Est-il encore permis d’informer sur les activités du groupe Bolloré ? - commentaires

Est-il encore permis d'informer sur les activités du groupe Bolloré ?

On dirait bien que sa mauvaise foi s'est retournée contre lui... http://reporterre.net/Vincent-Bollore-designe-comme-accapareur-de-terres-et-censeur-d-internet-au

Est-il encore permis d'informer sur les activités du groupe Bolloré ?

Déjà que les journalistes de canal + plus n'ont pas le droit de parler de la fraude de Volkwagen sur leur chaîne .

Ce n'est pas grave la télévision meure, ce qui est une excellente nouvelle, et l'avènement de Bolloré en son sein devrait en accélérer le processus.

Tenez bon s'ils commencent à autant mordre tous c'est parce que ils finissent par se sentir acculés. L'économie mondiale se casse la gueule parce que sous la pression permanente des multinationales et des actionnaires milliardaires ils sont contre l'idée de relancer le pouvoir des ménages via une politique d'augmentation des salaires, de baisses des charges pour les pme et les revenus moyens, d'augmentation des minimas sociaux parce que si 'état choisissait enfin une justice économique soit il arrêterait de payer une rançon sous forme de « dette » à ces gens là, soit il serait obliger de leur faire payer des impôts, l'idéal étant les deux bien entendu mais déjà qu'une seule de ces réformes serait révolutionnaire alors les deux en même temps on en est certainement bien loin.

Leur bêtise liée à leur avidité est en train de les détruire.

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Appropriation, le fond de l'affaire...
Les droits de l'Homme, ah ! Les droits de l'Homme !

J'avais annoncé [(note de ma rédaction)à mes amis] que je ferai un petit papier sur les freins au projet du salaire à vie. Je ne me suis pas précipité, car j'avais une certaine appréhension de l'approche de la propriété privée, sanctuarisée dans l'article 17 de la déclaration universelle des droits de l'Homme, traité international à valeur juridique contraignante pour les Etats. Le projet du salaire à vie, impliquant une socialisation du salaire, mais aussi de l'investissement, n'est-ce pas une dérive privant arbitrairement les pauvres nantis de leur propriété (je paraphrase l'article 17 alinéa 2) ?

Pour le contexte, je commencerai par la longue bataille juridique ayant abouti au droit au logement opposable, impliquant des réquisitions de logement. Il en aura fallu des mobilisations populaires et des tentes quechua pour en arriver là, et aujourd'hui encore, malgré tout cet arsenal législatif (sanctuarisé dans l'article 25 du-dit traité), c'est un droit bien mal appliqué.

Je ne suis pas juriste, mais il est un fait que le classement des articles de la déclaration n'est pas hiérarchique, seulement pratique. Ce qui est génial, c'est l'ensemble de ces droits, quand ils sont justement interprétés.

Ce qu'il y a de génial dans le projet du salaire à vie, c'est qu'il dessine le point d'inflexion du droit à la propriété. Il s'articule, contrairement à ce que me soufflait mon intuition, parfaitement avec la déclaration universelle des droits de l'Homme. C'est la surinterprétation du droit à la propriété, légitimant les oligopoles et conduisant à sousinterpréter le droit au logement (et que dire de ce pauvre droit au travail !) qui vont à l'encontre de la susprécédemment mentionnée déclaration !

Le projet du salaire à vie part de l'existant, du déjà-là, de la sécurité sociale (art. 22), elle aussi sanctuarisée dans ce merveilleux traité. Dans sa forme la plus aboutie, la plus efficace, la sécurité sociale passe par un financement socialisé (les 5 points de PIB que les Etats-Unis consacrent en plus à la santé par rapport à la France pour un résultat équivalent quoique moins égalitaire sont là pour en témoigner).

Ainsi, c'est un soucis d'efficacité économique et de pondération juridique qui conduisent à distinguer propriété d'usage et propriété lucrative. C'est l'esprit même de la déclaration universelle des droits de l'Homme que d'adopter cette lecture. Ce que je prenais pour un frein est en fait une lecture équilibrée et respectueuse de ce fabuleux texte.

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Quel a été le résultat de votre comparution devant le tribunal hier ?
Le texte de loi sur le secret des affaires ne peut s'opposer aux journalistes :
Enfin, l'article L. 151-9 prévoit que le secret des affaires n'est pas opposable :
2) à toute personne dénonçant une infraction, à l'image des journalistes ou des lanceurs d'alerte. Avec ces nouvelles dispositions législatives, la dénonciation de violation de la loi demeurerait possible et rien ne s'opposerait au dévoilement d'un scandale tel que celui du Mediator, les médias ne risqueraient aucune condamnation. Comme l'a parfaitement établi la Cour européenne des droits de l'Homme, la presse joue un rôle fondamental dans notre vie démocratique, ce texte n'y changera rien ;

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Je suis surpris et déçu de ne pas avoir été invité au tribunal bar Bolloré, nous avions publié l'article en octobre 2012...
« Bolloré, Crédit agricole, Louis Dreyfus : ces groupes français, champions de l'accaparement de terres »
Nadia Djabali | bastamag.net | mercredi 10 octobre 2012
truks-en-vrak/article3577
en août 2012 Bolloré est cité là :
« Accaparement des terres et souverainete alimentaire en Afrique de l'Ouest et du Centre »
GRAIN | grain.org | lundi 20 août 2012
truks-en-vrak/article3317
et en 2011 « Bolloré ne s'en laisse pas Condé en Guinée »
Xavier Monnier | bakchich.info | mercredi 6 juillet 2011
truks-en-vrak/article1537

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Lorsque Bolloré sera à l'article de la mort, il n'aura pas plus de pouvoir qu'un SDF.

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Bonjour,
Non, nous n'avons pas eu de demande de droit de réponse.
Bien cordialement,

Est-il encore permis d'informer sur les activités du groupe Bolloré ?

Bonjour,
Une question simple : suite à la publication de l'article en 2012, le groupe Bolloré vous avait-il contacté pour contester vos affirmations ? Bref ont-ils fait usage de ce que toute personne, physique ou morale, devrait faire dans ce cas : user de son droit de réponse et fournir calmement des infos. contradictoires ?... Plutôt que d'appeler ses avocats pour un action judiciaire coûteuse.

Cdlt

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Courage ! Tenez bon.

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De tout cœur avec vous : la privatisation de l'information n'est rien d'autre que la mise en place d'une nouvelle dictature. Toute information doit pouvoir être délivrée, surtout si elle participe à l'intérêt général.

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Tradition de Bolloré oblige….
[ https://www.monde-diplomatique.fr/carnet/2010-06-22-Jusqu-ou-ira-la-lecon-de]

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De toute conviction avec vous. Le roseau penche mais ne plie pas ; que justice soit dûment faite et que cesse les bassesses hypocrites agitées par les puissants égoïstes de ce monde.
La liberté de la presse et d'expression ont de sérieuses plaies à panser...