Un accident inédit révèle de graves dysfonctionnements en matière de sûreté nucléaire en France - commentaires

Un accident inédit révèle de graves dysfonctionnements en matière de sûreté nucléaire en France

Bonjour plus d'information sur les conditions de travail des salariés de la sous-traitance dans le nucléaire
Compétitivité, rentabilité, dividende ATTENTION #Transparence #Nucléaire Association MZC http://www.ma-zone-controlee.com Sous-traitance bafouée = Sûreté menacée 😟Dumping social = LOW-COST☢️
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Un accident inédit révèle de graves dysfonctionnements en matière de sûreté nucléaire en France

Bonjour Monsieur TALLENT,

Il est intéressant de voir comment vous décrédibilisez le message de Durandal en s'appuyant sur un argumentaire bidon (et je suis sympa de dire qu'il y en a un) qui joue sur le sens des mots...
Le fait de se cacher derrière un pseudo ne montre en aucun cas une forme de manipulation mais tout simplement l'envie de protéger sa boite mail de personnes comme vous qui se feraient un plaisir de débattre sur le sens d'un mot futile, par manque de connaissance dans le reste du domaine.

Bref, pour reprendre le message de Durandal, lors de maintenance (donc contexte de l'article et de l'incident présenté ici) le combustible dans le cœur est TOUJOURS déchargé dans la piscine de désactivation donc aucun risque de retour de réactivité n'est possible.
Oups, j'ai dit « aucun » , et là Monsieur TALLENT va se faire un plaisir de me reprendre en m'expliquant la définition des mots que j'emploie !
Mais oui, quand la piscine réacteur est déchargée, il n'y a AUCUN risque de surcriticité, au même titre que si on enlève le bois qui brule dans une vieille locomotive il n'y a aucun risque qu'elle démarre.
Le GV aurait pu fissurer le sol, il n'y aurait eu aucun rejet.

Les messages provocateurs, ce sont les personnes comme vous en sont à l'origine. Durandal n'a jamais avancé le fait d'être un « expert » dans le domaine, c'est simplement votre volonté de descendre les personnes un peu cultivée dans ce milieu qui vous pousse à inventer des arguments futiles.
Vous vous décrédibilisez, mais bon c'est vrai que vous au moins, vous assumez au moins votre ignorance sous votre vrai nom :) (mais malheureusement , ce n'est pas ça qui rendra vos propos plus instructifs...)

Bonne journée, et essayez par la suite d'appliquer vous même vos propres conseils !

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Merci pour l'article

Quand on parle du nuk en France il faut toujours s'attendre à un comité de défense , une équipe de supporters ,enfin une bande d'adeptes à la « religion » nucléaire .
La mauvaise foi est leur fond de commerce et leur culture est le mensonge ,l'opacité et le culte du secret !

Bien entendu qu'il n'y a pas de nucléaire sur puisque c'est la façon la plus dangereuse de faire bouillir de l'eau .
La sécurité nucléaire tiens donc du mythe .
L'histoire de Paluel s'inscrit dans le cadre des grands travaux pour prolonger le fonctionnement de ces dangereuses cocotte minutes .
Des milliards d'euros vont être engloutis dans la prolongation des vieux réacteurs alors que ça pourrait largement servir pour creer des installations d'ENR (énergie renouvelables) voir même de centrales Gaz à cycle combinée et à cogénération mais la France ne veut pas développer la cogénération ....
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/un-futur-incertain-pour-la-cogeneration-10117/

Sur l'histoire de Paluel, le communiqué du Rézo :
http://www.sortirdunucleaire.org/Chute-d-un-generateur-de-vapeur-de-465-tonnes-a-46780

Concernant la sous traitance,ça ne date pas d'hier et merci pour ton témoignage Guyiraud.
Il ya 11 ans un intérimaire du nuk sortait son livre après avoir « changer de camp »

http://www.sortirdunucleaire.org/Un-interimaire-du-nucleaire

Non seulement le nuk sur ne peut exister mais les conditions de sécurité se dégrade avec la sous traitance

http://www.nucleaire-nonmerci.net/les-travailleurs-du-nucleaire.html

Quand on voit la progression en matière d'ENR d'un pays d'Europe pas très riche tel le Portugal, ignoré par le pdg d'EDF, on mesure la bêtise et la folie des gestionnaires d'électricité inféodés à l'atome
https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/energies-renouvelables-quand-le-pdg-dedf-oublie-un-pays-modele-le-portugal-36116/

Juste à côté idem pour l'Espagne

Au delà de l'aspect sécuritaire le nucléaire est un abime dans lequel les dirigeants politiques français jettent l'argent publique.
Il y a donc deux bonnes raisons d'arrêter le délire nucléaire

Dans une véritable démocratie le nucléaire n'aurait aucun avenir !

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Eh oui beaucoup de travaux de sous traitance dans les diverses activités nucléaires depuis plus de 30 ans (prod d'uranium civil, militaire, HF et autres produits sympathiques , plus le traitement des déchets que vomi en continu cette industrie, chaussures , masque à gaz, vêtements contaminés outils and Co , débris d'anciennes installations, genre fours à uranium...etc ).
La sous traitance a commencé par les travaux les plus pourris, la décontamination et ça n'a cessé de s'étendre. Des interventions sur des incidents ou accidents, il n'y en avait pas mal et croyez moi , ça chômait pas .... là, plupart du temps les dangers sont inodores et sans couleur , rien de spectaculaire ,sauf quand les poissons des bassins de décantations ont tous le ventre à l'air ou que votre dosimétre electronique file les chiffres à vitesse grands V. Les ingénieurs EDF, je n'en ai pas trop vu là où ça crachait méchant, à part en train d'hurler de très loin, par contre des ouvriers sous traitants, se faisant traiter par eux comme la lie de la terre, j'en ai vu beaucoup plus.

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Bonjour Monsieur,

Comme toujours, lors d'une mise en évidence d'un dysfonctionnement gravissime de la sécurité, le lobby nous sert ses séides, sous pseudo ridicule.
Or il est important de préciser l'aspect totalement manipulatoire de l'intervention de "Durandal" :
Tout d'abord Durandal dit "Article ... qui comprend des erreurs". Or un seul "exemple est fourni". Usage, donc, inapproprié du pluriel ! Je cite : "il n'y a jamais de combustible dans la piscine du bâtiment réacteur". Bon, parole de soi disant expert. Mais :
« Le combustible situé dans la cuve au fond de celle-ci est évacué dans la piscine du bâtiment combustible voisin avant toute maintenance ».
Donc « jamais » signifie « quand il y a a maintenance ».
Étonnante méconnaissance du français pour un ... expert !
De plus il n'y a pas d'« erreur » dans l'article.
Merci, Monsieur, donc, d'éviter ces interventions provocatrices et arrogantes et, si vous me le permettez, totalement contre productive, à votre sens, bien sûr !
Gilbert Tallent

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Bonjour Yvan,

merci de votre réponse.
Pouvez-vous me contacter par mail (vous devez certainement y avoir accès).. Nous constituons un dossier ASN/IRSN dont « l'absence de souhait de réponse » nous intéresse beaucoup ;-)
Bien cordialement,
Gilbert Tallent

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Bonjour Gilbert,

Et merci de ne pas vous dissimuler derrière un pseudo pour poser vos questions. Selon nos informations, l'ASN a été informée de l'expertise, qui leur a été transmise, mais n'a pas souhaité répondre aux sollicitations du cabinet mandaté par le CHSCT. Toujours selon nos informations, ils n'ont pas assisté à la présentation de l'expertise auprès des salariés EDF de Paluel.
A notre connaissance, la chute du générateur de vapeur à Paluel est pour l'instant classé comme « événement significatif » par EDF, soit un niveau 0 sur l'échelle Ines (Échelle internationale des événements nucléaires), un évènement qui ne revêt « aucune importance du point de vue de la sûreté » car aucune surexposition à la radioactivité n'a eu lieu. L'ASN n'a pour l'instant pas changé cette classification.

Ivan du Roy, journaliste à Bastamag

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et bien sûr, on n'en trouve pas trace sur le site de l'autorité de sûreté nucléaire https://www.asn.fr/Controler/Actualites-du-controle/Avis-d-incident-des-installations-nucleaires
Moi, j'en suis presque à sauter le pas et à faire ma propre transition solaire.

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@Durandal, Fore et Baleer, je vous cite l'article que vous auriez lu de travers (à moins que ?), pour démonter vos fausses accusations sur ce bon article :

Comment avez vous la certitude que l'image de l'article a été retouché ? Il me semble que c'est une accusation gratuite, à moins que vous ne fassiez une démonstration crédible.

Comment pouvez vous dire que l'article ne vas pas au fond des choses en parlant de la multiplication de la sous-traitance ?
Cet article n'à pas vocation à remonter tout le fil de l'histoire économique d'EDF et du capitalisme pour expliquer que la multiplication de la sous traitance (qui est une conséquence de la libéralisation profitant aux capitalistes) est un mal.
Cela ne complique pas seulement l'organisation des chantiers, mais met sous pression et donc en péril les employés des sous traitants (qui ne peuvent plus respecter toutes les normes de sécurité, quand ce ne sont pas leur patrons que les en empêches), mais bien des populations entières sur de nombreuses années quant il s'agit d'accident nucléaires graves.

Enfin, contrairement à ce que vous soutenez l'article n'a jamais affirmé que le danger de fissure et de radiation provenait du combustible qui n'était pas dans la piscine, mais bien qu'il venait du générateur qui s'est effondré :

"Comment celui [le générateur] de Paluel a-t-il pu s'effondrer, mettant en péril la vie des travailleurs présents, endommageant les plateaux de protection de la « piscine » où le combustible nucléaire refroidit – piscine qui heureusement était vide à ce moment-là –, risquant de se fissurer et de laisser échapper la radioactivité accumulée ?"
"Une fissure aurait eu des conséquences dramatiques, laissant s'échapper la radioactivité accumulée à l'intérieur du générateur, l'eau y circulant ayant été en contact avec l'uranium."

Pour conclure, le travail d'enquête de la journaliste a été fait correctement :

"Nous avons pu consulter en exclusivité l'expertise indépendante diligentée à la demande des salariés suite à cet accident. Elle a été réalisée par un cabinet indépendant, l'Aptéis, à la demande du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) qui la présente ce 1^er décembre aux salariés d'EDF. Ses conclusions interrogent : la sûreté du nucléaire français est en jeu."

Cet article m'a rappelé ce blog indépendant de référence, sur "l'après" Fukushima :
http://www.fukushima-blog.com/
On peut y lire que les politiques et les industriels agissent de manière tout aussi irresponsable et trompeuses avant qu'après la catastrophe du 11 mars 2011.
Mais aussi prendre conscience des conséquences désastreuses sur les populations.

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Je partage l'avis de FORE. Le journalisme d'investigation est, à n'en pas douter, nécessaire. Mais il doit être plus rigoureux que, dans le cas présent, l'industriel à qui on fait des reproches (qui sont peut être mérités, je ne sais pas !).
Il y a eu un accident (fort heureusement sans autres conséquences que matérielles), il faut en trouver les causes (les enquêtes sont faites pour cela), en tirer les conséquences, et, si c'est nécessaire, désigner les coupables : là, c'est le rôle de la justice.
Dans un tel article, la journaliste en a dit trop ou trop peu. Pour moi, retraité de l'industrie qui ai géré de gros chantiers, y compris des levages lourds, avec le personnel de notre entreprise, mais aussi de nombreux sous-traitants), il y en a trop peu.
On ne peut pas se contenter de dire « le GV est tombé, le palonnier est tordu ». Les faits doivent être relevés dans une enquête technique contradictoire, étudiés, et une explication technique doit être exposée. C'est sans doute ce qui a été fait... mais j'aimerais lire du solide !
On ne peut pas se contenter de dire (ou rapporter) « c'est parce qu'il y a de la sous-traitance », « ils ne sont pas compétents », « on l'avait bien dit ».
Les journalistes font un métier, la communication, où je ne suis pas compétent : je vous fais seulement part de mes réactions à l'article

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Impressionnante désinformation, voire tromperie qui commence par une photo ou le panache de vapeur de la centrale (de Cattenom) est volontairement assombri (pour faire croire à de la pollution ?) à l'aide d'un logiciel de retouche...
Quand à M^me Weiler qui prétend que le générateur de vapeur aurait pu tomber sur le combustible nucléaire, c'est a-à se demander si elle a vraiment enquêté, puisque ledit combustible est entreposé dans un bâtiment annexe pendant le chantier. Oui, le chantier n'a pas été maîtrisé et l'affaire et sérieuse, mais NON il n'y aurait pu y avoir des morts par écrasement (car la règle en matière de levage est que personne ne séjourne jamais sous une charge, et en AUCUN CAS un accident radiologique (quand bien même le générateur se serait « fissuré », il partait au rebut). Le journalisme d'investigation est très important, la menace sur les journalistes comme Elise Lucet est préoccupante, mais M^me Weiler nuit à la profession par son manque de sérieux.

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Article sans grande mesure, malheureusement, et qui comprend des erreurs (ex : il n'y a jamais de combustible dans la piscine du bâtiment réacteur. Le combustible situé dans la cuve au fond de celle-ci est évacué dans la piscine du bâtiment combustible voisin avant toute maintenance). On prend les arguments des anti, ceux des contre, deux/trois témoignages bien choisis, on mélange et ça fait un bon article militant... Et vous n'allez pas au fond des choses. Il faudra un jour évoquer ce qui a entraîné désorganisation, sous-traitance et risques industriels : 1- la dérégulation communautaire du secteur de l'énergie et 2- l'injection massive de subventions publiques en faveur des ENR. L'énergie n'a plus de « vrai » prix. Tout le reste en découle.

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Bonjour Nolwenn Weiler,

je vous remercie pur votre article très détaillé et remarquable.
J'ai besoin d'une information à laquelle vous avez partiellement répondu à Alain.
Vous précisez à la fin du billet : « l'Autorité de sûreté du nucléaire n'a pas souhaité répondre à l'expertise ni écouter sa restitution ... ». Nous aimerions savoir :
1) comment ils ont été informés et invités.
2) Si vous avez des précisions sur la saisine de l'expert indépendant par le CHSCT et de l'information fournie à l'ASN.
Merci de votre réponse.
Bien corialement,
Gilbert Tallent

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Une enquête et un papier remarquables, sur un sujet essentiel. Bravo Nolwenn ! Ce n'est que sur Basta que l'on peut être ainsi informé sur une question (et une menace) aussi grave.
François Gèze

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Bonjour Alain

Merci de votre remarque. Le terme de « restitution » désigne le moment où une expertise commandée par un CHSCT est synthétisée oralement aux salariés par les experts. On leur « restitue » un savoir, en partie tiré de leurs connaissances, puisque parmi les sources des experts on trouve des observations en situation de travail et de nombreux entretiens avec les salariés. Est-ce plus clair ?
Bien cordialement

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Vous dites que le rapport a été RESTITUÉ aux salariés, ce qui sous-entend qu'ils l'ont écrit mais plus loin vous écrivez qu'il a été fait par un cabinet indépendant. Ce n'est pas clair !