Pourquoi et comment faire des marchés financiers le nouveau foyer des luttes sociales - commentaires

Pourquoi et comment faire des marchés financiers le nouveau foyer des luttes sociales

Chez nous, en agriculture, on a un exemple spectaculaire du modèle. De petite structure (en nombre de personne) ont vu progressivement disparaître la valeur ajoutée de leur fonction et de leur travail. Elle est partie vers la distribution, la transformation puis la spéculation. La PAC de 1992 a définitivement signer la main mise des marchés sur le prix à la production puisque c'est les 10 % d'échange sur la bourse de Chicago qui fixe le prix mondial.
Les agriculteurs, des entrepreneurs, écoutent encore les mantras de toute une profession sur la productivité. Ils n'ont aucune chance dans cette course face aux grandes plaines de l'Est de l'Europe ou du Middle Ouest. Ils sont juste devenus le lieu de passage de sommes très importante destinées à l'amont et à l'aval.
Avec 0.03 € de blé dans une baguette de pain, la productivité n'a plus aucun sens.
L'une des chance de s'en sortir est de redemander à la population, le rôle qu'elle veut qu'on tiennent et la mettre en face de ses contradictions entre ses habitudes d'achats et sa demande.
Écoutez ce que dit Sophie Devienne sur les États-Unis

Sophie Devienne : Agroéquipements et système agricole, regard sur les États-Unis
par L'Atelier Paysan

https://www.youtube.com/watch?v=f5C9HLeo11E

Pourquoi et comment faire des marchés financiers le nouveau foyer des luttes sociales

« À mon avis, ce n'est pas un retour au prolétaire d'antan : le prestataire de tâches constitué par le capitalisme de plateforme ne correspond pas à l'ouvrier payé à la tâche du 19^e siècle. »

En effet, ce n'est pas au 19^e siècle, mais bien avant que la loi travail veut nous ramener, c'est parce que les ouvriers se sont regroupés qu'ils ont pu exister en tant qu'individus.
Avant de vendre leur force de travail les ouvriers n'existaient pas, ils étaient invisibles : c'est le donneur d'ordre (propriétaire lucratif actuel) qui negociait un prix avec le marchandeur (petit patron) qui lui se débrouillait pour faire fabriquer l'ouvrage à sa famille d'abord (femmes et enfants) puis des ouvriers. Le donneur d'ordre ne voulait surtout pas entendre parler du comment et dans quelles condition était fabriquer l'ouvrage, il ne voulait surtout pas la responsabilité d'un employeur.
La loi travail actuele ne fait pas autre chose, les employeurs ne veulent plus entendre parler d'emploi(si tant est qi'lis l'ait souhaité, un jour).
Enfin, je trouve l'alternative un peu maigre, MF est encore dans le « contre », s'il aborde les coopératives, je préfère l'idée de copropriété d'usage de l'outil de travail, qui soustend le concept de producteur de valeur économique, au revenu de base, je préfère un vrai outil d'émancipation qu'est le salaire à vie financé par la cotisation, enfin les propriétaires lucratifs ne veulent plus être employeurs..., nous pouvont faire sans eux, nous l'avons montré en France dans les années 50 à 70, nous avons financé les construction d'hopitaux, de collèges et de lycées sans recourir au crédit, mais par la subvention,
MF est encore dans la religion capitaliste..., et moi je préfère désormais une lutte pour un « oui »

Pourquoi et comment faire des marchés financiers le nouveau foyer des luttes sociales

En effet, ce n'est pas au 19^e siècle, mais bien avant que la loi travail veut nous ramener, c'est parce que les ouvriers se sont regroupés qu'ils ont pu exister en tant qu'individus.
Avant de vendre leur force de travail les ouvriers n'existaient pas, ils étaient invisibles : c'est le donneur d'ordre (propriétaire lucratif actuel) qui negociait un prix avec le marchandeur (petit patron) qui lui se débrouillait pour faire fabriquer l'ouvrage à sa famille d'abord (femmes et enfants) puis des ouvriers. Le donneur d'ordre ne voulait surtout pas entendre parler du comment et dans quelles conditions était fabriqué l'ouvrage, il ne voulait surtout pas la responsabilité d'un employeur.
La loi travail actuelle ne fait pas autre chose, les employeurs ne veulent plus entendre parler d'emploi(si tant est qi'lis l'ait souhaité, un jour).
Enfin, je trouve l'alternative un peu maigre, MF est encore dans le « contre », s'il aborde les coopératives, je préfère l'idée de copropriété d'usage de l'outil de travail, qui soustend le concept de producteur de valeur économique. Au revenu de base, je préfère un vrai outil d'émancipation qu'est le salaire à vie financé par la cotisation, enfin les propriétaires lucratifs ne veulent plus être employeurs..., nous pouvont faire sans eux, nous l'avons montré en France dans les années 50 à 70, nous avons financé les constructions d'hopitaux, de collèges et de lycées sans recourir au crédit, mais par la subvention.
MF est encore dans la religion capitaliste..., et moi je préfère désormais une lutte pour un « oui »

Pourquoi et comment faire des marchés financiers le nouveau foyer des luttes sociales

La résistance à la loi travail s'effrite comme prévu par Macron et les centrales syndicales.La mobilisation solidaire entre salariés inter-entreprise n'agit plus. L'individualisme semble l'emporter ; la loi travail s'appliquera comme s'est appliqué la loi El-Khomri.Les libéraux ont gagné une bataille mais ont-ils gagné la guerre ?
Dans ce contexte, l'exemple évoqué par Feher sur la lutte menée par les sioux est éclairant sur les nouvelles possibilités que la lutte peut prendre pour être victorieuse. Les procès ont été perdus devant des tribunaux partiaux, l'occupation du site évacuée depuis l'élection de Trump dont l'électorat approuve en grande partie l'action mais la campagne sur le désinvestissement a un succès car elle atteint l'image de ces investisseurs et les risques qu'ils encourent à vouloir imposer leur modèle productiviste. Ce genre de mobilisation a, en outre, l'avantage de réunir écologistes, consommateurs et citoyens ? C'est l'avenir, mais entre autres, de notre combat contre le libéralisme.