Sophie, intérimaire de nuit à l’aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde » - commentaires

Sophie, intérimaire de nuit à l'aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde »

par Jangali Billï

« »elle était habillée comme une p*** elle l'a bien cherché« »
Il ne s'agit pas ici d'agressions sexuelles, il s'agit de travail dans des conditions difficiles...
Nous ne sommes pas dans ce genre de débat, et les liens que vous citez ne m'intéressent pas : je ne lis ni le point, ni Facebook.

Cette personne est sans doute très courageuse, je pense simplement que les personnes brimées, maltraitées et considérées comme de la marchandise sont légion.
Malheureusement, si les syndicats étaient efficaces pour défendre les travailleurs, cela se saurait, et je ne vois venir aucun politique à l'horizon pour humaniser leur sort...

Sophie est une battante qui a déjà fait des démarches pour s'en sortir ; travaillant depuis 10 ans, elle est plus en mesure d'essayer de se défendre...

Mais il y a pire en ce moment, des gens exclus ou sans toit, ne l'oublions pas... ils ne l'ont sans doute pas « cherché » non plus.
Le monde des affaires est égoïste et impitoyable.
Chercher à leur ressembler serait très moche.

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Sophie est une battante qui a déjà fait des démarches pour s'en sortir ; travaillant depuis 10 ans, elle est plus en mesure d'essayer de se se défendre...

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« Des feignants ». Ben merci pour nous.

L'article en dit très peu sur son compagnon, à ceci prêt qu'il est commercial de formation, et si je me remémore bien qu'il a essayé de monter sa boite.

Travaille t-il ? Aucune idée, mais j'espère, ceci dit en IDF le travail de commercial manque beaucoup, aux écoles c'est bien vendu, et pis après c'est la galère.

Sinon il devrait logiquement assumer les tâches du foyer et s'occuper des gosses, mais visiblement ce n'est pas le cas.

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on lit que son mec, lui travail pas trop ...he oui c'est ça qu'on voit dans l'article , quand ça va mal et qu'il y a des enfants , ce sont les femmes qui bossent et qui se ruinent. Courage a elle, le féminisme oublie un peu de parler de la défection des mecs, que leur éducation a amené a penser que ça irait pour eux, du coup des fainéants. J'aimerai des statistique sur le travail des mecs et des femmes, quand il y a enfants et difficulté.

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Relisez bien les propos de Sophie avant de partir dans tout les sens : elle dit bien ne pas être habituée à ce genre de pétage de boulons et les médocs elle n'en prend plus.
De toute façon impossible de péter un plomb sous anxio, c'est justement le but de ces saloperies.

Derrière oui le travail de nuit en CDI déguisé est éreintant, mais une piqure de rappel s'impose pour ne pas que ça devienne banal.

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Eh bien prenons donc l'exemple d'une personne qui selon vous à réussi : elle a du blé.
On va même en prendre plusieurs tiens.

Le patron de sa boite d'intérim, ses cadres, bref tout les rouages de la machine.
Pis la même chose côté prestataire à Roissy.

Toute cette bande d'enfoirés enfreignent avec joie et bonne humeur pour avoir plus d'argent le code du travail qui prescrit qu'un emploi à durée déterminé ou une mission d'intérim constitue une exception, non la règle et doit être dûment motivé. (un indice « accroissement temporaire d'activité » ne constitue pas une raison).

Sophie travaille en intérim depuis dix ans pour la même boite, elle est donc un CDI déguisé. Seulement parait que le CDI ça coute cher (ce qui est faux, un interim coute cher), et pourrait envisager une action aux prud'homme.
Mais en Esclave moderne, elle ne peut pas, ce serait particulièrement risqué pour elle.

Donc il faudrait dans Basta faire le portrait d'un de ces esclavagiste moderne ? N'oublions surtout pas son adresse. Nul doute que les centaines de milliers de précaires en France voudront lui envoyer un petit courrier.

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C'est vrai, les Sophies sont trop nombreuses.

De ce que je lis ici, il semblerait d'ailleurs qu'elles l'aient bien mérité puisqu'elles achètent n'importe quoi à leurs gamins, vivent avec des machos qui branlent rien à la maison alors qu'elles se tuent en travaillant 24/24... Mais elles l'ont choisi, cette vie de merde, et en plus elles osent se plaindre !!

Dites donc les amis, j'ai l'impression que certains ce sont égarés, alors pour ceux qui pensent que comme « elle était habillée comme une p*** elle l'a bien cherché », c'est ici : www.lepoint.fr ; ou là : https://fr-fr.facebook.com/TPMPTV/ ; ou encore là-bas : http://www.egaliteetreconciliation.fr/
En plus, vous y trouverez de vrais journalistes qui investiguent, de vrais professionnels, et pas des intermittents qui doivent faire appel à la générosité de leurs lecteurs pour continuer à bosser (des feignasses eux aussi).

Effectivement, on atteint des profondeurs vertigineuses.

Pour ma part, je trouve qu'un profil, aussi commun soit-il, est toujours intéressant.
Et celui-ci en particulier car il révèle bien la culpabilisation des travailleurs provoquée par le système ultra-libéral dans lequel nous vivons, ainsi que la banalisation de ce type de situations.
La précarité de Sophie, son emploi du temps et le fait d'avoir des enfants semblent à l'origine d'une situation où elle n'ose pas changer de voie. Dans son cas, changer implique de se dégager du temps, donc d'abandonner des missions, et donc des ressources. Sauf qu'elle a des enfants à nourrir, elle est piégée.
Et pourtant elle arrive à trouver le temps de se renseigner. Ce qui nous amène à un autre point intéressant de cette histoire : son changement de perception vis-à-vis de son employeur a commencé le jour où elle s'est renseignée sur ses droits. C'est une démarche qui demande du temps. Donc dans une société qui tend à ne jurer que par la productivité et réduire le temps libre de ses travailleurs, les salariés seront moins à même de se renseigner, s'instruire, et constitueront par conséquent une population corvéable et bien docile.

Enfin c'est ce que j'en retiens. Si l'on veut éviter de tous devenir des Sophies, il faut lutter contre le culte du productivisme et permettre aux Sophies d'avoir le temps de lire, écouter, échanger, et s'investir dans des futurs qu'elles auront choisis.

Je suis Sophie ;-)

Mes respectueuses (sincères),

Sophie, intérimaire de nuit à l'aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde »

« La pauvrete est a la portee de tous. Devenir pauvre ne demande aucun effort. »
« Ce qui serait intellectuellement plus ambitieux : c'est de devenir riche. »

On atteint des abysses abyssales...

« Cela serait formidable si Basta evoluait un peu . »

C'est le mec qui a pour (seule ?) ambition de devenir riche qui écrit ça... Pensez-vous réellement qu'il y ait un lien entre intellect et richesse ? J'ai une tonne de contre-exemples en carton si besoin.

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Et s'il s'était agi d'un gros bonhomme en costard chapeau dans une grosse voiture de luxe qui avait voulu la doubler, ou s'il s'était agi d'un flic, l'aurait-elle agressé de la sorte ?
Si non, cela s'appelle de la lâcheté ; ce n'est pas parce que « Sophie » se sent brimée au boulot qu'elle doit faire subir sa mauvaise humeur à des innocents !

Dans ce texte, c'est surtout cela qui me choque. Le reste n'est que banalités, même si c'est déplorable.
Combien de personnes en France galèrent quotidiennement juste pour survivre ?

Sophie, intérimaire de nuit à l'aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde »

Des Sophie, il y en a des centaines ou plus en France, mais toutes ne se plaignent pas ; il y en a aussi des plus malheureuses qui n'ont pas de boulot, voire pas de toit ou presque, mais on ne les entendra pas...
Son mode de vie est un choix ; si elle veut emmener ses enfants à Dysneyland, aller au fastfood, consommer à gogo, quitte à emprunter, travailler la nuit pour gagner plus, prendre des neuroleptiques, cela la regarde ; mais Basta ne nous avait pas habitués à ce genre de portrait...

Elle est seule avec ses enfants ?
Parce que lorsque les deux parents travaillent, il me semble que les tâches dans la maison doivent être partagées !
Et si l'un des deux ne travaille pas, le plus gros des tâches d'entretien de la maison doivent lui revenir !

Et il ne faut pas mettre le sexisme à toutes les sauces !
Si on me dit que certaines tâches physiques sont dures pour une femme, je ne prends pas cela pour du sexisme...

Il se peut que cet article soit une complète invention pour susciter des réactions, mais il est absolument inadmissible d'agresser sans raison une autre automobiliste au point d'avoir envie de se jeter sur elle..!
Récemment, une folle furieuse m'a fait le même coup dans une petite ville, lorsque je cherchais une place pour me garer. Elle m'a hurlé dessus en me reprochant de rouler à moins de 50 en ville !!
Cette Sophie, si elle existe est dangereuse ! Les médicaments ou autres qu'elle prend sont dangereux !

Et demander à ses enfants de lui marcher sur le dos, est-ce normal ? (!!!)

Sophie, intérimaire de nuit à l'aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde »

ce sont des milieux que j'ai très bien connus, hélas, mêmes conditions, mêmes « rapports »in"humains, ...
cet article devrait être proposé à celles et ceux qui briguent la présidence de notre « monarchie », aux élus qui représentent MIEUX QUE PERSONNE la démocratie dixit M.VALLS
MAIS je ne suis jamais d'accord sur ce point, et je suis très bien placé pour l'affirmer :
. « En bossant de nuit elle peut espérer gagner entre 900 et 1 800 euros par mois. Tout dépend si on l'appelle. Ce dont elle est sûre, en revanche, c'est qu'à la fin du mois, avec le mari et les trois gosses,LE COMPTE EN BANQUE EST TOUJOURS A DECOUVERT !!! »
le mari ne travaille pas ? l'article ne le dit pas ou le passe sous silence « volontairement ? » c'est quasi toujours le cas des journalistes en général ...
trop de dettes pour beaucoup d'achats « inutiles » du moins pas indispensables « dernier cri » ? (derniers écrans, dernières godasses hors de prix ???)
il faut aussi APPRENDRE A GERER CE QUE L'ON A ...
donc stop sur ce point, merci aux journalistes d'investiguer en ne passant pas sous silence certains points et en mettant enexergue ce qu'il leur convient ... pour mieux accrocher les lecteurs et vendre leur article ... les lampions ... un peu comme les politiques considèrent les citoyens lamdas

Sophie, intérimaire de nuit à l'aéroport de Roissy : une « bouche-trou » traitée « comme de la merde »

Je compatis a la situation de cette dame.

Mais concretement, qu'est-ce que cela apporte aux lecteurs de savoir que le travail de nuit est fatiguant ? Chaque semaine, vous nous presentez un nouveau cas difficile qu'on pourrait qualifier de « pauvre de la semaine ». Cette semaine Sophie, la semaine prochaine Alain, la semaine d'apres Rachid...

J'ai l'impression que c'est une strategie marketing de Basta afin de recolter un maximun de dons en jouant sur le cote triste de l'histoire. Et alors ? Qu'est-ce que ca apporte aux lecteurs ? Cela nous rend-t-il plus intelligent, plus cultive, plus riche ?

Personnellement, cela ne m'interesse pas de voir des reportages sur la drogue, la prostitution, la banlieu... J'ai deja vecu en banlieu ; je sais ce que c'est. Lire des articles sur la pauvrete ne m'interesse nullement car ils se ressemblent tous. On en a lu un, on les a tous lu ! La pauvrete est a la portee de tous. Devenir pauvre ne demande aucun effort.

Ce qui serait intellectuellement plus ambitieux : c'est de devenir riche. J'aimerais voir des reportages sur les riches, sur des gens qui reussisent. Savoir comment ils pensent, comment ils travaillent, comment ils vivent. Cela nous servirait d'exemple pour nous autres lecteurs mais aussi pour les pauvres qui voudraient s'en sortir et devenir riche.

A l'ecole, mes parents me conseillaient de toujours prendre exemple sur les 1^er de la classe et de jouer avec eux durant la pause. Ils disaient qu'on apprend plus avec des gens qui reussissent qu'avec des personnes qui echouent. « Ne perds pas ton temps a regarder les perdants. Regardes les gagnants et inspires-toi d'eux ! »

Cela serait formidable si Basta evoluait un peu . On pourrait alors lire des articles sur la reussite des personnes qu'on pourrait prendre comme exemples.