« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination » - commentaires

« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination »

Ce principe libéral, qui veut que un employé = un patron, ne garantit en rien une discussion équilibrée. Le patron a une supériorité hiérarchique. Il peut virer l'ouvrier quand il veut. Cela pèse sur la relation entre les deux. Ils ont des intérêts diamétralement opposés. Le salariat est un rapport social de domination et de chantage.
Et quand bien même ça se passe bien, c'est l'employé qui va se mettre à employer le vocabulaire du patron et à devenir progressivement comme lui, et pas l'inverse.
Le Stagirite dit des choses très intéressante sur le « dialogue social » : https://www.youtube.com/watch?v=KXVu-5qTW6I

« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination »

Les syndicats en France ne représentent que 8% des salariés. Pourquoi dans ce contexte est ce encore eux qui signent les accords sociaux ? Il faudrait un référendum au niveau de tous les salariés, ce serais nettement plus démocratique, surtout qu'une seule signature suffit. Alors bien sur avec des syndicats félons, vendu au patronat comme la CFDT et bien d'autres, les accords sont validés totalement anti-démocratiquement et les salariés subissent ; Ce n'est pas comme cela que l'on développera le syndicalisme.

« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination »

Les syndicalistes feraient bien de promouvoir les mesures que prône Réseau Salariat : http://www.bastamag.net/Bernard-Friot-Le-management

« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination »

Est-ce que les syndicats n'éloignent pas la discussion directe entre l'employé et son supérieur et/ou son patron ? Ne vaudrait-il pas mieux développer le dialogue et s'impliquer que de sa battre par intermédiaires imposés ?

« Le syndicalisme est un des rares espaces où les ouvriers peuvent encore lutter contre leur domination »

Et quand ça fonctionne bien cela donne ceci : « Au pays des conquêtes syndicales » https://www.monde-diplomatique.fr/2015/10/VENTURA/53938 pour abonnés ou payant mais à lire absolument car avec un témoignage de Pépé MUJICA, d'une intelligence rare. L'homme qui a un temps de réflexion d'avance.

C'est bien pour cela que le capitalisme s'est acharné sur le syndicalisme depuis sa création que ce soit aux états unis à lire :« Une histoire populaire américaine » dans lequel on se rend compte que les syndicats d'ouvriers américains étaient devenus puissants alors que presque inexistants actuellement ainsi qu'en europe.

Par contre notons deux nuances dans leurs orientations principales, si les américains, ne pas oublier que la garde républicaine américaine a massacré des milliers d'américains parce qu'ils faisaient grève parce que s'opposant aux intérêts des riches, ont combattu violemment ce mouvement c'est d'abord et avant tout pour que leurs riches continuent de gagner du fric.

SI en Europe les syndicats ont été combattus, notamment par l'infiltration, bien plus sournoise mais bien plus représentative de cette europe à l'héritage nazi persistant, c'est d'abord parce qu'ils incarnaient un certain humanisme, un respect de la personne dont laquelle notre très vieille oligarchie européenne ne veut surtout pas entendre parler car vivant pour le dogme que c'est à eux de dominer les gens, qu'ils naissent avec une sorte d'héritage divin leur proférant droit de vie et de morts sur le peuple.

Deux nuances peu importantes en ce qui concerne les conséquences de ce phénomène puisque les syndicats sur ces deux continents ont été éradiqués mais importantes en ce qui concerne la mentalité oligarchique des classes dirigeantes de ces pays. Et faisant que malgré tout les américains seront toujours supérieurs aux européens économiquement car moins obsédés par ces espèces de représentations divines dans lesquelles l'oligarchie européenne elle se reconnaît entièrement.