Attentats : entre le marteau et l'enclume - commentaires

Attentats : entre le marteau et l'enclume

entre le marteau djihadiste facilement pointable et repérable et l'enclume aveugle des gouvernement occidentaux aux ordres des multinationales. Cela semblerait plus approprié comme titre, tout les dirigeants sont responsables. Du coté du marteau c'est facile un état dictatorial digne des plus sombre heures du nazisme, en revanche il serait plus utile de développer du coté de l'enclume. il y a beaucoup d'intérêt pour nos états « démocratiques » à nourrir ce genre de terreau, déja pour empécher l'émancipation des individus cela fait plus de 40 ans qu'il y a « la crise » parfois elle est économique, parfois lié au terrorisme, et la plupart du temps l'un se marie trés bien avec l'autre et ça fait vendre des journaux (en plus). Ensuite les pays en guerre civile comme l'Irak et la Syrie entres autres vendent à pas cher leur pétrole et autres matières premiéres, et achétent à trés cher des armes tient c'est bizarre nos états ont besoin du premier et fabriquent à gogo le deuxiéme. et puis il y a la nécessité d'intervenir militairement dans ces pays pour « la sécurité mondiale » c'est une autre forme de colonialisme, on facilite la naissance d'une dictature (dans un pays que l'on a déja mis en faillite c'est mieux) puis l'on intervient pour sauver le monde. Bon on pille non on se sert un peu au passage, quelques contrats avec Bouygues et consorts pour relever le pays et roule ma poule, dans 20 ans on recommence. Ah et puis il y a aussi l'unité nationale, en 1998 c'était la coupe du monde de foot OUAIS, bon sur le calendrier de cette année y avait pas et puis on aurait perdu de toute façon, alors après les larmes de joie c'est des larmes de tristesse l'essentiel c'est de rester soudé, cohésion, cohésion. bon le FN y met quelques coups de canif, mais c'est de bonne guerre c'est la bagarre classique de la cour de maternelle pour savoir qui restera sous le préau quand il pleut.
Alors personnellement que choisir les assassins, les hypocrites et menteurs, les nationalistes.
Ah la la humanité quand tu me dégoutes....

Attentats : entre le marteau et l'enclume

Globalement d'accord avec le fait qu'on est désormais coincé entre le marteau et l'enclume. D'un côté l'extrême droite « de souche », de l'autre l'extrême droite musulmane dont les djihadistes. Seulement, dans l'ordre des priorités, il faut d'abord s'attaquer à ceux qui veulent nous faire la peau, c'est à dire les djihadistes. Donc surveiller étroitement, en continu, sans les lâcher d'une semelle, ceux qui sont déjà fichées « S », ça me semble le minimum. En cela, je n'ai aucun problème avec ce qu'a dit Wauquiez, Honnêtement, je suis politiquement d'accord sur pas mal de sujets avec la gauche radicale et Bastamag en particulier (sur l'économie et l'écologie notamment). Sur le danger mortel de l'islamisme, cette même gauche est totalement à côté de la plaque, aveugle et complaisante. La moindre décision prise dans le sens de la sécurité par le gouvernement sera systématiquement critiquée par cette gauche, même après ces attentats. J'étais contre la dernière loi sur le renseignement qui vise à surveiller inutilement tous les français, avec probablement l'arrière pensée de flicage de différentes formes d'oppositions (zadistes, anti-nucléaires, etc). J'aurais aimé au contraire qu'on mette le paquet sur ces fous-furieux de djihadistes. Oui, il faut mettre un maximums de policiers et de gendarmes pour contrer ces salopards, et au besoin changer certaines lois pour cela. Si vous êtes de gauche, vous êtes pour le bien commun et vous ne pouvez pas être contre ça. Quoi qu'il en soit, si cette vague d'attentats n'est pas stoppée, ce sera la victoire de l'extrême droite, des milices dans les rues et pourquoi pas un risque de guerre civile. Alors oui, il faut aussi une politique de fond pour sauver les banlieues, donner de l'espoir aux populations défavorisées. Mille fois oui. Mais avant toute chose, réduire à néant les islamo-fascistes. Et je reprends à dessein l'expression si critiquée utilisée il y a quelques mois par Valls, car de temps en temps, il faut appeler un chat un chat.

Attentats : entre le marteau et l'enclume

Depuis quand le « Paris progressiste » va manger au « petit Cambodge » et boire des bières à « la belle équipe » ? Depuis quand peut-on parler de quartiers « multiculturels » alors que ces lieux constituent depuis des années le support d'expansion d'une seule culture, la boboculture ?

Attentats : entre le marteau et l'enclume

la préférence pour la guerre
Entre le marteau et l'enclume, c'est une jolie formule pour designer les deux parties qui veulent la guerre. C'est l'état dans lequel on était en 1914. Les nationalistes a l"époque étaient exacerbés par l'occupation de l'Alsace lorraine. Ils le sont aujourd'hui par leur peur de perdre leur identité. La préférence pour la guerre est plus forte que la préférence pour la lutte contre le changement climatique. On sait que la COP 21 ne changera rien aux dispositions actuelles écrites dans les objectifs volontaires sans pouvoir de contrôle. Il est absolument nécessaire que le peuple de France fasse pression sur les delègués venus du monde entier. Mais plutôt que de nous laisser manifester pacifiquement on préfere le jeu entre les terroristes et les anti terroristes. Préférence pour l'autorité, préférence pour la dictature, préférence pour Poutine et pour Bachar el Hassad. Le monde vient de laisser passer l'occasion de tourner l'oukase russe qui pendant 5 ans a bloquer l'ONU. Le G 20 se réunissait a Antalya en Turquie pays qui est le principal ennemi de Bachar. Toutes les conditions etaient réunies pour profiter de l'attentat de Paris et grouper tous les pays européens contre Poutine et ses avions qui défendent les chiites. Mais on préfere la guerre.

Attentats : entre le marteau et l'enclume

C'est un peu le sujet de ma dernière chronique

#13novembreetaprès

J'appréhende les jours, semaines et mois à venir, tant l'enjeu est d'y voir se côtoyer le pire et le meilleur de notre humanité dans nos écrits, nos attitudes, nos discours et nos réactions.
Ce qui a d'ailleurs déjà commencé.

Aucune réaction et attitude dictées par l'excès du rejet de l'autre ou dans la négation de nos différences ne peut aujourd'hui à mon sens contenir la bonne réponse et la solution.
Il nous faut convoquer l'Histoire et en remonter le cours pour comprendre…

Appréhender notre époque ne peut se faire seulement à l'aulne de ses stigmates récents et son actualité sur le court terme… Nous héritons tout à la fois de plusieurs siècles de domination coloniales occidentale dont l'influence n'a pas disparu, d'un modèle économique mondialisé qui assèche la diversité des modes de vie, vide la ressource des lieux de vie et exploite les plus faibles au profit des plus puissants au nom d'une idéologie qui ne garde plus ses vertus que dans la théorie.

Les « socles » qui fondent les civilisations, qui forgent les sociétés s'érodent graduellement au nom d'une certaine idée du progrès. Comme entraînée dans une spirale infernale, ce « progrès » transforme les conséquences initiales en des causes premières… ignorant tout retour au fondamentaux… créant sa propre cohérence hors sol et déconnectée dans une temporalité qui gomme l'Histoire au profit d'une actualité toujours plus spectaculaire et guidée par l'émotion.

Il faut composer avec les peurs qui sont légitimes, plutôt que les stigmatiser ; même si parfois leur manifestation tant en paroles qu'en actes peuvent sembler effrayantes : les nier, les rejeter, les braver ne font que les renforcer un peu plus et jeter toute une population dans le fossé glauque des idées extrêmes, dangereuses, communautaristes offrant les atours d'une protection illusoire.

Il nous faut tout autant calmer les ardeurs aveugles des altruistes dont la naïveté du discours humaniste n'a d'autres objectifs que l'illusion confortable et facile d'être dans le camp des gentils. Une attitude dictée par des émotions court-termistes compréhensibles mais frisant parfois l'irresponsabilité. Là encore ce discours souvent spontané et « dominant » de rebelles gentils qui envahit certains milieux masquent mal une certaine couardise à aborder ces sujets sur le terrain glissant de la nuance…

La nuance… elle est indispensable pourtant pour mesurer, appréhender, juger, évaluer, se faire un avis, une opinion…
Or aujourd'hui les penseurs nuancés se taisent ou sont inaudibles…

C'est que la nuance est mal perçue ; elle ouvre la porte aux amalgames, aux stigmatismes, au rejet car ses subtilités sont trop compliquées à percevoir pour nourrir efficacement notre toujours urgente exigence de sens. S'exprimer en nuance est devenu un exercice périlleux aujourd'hui.

Pour lire la suite :
http://www.le-blog-de-robun.com/#filter=.blog%3Anot(.blog70),+.post70

Attentats : entre le marteau et l'enclume

Les causes des errements tragiques de ces jeunes et leur engagement auprès des monstres barbares de l'EL sont surtout le manque d'avenir qu'ils ressentent chaque jour dans leurs grises cités de béton ghettos.Jamais ou si peu,les politiques ne leur ont proposé un métier intéressant qui leur plaise.Et puisse les emmener ailleurs que dans l'univers infernal de la drogue et son argent facile à gagner.Ou dans la monstrueuse barbarie syrienne actuelle.

Attentats : entre le marteau et l'enclume

« Désolé si j'offense ta croyance laïque mais le massacre Charlie Hebdo n'est pas affaire religieuse.

Nous vivons une catastrophe sociale. Globale.

Distrayons le peuple avec la laïcité, le rejet des autres et le choc des civilisations. Ça permet de mettre sous le tapis des bricoles comme la lutte des classes et le capitalisme. En attendant le prochain drame. »

J'ai écrit ce qui précède le 20 janvier.
http://partageux.blogspot.fr/2015/01/le-massacre-charlie-nest-pas-affaire.html

Julien Salingue, lui, part d'un d'autre point de vue pour aboutir aux mêmes conclusions.

« Vous êtes en guerre, vous les Sarkozy, Hollande, Valls, Cameron, Netanyahou, Obama. Vous êtes en guerre, vous et vos alliés politiques, vous et vos amis patrons de multinationales. Et vous nous avez entrainés là-dedans, sans nous demander notre avis. Afghanistan, Iraq, Libye, Mali, Syrie… Nous n'avons pas toujours été très nombreux à protester. Nous n'avons pas suffisamment réussi à convaincre que ces expéditions militaires ne feraient qu'apporter toujours plus d'instabilité, de violences, de tragédies. »

http://resisteralairdutemps.blogspot.fr/2015/11/vos-guerres-nos-morts.html