d'organisation du travail, avec à chaque fois pour objet non avoué de réduire les coûts, est édifiante.
l'externalisation est un fait, le « centralisme démocratique » du pouvoir de décision managérial au détriment de la connaissance du collectif de travail de proximité est aussi une réalité.

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Suite du message précédent. ..
La seconde catégorie d'ingénieurs qui semble être évoquée, pourrait être les CE (chefs d'exploitation) qui n'oublions pas a été mise en place dans les années 90, suite a un mouvement revendicatif. ....des opérateurs.. .!!

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@DROITDEREPONSE

Votre analyse de cet article rejoint tout à fait la mienne.
Il ne représente que seul point de vue, très partiel, et symptomatiques de la vision très très restreinte des opérateurs de ce qui se passe dans une Centrale...
N'oublions pas non plus que les ingénieurs dont ils parlent, les ISR (devenus les IS) ont été mis en place suite à laccident de TMI pour pallier justement a la vision parcellaire des opérateurs en SdC.

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J'ai bien lu cet article et c'est drôle mais j'ai eu l'impression tout du long d'avoir en face de moi un représentant de la CGT !
En effet j'ai fait 21 ans de conduite nucléaire et ce discourt je l'ai entendu des dizaines de fois et toujours par la même catégorie de gens qui parce qu'ils parlaient plus fort que tout le monde pensaient toujours avoir raison ...
En fait c'est beaucoup plus complexe que ça, oui en effet il y a certaines choses à revoir mais opposer par exemple les ingénieurs aux techniciens c'est ridicule, il faut des 2 bien entendu (d'autant que les opérateurs ne sont jamais seul à la prise de décision).
Souvent ce genre d'article est fait par des personnes qui n'ont pas tous les tenants et les aboutissants, ils voient une fuite qu'ils signalent un jour et 1 mois après elle est toujours présente et ça y est c'est inconcevable, on ne fait rien dans ces centrales etc... Mais il ne va pas aller voir où en est la demande de travaux (si il en a fait une parce que souvent je gueule « il y a une fuite » mais je ne fais rien pour que ce soit pris en compte) est-ce pris en compte par les différentes organisations, quelles sont les contraintes technique, le délai d'appro des pièces de rechanges ...
Bref comme à chaque article sur le nucléaire MEFIANCE c'est toujours délicat d'en parler en toute impartialité, les médiats aiment en faire des choux gras et ça devient vite un discourt de spécialistes.
En parlant de spécialiste encore une chose que je remarque souvent c'est qu'une personne se dit vite être spécialiste, en effet au sein même d'une centrale nucléaire j'entends des discours de gens qui affirment des choses totalement fausse mais comme eux ils travaillent en centrale ils savent ! (autant c'est juste le balayeur de la salle des machine sans vouloir dénigrer ce métier).

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Bonjour Merci enfin de lever le voile sur cette situation d'une extrême gravité. Les lecteurs assidus du Canard en on déjà eu vent via un informateur de l'ASN qui a dû être repéré. Le goût du travail bien fait au sein d'équipes soudées, apprenantes et partageuses n'est plus au programme. Que serait l'industrie allemande, sans ces qualités ? Notre système éducatif forme de plus en plus des perroquets pleutres et procéduriers, on les retrouve partout.

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Cet article n'est pas une Fake News, les exemples cités sont trop precis pour être inventés , ou retranscris d'un autre pays....
En plus, ce discours je l'ai entendu des dizaines de fois, en SdC, il est vrai que sorti du contexte, il peut paraître surprenant, voir inquiétant. ...
On sent bien que les intervieweurs ne connaissent pas du tout cette entreprise, et ont donc rapporté les mots de ces agents tel qu'ils les ont entendus, sans analyse, ni questions d'éclaircissement qui auraient méritées d'être posées. .

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Bel article ! 1977, j'ai participé, comme « rondier » puis pilote puis cds etc ... au démarrage du palier 900 du parc nucléaire. Je valide un point qui me semble fondamental de cet article, le contenu du travail des équipes de quart en lien avec les autres services et la prise de contrôle par les « ingénieurs » et LA procédure dans la fin des années 1980. Cette relation de travail, l'échange institué par le quotidien, le contact et l'interrogation permanente ont permis de surmonter des tonnes de difficultés et ont permis de coupler les machines au réseau, tout en formant des centaines et centaines d'agents de conduite (turn over de 25%/an dans les équipes). Ces agents pilotaient sans être ingénieur ce qui est unique au monde. La dégradation du travail, de l'organisation du travail ont, plusieurs fois, imposées à l'ASN de mettre des sites nucléaires sous surveillance parce que la sûreté nucléaire pouvait être mise en cause. Aujourd'hui retraité, j'ai observé et vécu la montée en puissance des critères financiers qui nous obligeaient en budgétisation de direction à faire des choix, souvent préconisés par Paris. L'industrie nucléaire n'échappe pas à cette financiarisation et cet article, quelles que soient ces imperfections, met en évidence combien le « métier », ses contenus, ses relations sont des socles pour durer. Quand je recrutais un agent de conduite, systématiquement, je cherchais à connaître chez lui, ou trop rarement elle, s'il fonctionnait avec des certitudes ou bien s'il/elle acceptait le doute, donc l'interrogation, dans son mode de travail. Ceci est fondamental. La procédure est nécessaire mais insuffisante. Elle n'est pas LA connaissance, c'est le reproche que je fais à pas mal d'ingénieurs.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Bonjour,
Je confirme cette situation totalement désastreuse de cette entreprise. D'ailleurs dans cet article, on y retrouve bien le jargon de la conduite.
On pourrait également en dire plus, développer, informer...
Mais tout cela pourrait faire l'objet d'un livre...
Je précise que je suis agent de conduite.

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Cet article est au mieux une traduction d'un article étranger transposé en France, au pire totalement inventé. C'est une grossière Fake News.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Et puis , pour rebondir sur l'exemple de la communication avec les services Chimie , que dirait le grand public, si il apprenait que des informations importantes pour la sureté, ne sont pas stockées s dans un outil informatique, et reposeraient uniquement sur des échanges oraux , avec tous les risques « facteur humain » que l'on connaît ( fatigue en fin de nuit, mauvaise compréhension, absence de tracabilite...).
En conclusion, article très intéressant mais qui mériterait une explication de texte factuelle. ..

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

@ERNS
Je suis un peu de votre avis, mais au travers de ces propos on retrouve bien la mentalité des anciens « de la conduite ».
Leur aigreur, et leur « refermement sur soi » son symptomatiques des conséquence de la vie en vase clos que sont le travail en salle de commande et la spécificité des équipes travaillant en 3×8.
Même si il y a du vrai dans leurs propos, comment peut t'on en 2018, réfuter la nécessité d'optimiser les ressources, maîtriser les depenses. ?

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Très étrange comme retour (fake news ?) surtout que ça ne ressemble pas du tout au process de gestion des centrales nucléaires française.

Aujourd'hui il n'y a que 2 opérateurs par équipe et sans chef qui gèrent le poste de commande donc si ces deux opérateurs prennent une décision il sont 100% responsable, demain ils seront 3 avec un chef mais uniquement à titre consultatif.
Pour le changement des pièces, ce sont d'autres ingénieurs qui valident, tout est écrit et obligatoire sous peine que les organismes de contrôle externe au centrale bloque la celle-ci.
Les formations de plusieurs jours des opérateurs est régulière accessible aux techniciens comme aux ingénieurs, l'initiale dure plus de 2 ans et peut être éliminatrice en cas de raté.

C'est assez bizarre... en septembre il y a des journées porte ouverte dans toute les centrales électriques de France (nucléaire, hydraulique, solaire, ...) avec une visite des bâtiments non critique, il y en a qui fera bien d'y faire un tour et poser des questions aux premiers concernés.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Cet article devrait être adressé à l'ASN, laquelle précisément analyse l'organisation interne des exploitants du point de vue de la qualité et de la sûreté.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Merci pour votre travail.
C'est franchement flippant, et la partie kafkaienne vraiment désolante.

« C'est incroyable qu'on n'ait pas encore fondu un cœur de réacteur » : des techniciens EDF s'inquiètent

Excellent article ! Merci beaucoup !