Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? » - commentaires

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Salut

Quand je /nous parlons des empoisonneurs qui en mettent toujours plus .
Voilà des chiffres
http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/09/des-pesticides-en-doses-toujours-plus-massives-dans-les-campagnes_4878990_3244.html

Qu'ils disparaissent et la planète ne s'en portera que mieux !!!

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Merci. C'est sûr que les paysans sont les premiers responsables de leur misère. L'exemple des circuits courts montre bien qu'il y a une autre façon de commercialiser sa production. Une agriculture qui peut être moins intensive et plus rémunératrice. Mais il faut aussi respecter la logique du prix.
Un produit de qualité pourra être payé plus cher que la « merde » vendue en grande surface mais il faut que consommateur et producteur soient gagnants. Aujourd'hui un œuf bio vendu à 0,45cts d'euro c'est du vol. Alors ? Prise de conscience oui, mais il faut rester logique et honnête.

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Lu dans la Terre d'abord.

Au sujet des 900 euros de revenus...
Jonathan, 27 ans, producteur de volailles, se verse « un salaire de 900 euros par mois »

C'est tout à fait trompeur, car ce propriétaire d'une exploitation de 34 000 poulets sur place gagne bien plus, au point qu'il rembourse un prêt de 45 000 euros par an !

Et pour lancer son business, il a eu comme cadeaux 30 000 euros de l'Association des jeunes agriculteurs, 40 000 euros de la part de la région pour son utilisation de matériaux à basse consommation d'énergie, 30 000 euros de la part de la coopérative pour qui il travaille…

Ce « pauvre » éleveur qui est présenté comme gagnant 900 euros gagne donc pratiquement 5000 euros, a reçu des aides faramineuses, et rembourse ce qui va être pour lui une propriété…

Les pauvres !

En outre, avant de m'apitoyer sur le sort des éleveurs, je pense d'abord aux animaux, les premières victimes : on devrait progressivement abandonner la consommation de viande, car pour moi, l'exploitation des animaux en mode "productiviste" ou "paysan", ou "bio" est et restera une violation du droit de ces animaux. La véritable éthique, le véritable respect pour les animaux, est de ne pas soutenir leur exploitation. Il faut sortir de ce modèle du passé. Qui a besoin de manger des animaux en France, pour vivre ? Les gens qui aiment la viande....n'aiment pas les animaux, ni la justice qu'on devrait leur rendre. La réponse est aussi simple que cela.

Il faudra donc, je pense, apprendre à vivre en harmonie avec les autres formes de vie, et réformer, outre l'élevage, surtout notre penchant à exploiter les plus faibles (en effet, ces innocentes créatures qui ne peuvent nous empêcher de les envoyer aux abattoirs, de leur voler leur lait, leur organes, etc). Voilà un beau projet, l'harmonie et la paix, mais faut-il passer d'abord par un gentil élevage "bio" ou "paysan" avant cela. Je ne crois pas. Un gentil éleveur quitte le métier et se met au végétarisme, autant faire ce peu quand on est gentil.

Bastamag devrait nous faire un bel article sur le droit animal et le véganisme. Cela manque à notre culture.

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La réduction des cotisations sociales est une supercherie... sauf pour ceux qui gagnent encore de l'argent, et qui pourraient les payer !
J'étais en déficit (40 000euros) en 2014, et je ne paie que 2750 euros de cotisations sociales en 2015. Qu'est ce que vous voulez diminuer là dessus ?
Et qu'est ce que ça changerait à la situation de celui qui perd 5000 euros par mois, comme c'est décrit dans l'article ?
On se moque de nous, on nous amuse avec des mesurettes, alors que c'est le système de fonds qu'il faut changer !

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Tous les témoignages des agriculteurs sont comme d'habitude uniquement déclaratifs :

1 - Aucun élément tangible ne montre l'état réel de la trésorerie : pourquoi ne pas nous présenter les relevés de compte sur plusieurs années ?

2 - Les aides publiques peuvent atteindre des sommes considérables dans les exploitations. Et elles ne sont pas soumises à tant de conditions qu'on veut bien le faire croire. Les DPU, par exemple, peuvent atteindre 400 euros/ha/an. Pourquoi aucun document dans cet article ne vient documenter cela ?

3 - Et qu'en est il réellement du patrimoine des agriculteurs ? quand tout va mal, on peut décapitaliser un peu, comme n'importe quelle entreprise le ferait, afin d'éponger les dettes.

Tendre le micro, c'est bien. Mais on aimerait juger davantage sur pièces avant de se positionner en faveur de plan d'aides extrêmement coûteux pour les contribuables.

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Merci pour votre article, il est possible de favoriser les circuits-courts facilement de nos jour grâce à Internet !

Vous trouverez plus d'informations sur notre site
https://locavor.fr

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Bonjour, je ne suis pas agriculteur, je me sens impliqué de plus en plus car j'essaye de m'informer et bien sûr je ne comprends pas tout, mais c'est un début. J'ai à un moment acheté à un éleveur 'particulier' de la viande, quels que soient les morceaux, il avait un circuit personnel qui nous permettait de pouvoir lui acheter ses produits en direct. Malheureusement pour nous et probablement dû à la difficulté rencontrée avec des acheteurs 'exigeants', ce producteur a décidé de travailler directement avec un abattoir. J'espère qu'il s'y retrouvera et que le retour de sa démarche sera à la hauteur de son projet de qualité à 'taille humaine'. Pour ma part je vais me rapprocher d'un autre producteur en direct et refaire mon jardin, bon courage ...

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Salut

Il n'y a pas plus de crise de l'agriculture que de crise en général . C'est juste un système inique qui fonctionne.
L'agriculture comme tous les autres domaines est sous le Joug du dictât capitaliste.
Mais pour en remettre une couche sur ce que dit Evemarie, il faut effectivement bien rappeler que ce monde rural n'a jamais été opposé et n'est pas opposé au système dominant, exception faite bien entendu du mouvement de Paysans travailleurs de Bernard Lambert en France.
On sait ce qu'il en est advenu :
Une confédération paysanne à la botte du PS et des verts devenues rouages de cogestion.
Le syndicalisme agricole est comme le syndicalisme tout venant , compatible avec le système .

Ce qui caractérise ce monde agricole est sa capacité de nuisance, car depuis les années 60 l'empoissonnement du bien commun ne cesse de croître .
Les enfants , leurs enfants, ont de plus en plus de cancers mais ça ne les empêche pas de continuer.
L'agriculture d'aujourd'hui est une nécrotechnologie.
Alors défendre ces gens là , sauver ces gens là ?
Du plus gros au plus petit, à partir du moment ou ils emploient des poisons ,en aucun cas ils ne méritent l'appellation d'agriculteur mais celui d'empoisonneur .
La brutalité pour ne pas dire plus est dans la culture du monde rurale . Quand ils ne cassent pas des centres villes ,ils cassent la terre.
Alors bien sur il ya la bio me direz vous . Merci ,je connais assez bien depuis 1973 ...
La bio s'en sort de mieux en mieux car les marchands et les décideurs à la solde des marchands lui font une place .
Lire à ce sujet :
La bio entre business et projet de société
http://agone.org/contrefeux/labioentrebusinessetprojetdesociete
Ce bouquin montre comment la bio est compatible avec le capitalisme et son évolution catastrophique depuis 2000. Aujourd'hui, avec une production bio, le producteur « respire »...dans cet air du temps pourtant bien puant.

Par exemple :
A 50ans, seul, avec 36 vaches en lactation,les veaux régulièrement envoyés à la boucherie, les accotés, c'est 1500 euros mensuels net, ce qui compte tenu des astreintes et du temps passés n'est pas mirobolants mais est ce que les revenus du smicards et plus largement sa vie sont mirobolants ?
Avec un capital de 50000€ placé à la banque,plus aucun prêt, plus une exploitation qui est en cours de rachat par un jeune pour 210000€ ça nous fait un capitale de 260000€

Désolé mais tout le monde n'a pas ça à 50 ans !

Le marché du lait bio français se porte bien .
Les exportations vers la Chine devrait encore le booster
Un peu de lecture qui illustre bien le principe de cogestion ...
http://www.politique-animaux.fr/elevage/joel-labbe-demande-au-gouvernement-d-agir-pour-faciliter-les-exportations-de-lait-bio-vers-c

Proprement Pitoyable !

Bonjour l'énergie grise pour envoyer du lait français et plus largement ,européen en Chine !!! Vive la PAC !

Les éleveurs bio ne manifestent pas car tout va bien pour eux .
Les éleveurs bio produisent 1% de la viande consommée en France ...
(source Nature et Progrés).
C'est une "niche" confortable qui a maintenant pignon sur le boulevard du capitalisme et avec une clientèle à pouvoir d'achat adapté aux prix...
L'agriculture d'aujourd'hui est comme le reste .
Elle n'est pas soutenable ,mais pour le moment tout va bien ,la chute continue .

C'est l'histoire d'un homme qui tombe d'un immeuble de 50 étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute, il se répète sans cesse pour se rassurer : « Jusqu'ici tout va bien... Jusqu'ici tout va bien... Jusqu'ici tout va bien. » Mais l'important, c'est pas la chute. C'est l'atterrissage.
La Haine, Hubert.

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Sauver les agriculteurs, d'accord, mais certainement pas les exploitants agricoles de la FNSEA, qui ont déjà reçu par 2 fois depuis septembre 2015 des aides monumentales, pratiquent une agriculture d'un autre âge et ne savent manifester qu'en détruisant les biens publics.

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c'est drôle, tous ce qui est dans cet article est connu des gens qui ont de la famille dans l'agriculture, j'ai poster souvent sur le manque de formation, la FNSEA ultraliberal depuis longtemps... Et les producteurs fainéants , c'est plus cool le cul dans un tracteurs climatisé qu'a courir le champs ... Les consommateurs n'ont rien a voir la dedans , le nombre de fois ou les parigo se font insulter parcequ'ils défendent depuis longtemps le bio . La ou en sont les paysans , c'est de leur faute , il s sont aussi très conservateurs et écoute le chef , c'est a dire le mecs qui dirige la FNSEA et est juste la pour les entuber , c'est bien , s'ils remettent leur neurone en route, pour les cancers (ils n'ont pas bougé) , pour la perte de la biodiversite (il n'ont pas bougé) , pour la perte des semences (ils n'ont pas bougé), pour l'arrachage des haies (ils n'ont pas bougé), pour la perte de l'exploitation d'un copain (ils n'ont pas bougé) , maintenant parcequ'ils n'ont plus d'argent , ils bougeraient ? Sont plutôt soumis a mon avis .

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Lorsque le lait standard et les céréales étaient très bien payés (2011-2012-2013) tous les agriculteurs n'ont pas fait le choix d'investir pour défiscaliser et augmenter leur capacité de production (... et leur temps de travail !). Certains dans ce même environnement économique ont fait d'autres choix : investissements pour améliorer les conditions de travail, passage en bio, création d'atelier de diversification ou tout simplement gagner plus d'argent (en payant effectivement plus d'impôts et de MSA). Les agriculteurs (petits ou grands) sont des chefs d'entreprise. Ils sont soumis comme nous tous, à différents messages, conseils, influences... mais c'est à eux au final de prendre les décisions. Aucune personne, technicien de coop, banquier ou enseignant ne signe de chèque à leur place.

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Nos guignols de la politique de haut vol obtiennent des « résultats » mirobolants ....

France : pays agricole .... sans agriculture
France : pays industriel .... sans industrie
France : pays maritime .... sans ports
France : pays maritime ..... sans pêche

Tout va bien !!!!!! « ON » a des idées à revendre

NON ???

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Xavier Beulin disait : « sauvez nos usines, on vous aidera à vendre vos fermes » ( http://www.terre-net.fr/actualite-agricole/politique-syndicalisme/article/xavier-beulin-reflechir-a-la-reconversion-professionnelle-des-agriculteurs-205-116744.html). On dirait Martinez qui défend les usines de Gataz.
Une révolution est en roue en agriculture. Ceux qui vous relie à la terre, on les a engager dans des voies sans issues.
Mais les choses ne seront pas si simple, à 9 H 15, le parking du super marché voisin est plein et ceux qui font de la vente directe cherchent encore leurs clientèles.

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

Cher REMYB, sachez que cette prime comme vous dites s'appelle le droit de paiement unique (DPU) ou de base (DPB). Elle est comme, toutes les autres, la contrepartie de nombreuses réglementations et obligations, parfois justes, parfois aberrantes. Je vous laisse vous renseigner précisément à ce sujet. Malgré cette prime, le bilan économique reste bien négatif pour les agriculteurs ! Cette prime est à l'image des aides logements, enfants, à l'emploi, industrielle ou toutes autres dont bénéficient la « population » ! Il ne faut donc pas vous offusquer que les agriculteurs touchent eux aussi, comme tous, des primes ! C'est le système français dans toute sa splendeur ! Nous préférerions vivre simplement de notre travail que de primes ! La crédibilité de cet article est juste ! Ne soyez donc pas agressif envers ce monde agricole, que très peu de ronchons connaissent véritablement !
Un agriculteur !

Crise du monde agricole : « En 2008, on a sauvé les banques, et si en 2016, on sauvait les agriculteurs ? »

le lait à 270€ n'est certes pas rémunéré à sa vraie valeur,
mais les éleveurs ont une prime annuelle de 250 à 400 €/ha,
prime non énumérée dans cet article, dommage pour la crédibilité.

il en est de même de la prime pour les céréaliers-oléo-protéagineux et ce sans limite maxi,
et donc, plus ils ont de surface et plus ils touchent de prime ...