« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage - commentaires

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

Les producteurs paient au prix fort des décennies d'acceptation de l'idéologie selon laquelle le capital serait source de richesse.

L'arrogance de la classe capitaliste et de ses valets gouvernementaux ne cessera que lorsque les producteurs de richesse, qu'ils soient graphistes, caissières, ambulanciers, médecins, livreurs, etc, auront (re)pris conscience qu'ils sont les seuls producteurs de richesse.

Il nous faut passer à l'offensive et cesser de simplement se défendre face aux agressions sociales répétées.
Passer à l'offensive, c'est refuser la définition de la valeur de la classe capitaliste et imposer la notre.

A l'archaïque projet de loi El Khomri, répondons par la défense d'un nouveau statut du producteur. Attelons-nous à étendre nos droits plutôt que seulement les défendre.

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

Je suggère à tous les révoltés de cette politique sociétale, qui conduit à étouffer la parole des plus modestes et des plus fragiles sous les discours formatés et martelés par une élite économico-politique, d'inonder le site de la Présidence Française de courriels d'indignation et de révolte.
Pour ma part, j'ai récemment écrit au Président pour lui exposer, avec moults arguments et éléments chiffrés, que sa politique menait à la destruction de nos socles sociaux et de notre système économique au détriment des moins privilégiés par les conditions de leur existence.
Je n'attend pas réellement de réponse, elle sera évidemment en contradiction avec mes dires, mais j'ose imaginer que quelques milliers (millions..) d'autres courriels de même teneur constitueraient pour M. Hollande, ce traître des idées de gauche, un avertissement de poids...

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

Rien à dire sur le fond, cet article est une excellente synthèse de la trajectoire suivie par une équipe de tarés congénitaux et psychotiques, menée par un rigolo sans envergure, et sans convictions, prêt par nature à n'importe quel reniement. Un « président normal » tout juste capable de donner raison à ce vieux salaud, adversaire de son camp, qui disait que « les promesses n'engagent que ceux qui y croient ».

Il nous reste seulement à trouver les moyens efficaces de contrer l'action de ces nuisibles et à sortir de nos confortables pantoufles de citoyens confortablement indignés. Une paille...

Cela dit, juste deux petites remarques de forme :
acte 2 scène 2, le titre parle de « dote » mais il me semble qu'il faut plutôt lire « dot ».
En fin ďarticle, le début du mandat de notre président de l'impuissance à changer quoi que ce soit n'est pas en mai 2015 (on pourrait alors se prendre à espérer une inflexion de la courbe asymptotique de la veulerie politique), mais en mai 2012 : cela fait trois ans qu'il nous ballade droit dans le mur et que nous n'avons pas encore trouvé le moyen de le renvoyer à son propre néant.

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

Les casseurs du socialisme continuent leur basses oeuvres et des esclaves affranchis, dans leur servitude volontaire, acceptent de travailler 39 heures payées 37....
.Dans quelques années les maitres leur demanderont encore plus càd d'aller bosser en Asie pour une poignée de riz.
Leurs offensives sont sans limites car le Capitalisme n'en a pas !
Il n'y aura pas de résistance sans en passer par une confrontation incontournable quand on refuse ,quand on s'insoumet au dictât.

Vivre libre ou mourir

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

Ce personnage est le pire politique qui soit venu au pouvoir en France depuis 70 ans.

« Moi Président » : trois ans de dérégulation du droit du travail et d'augmentation du chômage

La société française pourrait être débarrassée de ces institutions capitalistes et délétères que sont les employeurs, le marché du travail et les propriétaires et créditeurs lucratifs. Je vous invite à lire cet entretien de l'économiste et sociologue Bernard Friot, le fondateur de Réseau Salariat : http://www.bastamag.net/Bernard-Friot-Le-management