Revenu d'existence : « Vivre mieux avec moins, et surtout retrouver le sens de nos vies » - commentaires

Revenu d'existence : « Vivre mieux avec moins, et surtout retrouver le sens de nos vies »

L'argent est le sang économique d'une société, un peu comme le sang humain qui permet les échanges entre organes. Un enfant qui naît a le sang nécessaire pour vivre.

https://wordpress.com/post/lejustenecessaire.wordpress.com/115

Est-ce que certains ne pourraient s'apparenter à des parasites, à pomper le sang de ceux qui veulent simplement vivre.
Un revenu minimum de vie n'est pas un gadget mais un droit quand on voit que 2043 milliardaires avec 7600 milliards $ ont plus que ce qui sert à l'économie réelle de 7,5 milliards d'humains.
https://lejustenecessaire.wordpress.com/

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Pour aller plus loin que vous, ce n'est pas seulement la planète qui est pillée, mais nous, et nos descendants, car l'homme a inventé la propriété, mais pendant des millénaires, il a considéré que toute la terre lui appartenait, sans frontières, sans clôtures, jusqu'à l'invention de cette propriété. Donc la fortune que gagnent certains se fait sur notre bien commun (la planète) et sur l'héritage de toutes les générations futures.
Les matières premières de la planète devrait être gérées pour durer au-delà de 10 siècles, mais avec notre agitation consumériste, dans peu d'années, on se fera la guerre pour ce qui reste. En fait il ne faut pas plafonner les salaires, mais taxer le capital avec un taux qui croit avec la taille du capital, car ce capital correspond à une appropriation de différentes quantités de matières premières (taxe qui pourra largement payer le RMA).
En fait, plus tu veux posséder, plus sera taxer, et plus tu devras travailler. Tu fabriques tes chaînes alors que le RMA te libères de cela, des millions de retraités (qui ont une retraite suffisante) n'ont plus de chaînes.

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David. Bien sur qu'il faut un revenu maximum autorisé car il faut limiter le consumérisme et le productivisme qui sont mortifères. Nous savons depuis belle lurette que le système capitaliste, par son productivisme et son consumérisme acharné n'aboutira qu'à l'épuisement de notre environnement, donc à la fin de l'humanité. Ceux qui ne veulent pas remettre en question leur pouvoir d'achat sont des gens égoïstes à courtes vues. Tout pour moi et rien pour les générations futures. Après moi le déluge. Il faut limiter notre empreinte sur la planète, mais malheureusement on en prends pas le chemin avec la dictature économique ultralibérale. Il ne peut y avoir d'écologie ou de préservation de l'environnement sans mort du capitalisme. L'argent est issu du pillage de la planète par quelques uns assistés de toute une armée de collabos intéressés par le pognon. Alors,« choisi ton camp, camarade » . Mais apparemment, vous l'avez choisi. Plutôt votre petit confort de nanti occidental que la préservation de la planète et de l'humanité. Vision étriquée réduite au consumérisme. La marchandise occupe toute la pensée et devient le seul but de toute une vie. Vraiment affligeant. Si on a un cerveau pour penser comme cela c'est vraiment qu'il est sous exploité et que l'espèce humaine n'est vraiment pas intelligente.

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« L'homme supérieur fait de l'équité et de la justice la base de toutes ses actions. »
Confucius ; Les entretiens

« Sous un bon gouvernement, la pauvreté est une honte. »
Confucius ; Livre des sentences

« Un homme heureux est un homme qui se contente de peu. »
Confucius ; Livre des sentences

« Appliquez-vous à garder en toute chose le juste milieu. »
Confucius ; Les entretiens

Effectivement, avec des citations on peut faire dire ce que l'on veut. Je suis sur que si Confucius avait existé à notre époque, il adorerais le capitalisme sans bornes...

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@David : « Depuis le début de l'humanité, nous avons des crises tous les 30 ans » ; évidemment, si vous pour vous l'humanité débute avec le capitalisme, l'humanité vit effectivement peu ou prou des crises tous les 30 ans... Mais quid de toute l'histoire humaine avant le 18^e siècle ? Quid de l'histoire de l'humanité récente mais non occidentale, qui vit très bien sans crise cyclique tant que le capital la laisse perdurer avec ses modes de vie ? De quelles crises parlons-nous, celles de l'humanité, ou celle du capitalisme ?

Par ailleurs la main invisible est un mythe, une fiction utile au premier libéralisme économique pour promouvoir l'idée d'une société de la concurrence, un libéralisme qui nait au 17^e siècle contre les sociétés théocratiques et inégalitaires pour promouvoir la liberté et l'égalité de chacun, mais qui s'est quelque peu perdu en chemin, surtout une fois au pouvoir, pour reproduire les inégalités économiques qu'il décriait auparavant (voir Dewey à ce propos).

La main invisible n'est pas là pour faire quoi que ce soit, tout simplement parce qu'elle n'est pas là du tout. Votre propos répète béatement la vulgate libérale d'un individualisme soit disant émancipateur du chacun pour soi, qui oublie toutes les dimensions sociales de nos sociétés et les dominations desquels un individu seul ne saurait s'extraire (propriétaires/locataires - dans le logement aussi bien que dans le travail- ,riches/pauvres, citadins/campagnards, national/migrants, etc.).

Votre discours est idéologique. Ce n'est pas un mal en soi, mais il ne sert à rien d'essayer de le masquer derrière un semblant de fondement anthropologique (du style : « l'humanité a toujours.... »). Si vous croyez en la méritocratie, et qu'aujourd'hui chacun a autant de chance que les autres de s'en sortir, tant mieux pour vous, mais je considère que vous avez une main invisible devant les yeux. Et encore auriez-vous raison, les auteurs de l'article indiquent toujours que l'enjeu est pour eux de se placer au-delà du productivisme, du consumérisme, de l'économie. Cela soulève bien d'autres enjeux, même si chacun était effectivement « à sa place selon son mérite », notre modèle de production non soutenable pour la planète reste à critiquer.

Sur le RMA, à quoi sert un revenu de plusieurs millions sinon à consommer ce dont beaucoup devront se passer si l'on souhaite tous pouvoir continuer à vivre ? Pour que la liberté réelle (c'est à dire celle de tous) puisse être effective et que chacun puisse faire « selon son mérite », il s'agirait toutefois d'éviter les possibilités de domination exubérantes que procure le fait d'être millionnaire ou milliardaire (pour échapper à la justice par exemple).

Personnellement, parce que mon idéologie (la signification que je place dans les idées que j'avance) me porte à croire que la société du mérite est une vaste mascarade permettant de légitimer une société de domination, qui n'a pas grand chose à envier à l'ancien régime, le confort et la liberté d'expression mis-à-part (ce n'est pas rien, entendons-nous), il me semble que repenser la société à partir du partage des ressources essentielles (eau, terre, énergie) est loin d'être idiot, surtout si l'on oublie pas qu'elles viennent toutes à manquer de plus en plus.

Pour aller plus loin, on peut aussi se demander quel type d'individu crée la société hyper-technique que nous connaissons aujourd'hui. Qui est encore capable de créer quelque chose au lieu de l'acheter, et quelle maîtrise gardons-nous encore sur la matérialité qui fait notre quotidien... Vous pouvez être riche et vous empoisonner comme tout le monde dans les rayons merveilleux de la grande distribution. On en revient à la question essentielle, un revenu d'existence... pour quoi faire ?

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David a en parti raison, sur le fait qu'il ne faille pas limiter le plafond, car c'est un sentiment de fierté que tu ressens quand tu as réussi et que tu te différencie des autres (on parle avec des valeurs commune à tous le « respect » ) mais ce revenu devra être nécessaire car il faut résoudre l'équation : population plus importante avec moins de travail (comme nous le connaissons actuellement) mais là il nous est vendu dans une optique de camoufler la misère afin de laisser perdurer ces situations indignes pour la dignité de l'être humain. J'ai la critique facile comme nos « représentants » politiques envers les programmes de leurs concurrents, à part que je pense apporter une vision nouvelle où une minorité n'aurait plus le pouvoir de faire ce dont elle souhaite au détriment de l'homme. J'applique le principe de la fraternité une de nos valeurs de la République, je la couple à la valeur du respect et j'obtiens comme résultat (pour faire récent mais ça marche pour toutes les entreprises) Alstom s'est construit et fait sa notoriété sur le site de Belfort alors primo l'employeur a l'obligation de faire travailler les sites qu'il dispose déjà et ensuite si la demande est plus importante que la possibilité de production alors il peut envisager de s'implanter dans le pays en question. Il devra conserver ce raisonnement car c'est une entreprise française qui revendique ses valeurs. Ensuite si le site n'est pas adapté aux nouvelles normes le salarié n'a pas à subir le manque d'investissement des dirigeants sur le site donc il recevra son salaire jusqu'à la retraite avec comme augmentation l'indice calculé par l'INSEE. Il respecte ses salariés qui ont fait de lui (j'entends déjà dire "il y a des brebis galeuses" oui mais c'est partout on n'y peut rien cela reste une minorité) ce qu'il est devenu.

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Quelqu'un connait-il une citation d'un cador à retourner à un troll qui raisonne par citation afin de lui rappeler qu'il ferait bien de raisonner par lui-même ?

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@Domdomo7.

« L'argent est toujours le fruit du travail de l'Homme ; du labeur de ses parents ou de ses ancêtres. Celui qui ne respecte pas l'argent ne respecte ni le travail, ni l'Homme. »
Les Analectes. Confucius.

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Actuellement, l'école est tout sauf égalitaire.

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« L'argent est le fruit du travail et de l'intelligence ». Cette phrase me sidère.
Le plein emploi n'existera plus donc, que fait-on des individus qui ne trouveront pas d'emploi ou un emploi partiel.
Suffit-il d'avoir un emploi salarié pour être utile à la société ?
Que fait-on des personnes qui ne sont pas en capacité physique de travailler (handicapés physiques) ou en capacité mentale (handicapés mentaux).
Revenu d'existence = assistanat : FAUX
Une personne percevant le revenu d'existence qui partagera son savoir, qui aidera, sera plus utile à la société qu'une autre qui « travaille » pour alimenter le capitalisme et la pollution.
Mais il faut changer notre modèle de société. Ne serait-il pas plus simple d'avoir un revenu unique pour la mère ou le père de famille qui désire s'occuper de ses enfants, la personne handicapée, la personne âgée, la personne qui désire donner du temps aux autres etc etc .....

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Pour le plaisir, voici une scène du film Atlas Shrugged Part 2. Adapté du roman culte de Ayn Rand. On y vois des « idéologues » dénigrer l'argent avant qu'un investisseur ne leur réponde....

https://youtu.be/663L-czWRIU

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Quelques remarques sur cette article :

d'abord , on prétend que l'économie capitaliste ne fonctionne pas, que la main invisible n'est pas capable de juguler les crises. Il faut comprendre que la main invisible n'est pas là pour empêcher les crises. Elle est ici pour fluidifier le marché. La crise est un phénomène normal de l'économie. Depuis le début de l'humanité, nous avons des crises toutes les 30 ans et cela n'empêche pas l'augmentation du niveau de vie. Tant qu'il y aura des hommes sur Terre , il y aura des crises. Le revenu universel n'empêchera pas la prochaine crise.

Ensuite, on vendrait non seulement donner un revenu de base minimum, mais en plus plafonner les revenus maximum . Pourquoi donc ? Et surtout par quel droit , quelle légitimité un gouvernement pourrait brider les ambitions ou les rêves de chacun ? Pour rester « décent » ? En quoi la richesse bien acquise est-elle indécente ? S'il n'est pas issu du pillage, l'argent n'est-il pas le fruit du travail et de l'intelligence ?

Certain arguerons que c'est pour avoir une société plus égalitaire. Dans ce cas , pourquoi ne pas appliquer cette règle depuis l'école ? À chaque examen, nous donnerions gratuitement 10 points minimum à chaque élèves. Pour les meilleurs élèves, la note maximale ne sera plus 20/20 mais 15/20 . Un peu de décence ! Ainsi nous aurions une école plus égalitaire, où chaque élève aurait la moyenne. Tout le monde sortira diplômé du cursus scolaire et tout le monde aura donc les mêmes chances de trouver un emploi.

Avec de tels préceptes, nous construirions en monde plus égalitaire. Un monde où chacun aura ce qu'il veut et non ce qu'il mérite !