Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s’obstine à justifier l’injustifiable - commentaires

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

L'agonie intellectuelle et le naufrage des tenants ringuard de la « dictature heureuse des peuples » est ici illustrée à l'envie ... par ces zizanies stériles .
Ces Has been vont disparaître sans réaliser que la robotisation informatique en cours à vitesse grand V a rendu toutes leurs analyses « richesVspauvres » obsolètes ...
Changement radical de paradigme de la réalité mais incapacité des « moutons de la pensée formatée » d'un siècle révolu à le conceptualiser ...
Suicidaires , incapables d'identifier et de nommer le véritable ennemi nazislamiste qui les exterminera en toute urgente priorité si jamais il gagne.. ils ne comprennent pas que seule la force impitoyable de dictateurs laîcs et « fascistes » peut maintenant nous préserver d'un retour aux âges obscurantistes par les impitoyables allumés de Allah , bras armé des fameux « modérés de Allah » si experts dans l'art de la Taqqya hypocrite... Entre ces deux fascismes là - trois si j'y ajoute la fameuse utopie encore plus mortifère « dictature des peuples » - mon choix est vite fait !
Prisonniers d'outils d'analyses obsolètes , dans l'immense maelstrom des razs de marées de toutes sortes en approche rapide , ils n'auront aucune chance de survivre pour goûter l'aventure formidable et passionnante qui s'annonce ... et qui verra notre Civilisation - voire notre Planète - rebondir ... ou disparaître !

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Ce pauvre Mélenchon qui s'obstine à penser que les citoyens et les journalistes ne comprennent rien à la politique . J'ai 62 ans et ma déception est grande de voir un parti dont les idées sont partagées par des millions de Français qui vont cependant ne pas voter pour ce parti à cause des déclarations de ce garçon si loin des préoccupations des gens de gauche et si loin des idées de partage chères à ses électeurs potentiels !....C'est triste d'être bouché ou si mal conseillé !......

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Mao disait :« il faut avoir les chiffres en tête » , je vous direz qu'il faut avoir l'histoire en tête .
Ce que vous occultez dans la chronologie des événements en Syrie. C'est qu'au départ, c'est la population syrienne elle même qui s'est soulevée contre le régime des Assad et cela sans ingérence étrangère.
Au fond, vos discours sont d'un paternalisme post- colonial dès plus suspect,car les populations arabes n'ont pas nécessairement besoin de tontons de l'étrangers pour décider de leur sort ou de leur avenir. Ils sont tout a fait capable de penser politiquement par eux mêmes et donner une suite digne à leur avenir.
Je vois que le conte de fée de Assad protecteur des minorités à ses adeptes.
Le fait est qu'en belgique et cela depuis 30 ans, les plus fortes minorités à avoir fuient la Syrie (ou plutôt l'Assadie) sont les minorités chrétiennes coptes Assyriennes et araméenne, suivi par les kurdes Syriens. Pourquoi ? Posez vous la question....
Quand à l'Afghanistan, bien se rappeler quand on a un peu l'histoire en tête que le dérapage a commencé en 79 par l' invasion des troupes russes , un impéraiisme en chasse un autre de vos têtes. Peut-être que certains d'entre vous se souviennent des violentes disputes et ruptures que cela a occasionné à l'époque au sein du PC Français. Pour ma part , c'est vraiment là, que j'ai jeté l'éponge pour aller butiner dans d'autres champs que celui un stalinisme éculé , tout voué au culte de l'état fort....çà, ça a l'air dans faire encore bander plus d'uns.

Daech est le produit de de l'intervention Américaine en Irak, mais le soulèvement en Syrie est le produit de la société civile syrienne ne pas l'oublier et ne pas tout mélanger . (grosse différence)

Je vous dirais aussi que les mouvements Islamiques radicaux étaient minoritaires dans Alep, ainsi que dans les autres villes Syriennes en révoltent, mais que ceux-ci sont bien plus bruyants que les autres. Alors , à la fin propagande Assad et consort aidant , on ne voit plus qu'eux...

je vous dirais que l'armée Syrienne libre a vraiment existé, et qu'elle n'est pas le pur fantasme d'un esprit possédé par l' impérialisme Américain dont la tête est farci de journaux « mainstreams ».
Je vous dirais que je tiens à rendre hommage à l'armée libre Syrienne aujourd'hui défaite comme d'autres, dans un autre temps on rendu leur hommage à la Catalogne.

A nos amis.

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

« Le conte de fée du type Assad comme grand protecteur des minorités et garants de leur droit, c'est une vision indigne. »
Et, hormis les Kurdes, sur qui donc pourraient-ils bien compter ? Fabius ? Une fantômatique ASL qui ne sert guère plus que de faux nez pour les livraisons d'armes occidentales aux islamistes radicaux ? Elle est de de toute manière bien trop morcelée pour rétablir ne serait-ce qu'un semblant d'ordre et de sécurité, encore moins pour pouvoir endiguer les mercenaires d'Allah !

Quant au « renversement du tyran », les précédents afghans, irakiens et lybiens - qui déstabilisent et enflamment le Moyen-Orient et l'Afrikanistan - ne vous suffisent-ils pas ?

Quand, en novlangue occidentale, la restauration de la « démocratie » signifie et implique de ramener à l'âge de la pierre - ou plus prosaïquement de la kalachnikov et du M-16 - des peuples entiers et les priver des structures essentielles à leur développement pour mieux les soumettre à la férule islamiste, on peut à tout le moins se questionner sur le sens à encore accorder aux des mots !

Mais à chacun à les indignités qu'il peut, je vous laisse donc aux vôtres !

PS : « Alors, à ce compte quand Daesh et ses alliés islamistes auront écrasé la république laïque syrienne, la boucherie, les exactions et autre restauration de l'esclavagisme ne feront que commencer.....et faute de restauration manu militari de la puissance de l'état ... aucune solution ou perspective, démocratique ou pas, à entrevoir. » Cherchez l'erreur !

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

« Le conte de fée du type Assad comme grand protecteur des minorités et garants de leur droit, c'est une vision indigne. »
Et, hormis les Kurdes, sur qui donc pourraient-ils bien compter ? Fabius ? Une fantomatique ASL qui ne sert guère plus que de faux nez pour les livraisons d'armes occidentales aux islamistes radicaux (ceux là même qui font déjà couler le sang dans nos propres rues) ? Elle est de de toute manière bien trop morcelée pour rétablir ne serait-ce qu'un semblant d'ordre et de sécurité, encore moins pour pouvoir endiguer les mercenaires d'Allah !

Quant au « renversement du tyran », les précédents afghans, irakiens et libyens - qui déstabilisent et enflamment maintenant Moyen-Orient et Afrikanistan jusqu'au sud du Sahara - ne vous suffisent-ils donc pas ?

Quand, en novlangue occidentale, la restauration de la « démocratie » implique et signifie de ramener à l'âge de la pierre - ou plus prosaïquement de la kalachnikov et du M-16 - des peuples entiers et les priver des structures essentielles à leur développement pour mieux les livrer à l'arbitraire sous férule islamiste, on peut à tout le moins se questionner sur le sens à encore accorder aux mots !

Mais à chacun les indignités qu'il peut, je vous laisse donc aux vôtres !

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Hier, manifestation des Kurdes Syrien sur le terre plein des ambassades , à Bruxelles. Aucun d'eux ne soutiennent la restauration du régime des Assad dont ils ont subi pendant des années la répression.(2004 a été un des sommets).Et ils ne réclament pas simplement que l'eau et le gaz ou le système de santé soit rétabli en Syrie, mais la justice , une autonomie culturelle et politique. Le conte de fée du type Assad comme grand protecteur des minorités et garants de leur droit, c'est une vision indigne.
Je vois que les fameux révolutionnaires que vous êtes ont le culte fort viril de l'état fort. En Syrie l'unique propriétaires de cet état qui tient bien fort le couvercle de la marmite est le clan Assad et sa population que des choses à la disposition de ses caprices meurtriers. Votre vision de ce qu'on est en droit d'attendre d'un état me fait froid dans le dos.
Celle-là est pas mal : « elle passe en priorité par la restauration , DEMOCRATIQUE OU PAS, de l'autorité de l'état. Bien clair que la nature de ce dit état et de quoi il est l'émanation vous est indifférent. »
Alors , à ce compte quand Franco et ses alliés fascistes ont écrasé la république Espagnole, la boucherie a été arrêté.....et la puissance de l'état restaurée manu militari...ça devrait vous satisfaire comme solution démocratique ou pas.

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Au fond, votre plaidoyer ne confirme que l'« humanisme » et la justesse de la propagande alimentant à coups de twits et de like le formidable amplificateur que constituent les réseaux sociaux sur lesquels elle est déployée pour promouvoir cette stratégie occidentale du chaos - déjà maintes fois éprouvée avec « succès » lors des printemps arabes et, à vous en lire, pas que là-bas ! - de justification à la destruction des nations, à la déstabilisation politique, sociale et économique et maintenant religieuse de leur autorité et au démantèlement par la destruction ou la privatisation des infrastructures et services essentiels qu'elles assuraient jusque là à leurs habitants - accès à l'eau, à l'alimentation, au logement, à l'éducation, aux soins, à une sécurité sociale, ... - au prétexte de renverser le tyran et, si même les étendards du salafisme le plus radical qui s'y substituent paraissent actuellement seuls émerger avec leur cortège d'exactions fanatiques, fièrement allumer quelque jour sur leurs tristes ruines et le malheur de leur population le flambeau sacré de la « démocratie ».

Je n'ignore pas que les joies du presque-direct et la fantastique puissance de l'« émocratie » virale en vigueur tant sur les réseaux sociaux qu'unanimement relayée ensuite par nos médias main-stream incite en toute bonne foi à toutes les indignations, à tous les superlatifs et par là à et toutes les escalades, mais n'ouvrent-elles par là même à toutes les manipulations ???

Et oui !, qu'elle soit envisagée comme chute ou comme libération, la bataille d'Alep et la guerre syrienne est bel et bien une tragédie qui affecte toute sa population et dont le terme constituera de toute manière un soulagement pour elle. Quel dommage de ne réserver votre empathie qu'aux seules victimes modérément ou non opposées au régime, sans même évoquer le sort des « minorités » chiites, allaouites, chrétiennes d'Orient, kurdes, ... - qui ne voient actuellement et à fort juste raison leur seul salut que dans le maintien - fût-il même fort imparfait - du régime laïc d'Assad et la restauration de son autorité.

Ainsi que semble l'envisager, sinon Assad, au moins Poutine, j'incline pour ma part à plutôt évaluer l'authentique humanisme à son économie ou sa prodigalité en matière de sang versé. Or, sinon de nos médias et autres réseaux sociaux, il est bien connu depuis Machiavel, et probablement Sun-Tzun, qu'elle passe en priorité par la restauration, démocratique ou pas, de l'autorité de l'État.

Mais je m'en voudrais d'ébranler plus avant les certitudes desquelles vous vous draper pour justifier de votre vertueuse indignation. Chacun son avis, et pourvu surtout qu'enfin la boucherie s'arrête !

En vous présentant mes fort cordiales - ou révolutionnaires si vous préférez - salutations ! :-)

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Malheureusement dans ce conflit personne n'en sortira la tête haute (que des vaincus) et je ne crois pas aux miracles de l'ONU, tant qu'à ce conflit, ne seront pas jointes des résolutions politiques et pas seulement humanitaires (celles que concèdent le régime du bout des lèvres en ce moment tout en bloquant toutes solutions politiques, c'est du donnant donnant, le chantage est clair) . Politique veut dire que l'ONU doit préparer la sortie de Assad du jeu et tenter de mettre en place un gouvernement de transition acceptable pour toutes les parties.
Assad ne pourra se maintenir au pouvoir que par une répression interne féroce et les groupes radicalisés vont y répondre de façon toute aussi violente : attentats suicides & co comme en Irak et comme en Irak la présence russe sera traitée comme une force d'occupation. Les groupes les plus radicaux ne font pas de distinction entre les russes et les coalitions occidentales, la guerre froide ou chaude ils s'en fichent....
Ce qui veut dire qu'à l'heure actuelle rien n'est réglée, le conflit va juste changer de nature : actes terroristes, répression toute azimut, et la communautarisation du conflit et son confessionnalisme va aller croissant s'il y a pas dans les bagages de l'ONU à un moment ou un autre, l' apport d'une solution politique.
Quand aux Syriens en exils, ceux-ci ne rentreront pas en Syrie tant que le pays sera encore aux mains du clan Assad et je les comprends.....Ils rentreront quand une solution politique stable qui écarte Assad sera trouvé.
Réflechir à ce conflit, c'est tout de même à un moment ouvrir des perspectives politiques d'avenir aux Syriens plutôt que de rester le nez coller à la vitre, et ces conditions d'avenir ce n'est pas Assad pour toute éternité ou le rien comme éternel chaos.
Je ne tiens surtout pas à rentrer dans des comptabilités macabres pour séparer le bon grain de l' ivraie, je trouve cela terriblement obscène.
Quand à l'économique, les questions géostratégiques qui expliquent tout en pilote automatique , bien se dire, qu'elles ne sont pas les seules réalités qui nourrissent la vie des hommes. Si on réduit la marche du monde à ces seules réalités comme invariant , la politique et ses variables sont vidés de tous sens, car neutralisée.

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Vous aussi vous voulez me faire dire ce que je ne dis pas... Bien sûr que le soulèvement du peuple syrien fait partis du problème. C'est ce que moi j'entendais par sociale... Politique est plus juste je vous l'accorde.

Par contre si vous pensez pouvoir comprendre et régler le conflit sans considérer sa composante économique... Je pense que vous vous mettez le doigt dans l'œil. Voilà une vidéo qui donne un aperçu de cette composante : https://youtu.be/C4XB8qpB8vo

Le fait que les enjeux énergétiques coïncident étrangement avec les alliances en cours doit être une coïncidence. Appelez ça de la langue de bois si ça vous chante, les enjeux économiques ont fait partie de tous les conflits, pas de raisons que celui-ci y échappe.

Maintenant, je ne vois pas en quoi cela reviendrait à banaliser la nature du régime d'Assad. Tout le monde est d'accord pour dire que c'est un dictateur, trouvez-moi une citation de JLM ou celui-ci appuis le régime... Maintenant si vous pensez régler le conflit en armant les « rebelles »... Moi je n'y crois pas. Je doute qu'ils aient la moindre chance face aux Russes, et ceux-ci prendraient certainement assez mal que nos armes soit utilisées contre eux. Si vous voulez d'une nouvelle guerre froide ma foi...

D'ailleurs en parlant des rebelles, si à l'origine il y'avait bien des revendications libertaires. Aujourd'hui ces gens sont soit morts, soit ont quitté le pays, soit se sont ralliés à des groupes islamistes radicaux pour pouvoir survivre quand ils n'en sont pas les otages, soit sont tellement minoritaires qu'ils n'ont plus aucune chance de renverser la vapeur. Quand en face on retrouve DAECH, les groupes de rebelles radicaux, le régime d'ASSAD, les Russes et d'autres. Expliquez-moi dont comment sortir de ce conflit ?

Je maintiens que l'intervention de l'ONU serait le meilleur moyen de venir en aide aux populations sur place sans entraîner d'escalade de violence. Après clairement le veto posé par la Chine et la Russie montre bien qu'il y'a un problème. Il serait temps de rappeler à cet organisme qu'elle est sa raison d'être. Si vous vous voyez une autre façon de régler le conflit, je suis tout ouïe.

Pour finir, « (ça me vient à l'esprit) : »Poutine va régler le problème en Syrie« . Et c'est quoi le problème en Syrie, c'est DAECH. Ah, bon.... » Vous citez exactement le passage dont je parle, largement relayé par les médias qui veulent salir la parole de JLM... Il s'en est déjà expliqué...C'est dommage dans tout le reste de l'émission, sa position est bien plus nuancée, mais ça on en parle rarement... De plus vous n'avez visiblement pas vu la vidéo que j'ai postée plus haut, ou celui-ci s'en explique une énième fois... À croire que vous filtrez ce que vous voulez bien entendre...

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

Un bien long réquisitoire contre un « camarade » qui vous a déçu, vous en avez gros sur la patate, excusez-moi de l'expression. Et apparemment l'émotion vous conduit à certains excès oratoires mais surtout à faire des amalgames peu propices à la vérité.

Vous composez à l'envi des amalgames comme :
– Critiquer (ou soutenir) un aspect de x c'est critiquer (ou
soutenir) tous les aspects de x.
– Critiquer x qui a un rapport avec y c'est critiquer y.
– Critiquer x qui est en conflit avec y c'est soutenir y.
Et vous en arrivez ainsi à faire dire ce que vous voulez à n'importe qui.

Bien sûr ces amalgames peuvent se justifier parfois, mais dans ce cas d'autres éléments sont nécessaires pour « prouver » l'existence de non-dits. Et de plus, on ne devrait pas trop prêter d'arrière-pensées à ses amis, sinon c'est que l'amitié n'existe déjà plus.

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

L'origine du conflit n'a pas été au départ économique et sociale, mais politique : revendications de droits, et appel à la liberté...etc. Ce que toute population est en droit de revendiquer, vous en conviendrez surement. La population, s'est soulevée comme le régime despotique des Assad et dire cela, apparamment ça écorche encore la gueule à plus d'un. La suite des événements a bien montré qu'elle était l'exacte nature de ce régime, sa nature était criminelle et ça c'est pas du méli-melo . Le méli- melo quitte à le mondialiser, a été produit par le régime lui même pour s'en tirer que en soit le prix à payer par la population Syrienne, et il vous sert à vous de plate confiture et DAECH vous sert d'ingrédient rajouter pour mieux nous la faire avaler.(DAECH dans certaines circonstances à était un bon allier pour Assad)
Alors, dire : « L'origine est à la fois économique et sociale c'est bien ce qui rend ce conflit extrêmement complexe. » C'est de la langue de bois la plus pure.
C'est déjà banaliser la nature du régime des Assad. Ce que vous ne voulais pas entendre , c'est que la tentative menée par la population Syrienne était dès le départ POLITIQUE.

Le texte de Mr Salingue n'est pas si mal que cela, et mérite d'être méditer.
En tout les cas il demande« au camarade » de tourner plusieurs fois dans sa bouche avant de dire par exemple (ça me vient à l'esprit) : « Poutine va régler le problème en Syrie ». Et c'est quoi le problème en Syrie, c'est DAECH. Ah, bon....
Moi, qui pensez naïvement que la nature du régime des Assad était l'élément déclencheur de cette révolution et donc le principal problème de son pourrissement en guerre civile, vous n'en apprenez une bien bonne.....
Quand à l'ONU et ses propositions pour tenter de régler la guerre civile en Syrie, la Russie appuyée par la chine y ont fait quasi constamment obstruction.
Une fois qu'on a prononcé la formule magique et incantatoire ONU, pour certains, le monde d'un coup devient parfait. ( enfin, dans leur tête seulement)

Massacres à Alep : lettre à un « camarade » qui s'obstine à justifier l'injustifiable

M.Salingue,

Je suis le "camarade" depuis un moment, et je ne partage pas votre analyse sur sa position... Pire que cela, vous lui faites dire des choses qu'il ne dit pas... et je trouve cela choquant venant de la part d'un membre d'Acrimed.

Vous dites : "à expliquer qu'il ne fallait pas s'engager aux côtés des habitants d'Alep et qu'il ne fallait pas dénoncer les bombardements dont ils étaient victimes, pas plus qu'il ne fallait dénoncer les exactions commises par les troupes au sol lors de la « libération » de la ville."

Sérieusement ? Pourriez vous citer vos sources en dehors des quelques secondes sorties de leur contexte extrait de l'émission "On est pas couché" dont il s'est déjà expliqué 100 fois ?

En tout cas, voici ma source, extraite de sa chaine YouTube où il explique lui même exactement le contraire : https://youtu.be/cWbD66BNWc4?t=13m26s

Le « camarade » a TOUJOURS dénoncé les bombardements ! Comment un « observateur des médias » peut'il prétendre le contraire ?

Vous dites ensuite que l'origine de cette guerre est le printemps arabe et qu'il ignore ce point en dénonçant un conflit économique... Je crois moi qu'il n'y a pas à choisir. L'origine est à la fois économique et sociale c'est bien ce qui rend ce conflit extrêmement complexe.

La solution proposée par le « camarade », que vous semblez ignorer. C'est que le seul intervenant légitime pour ramener la paix dans ce méli-mélo c'est l'ONU. Eux seuls seraient capables d'agir pour les populations civiles indépendamment des intérêts des uns et des autres.

Vous pensez sincèrement que fournir des lance-missiles aux rebelles syriens plus ou moins fréquentables pour tirer sur des avions russes puisse amené a une quelconque avancé vers la paix ? Sérieusement ? Cela n'engendrerait qu'une escalade de violence !

Questionnez-vous M.Salingue... Votre position est bien plus meurtrière que la sienne.

J'espère très sincèrement que cette diffamation tient plus de l'ignorance que d'une volonté de nuire... Alors que le « camarade » incarne selon moi le seul rempart crédible face à la droite et l'extrême droite. Votre discours divise plus qu'il ne rassemble.