Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux - commentaires

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

De véritables sites d'économie de partage existent avec des sites comme myeasytrip.fr ,qui fédère les réseaux locaux, le public, le privé et crée de l'emploi localement.

Merci pour l'article.

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

le terme « économie de partage » est ici fallacieux. Car au contraire, il n'y a PAS de partage. Parce qu'il n'y a pas de cotisations sociales... Il n'y a pas d'impôt....

On perd de vue depuis un moment les mécanismes existant même si mal calibrés de partage, de REDISTRIBUTION des richesses. On se fait avoir par le discours des puissants qui nous font avaler que les cotisations sociales (qu'ils rebaptisent « charges sociales ») et les impôts sont une spoliation. alors que c'est un mécanisme de... partage.
Au combien puissant pour les cotisations. Rappellons qu'elles financent les hopitaux, les médicaments, les congés maladie, le chômage, les retraites
Et c'est pas un hasard si cette soit-disant économie du partage n'est qu'une immense spoliation.

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

Ces nouvelles entreprises de l'économie du net devraient appartenir à leurs salariés : c'est ce que l'on appelle la copropriété d'usage des moyens de production. Ces parasites que sont les actionnaires seraient ainsi éliminés.

http://www.reseau-salariat-idf.com/

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

Bonjour je me permets de répondre.

Que les gens se fassent un peu (ou beaucoup d'argent) en utilisant ces services : super !
On est tous content de pouvoir payer une partie d'un weekend en sous louant sont appart.
Mais l'argent dont il est question dans cet article n'est pas celui des particuliers comme vous et moi mais celui de personnes qui s'enrichissent sur le fait que vous sous-louez votre appart.
A la limite on peut dire tant mieux pour eux, ils ont eu La bonne idée en mettant en place ce service en ligne (à la limite...).

Par contre, je ne suis pas tout à fait d'accord sur l'autonomisation.
On veut nous faire croire qu'en dérégulant le travail on gagne en liberté... bof je ne suis pas convaincue.
Si on prend l'exemple des chauffeurs Uber, certains arrivent peut être à en vivre, c'est chouette, pas de boss à supporter, pas d'horaires fixés... et à priori on pourrait dire ça c'est la liberté, yohou génial ! Mais demain monsieur Uber tombe malade, il en a pour plusieurs semaines, il ne peux plus conduire son taxi-uber-cool et bien tant pis pour lui, plus de revenu, il n'a aucune protection.
On appelle ça l'autonomisation, le partage alors qu'on devient esclave de soi même.

Alors de mon point de vue :
– Vrai travail = vrai cadre juridique= vrai protection (même si c'est de plus en plus dur et qu'il faut se bouger pour conserver ces acquis)
– uber et compagnie = déréglementation = précarité

Mais ce n'est que mon point de vue.

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

Bonjour,

L'article confond chiffre d'affaire et bénéfices, non ?

Uber, Airbnb, Ebay… : la pseudo « économie du partage » planque ses bénéfices dans les paradis fiscaux

Je suis deçu que l'article reste enfermé dans cette approche : bouh ils s'enrichissent et détournent le système !
C'est vrai, mais les grans médias le disent deja !
Attention à ne pas jetter en bloc l'économie du partage !

Je vois un grand interet à ce que les gens s'autonomisent sur leur moyens de subsistances, pour moi ces nouvelles pratiques favorisent l'émancipation au salariat. Si chacun prend un peu d'automie, alors moins nous serons soumis au règles du marché, de l'emploi etc...
Donc l'enjeu est : comment accéder à cette économie du partage (que je trouve vertueuse), sans que je sois contraint d'utiliser ces filiales aux pratiques non vertueuses ?

Le stop a toujours existé, covoiturage.fr l'a fait exploser en ajoutant la rétribution monaitaire, Blablar y a vu une opportunité de capter des gains et pour cela elle a utiliser le levier sécuritaire !
Nous avons tout perdu à cette dernière étape.

Je pense qu'à chaque nouvelle pratique d'une économie du partage, une entreprise numérique va chercher à se placer pour capter des gains financiers.

Comment pouvons nous réagier face à cela ?
– Accuser, et boycotter ? oui, mais je me prive de participer à une économie emancipatrice. Peut-etre est-ce le prix à payer au vu des conséquences des pratiques de ces filiales ?
– Utiliser ces plateforme ? oui mais je j'alimente des filiales non vertueuses, est-ce acceptable par rapport à ce que la société gagne par cette pratique du partage ?
– développer : des plateformes libres, qui sont développées et fonctionnent sur les principes de cette économie du partage. ces plateformes alternatives devront être aussi puissantes (en ergonomie, en communication) que celles citées dans l'article, si on veut qu'elles soient utilisées à grande échelle.
Elles pourraient être financées par du crowfunding, par des dons, Basta utilise ces modes de financement en partie, c'est possible !

Bref ne jettons pas en masse cette nouvelle économie, contribuer à ce qu"elle se développe à notre image !