Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque - commentaires

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

Ne ratez pas ce très bon documentaire d'Arte, rediffusé le 10 avril à 10 heures, et visible jusqu'au 7 avril là : http://www.arte.tv/guide/fr/050772-000/pesticide-et-sante-l-equation-sans-solution

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

une de mes connaissances est partie en Bulgarie en 1997 lors d'un échange inter armée. La bas, ils ont beaucoup joué au foot avec les bulgares et tout les soirs les paysans amenaient leurs chèvres sur le terrain, l'herbe était bien tondue puis ils ramassaient les crottes avec un rateau incurvé pour l'engrais. A mon avis depuis qu'ils sont dans « l'europe » le glyphosate et le gazon synthétique ont remplacé toute cette tradition. le monde est devenu fou...

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

franchement il n'y a rien à ajouter, je me retrouve dans cette description.

Après le classement du Round-up comme « probablement cancérogène », Monsanto contre-attaque

Mais comment qu'on va se débarrasser des mauvaises herbes si qu'on était bête au point d'interdire les herbicides ? disait en substance un site mal nommé Alerte environnement voici quelque temps.

Quand j'étais gosse, et c'était tout de même pas au Moyen-Âge, on n'utilisait pas de désherbant. On ne passait jamais non plus de girobroyeur ou de tondeuse sur les bords des routes de ma commune rurale. Et l'herbe était toujours rase.

Il y a avait la mère B. qui poussait son troupeau de chèvres en toute saison. Elle n'avait guère de champs, cette brave veuve, et ses chèvres mangeaient gratis les bas-côtés des routes et chemins avec peu de travail. Quand les céréales étaient moissonnées, la mère B. laissait ses chèvres brouter aussi dans les champs. Elle s'installait confortablement sur son pliant, avec son grand parapluie qui la protégeait du soleil comme de la pluie, et lisait son journal.

Le père P. promenait ses moutons toute l'année. Moutons qui mangeaient ce que les chèvres avaient dédaigné. Les deux troupeaux assuraient un entretien parfait de la voirie communale. Ça ne coûtait pas un seul cancer et cela produisait du lait et des côtelettes.

Comme une chiée de gosses, la mère B. et le père P. je les ai souvent accompagnés, grimpé sur mon petit vélo. Ça ne coûtait pas un seul salaire d'éducateur de rue et ça assurait le lien social entre les générations. On avait aussi une initiation au travail manuel. Et je pense que je saurais encore traire une chèvre. C'est comme le vélo, ça s'oublie pas.

Et puis Monsanto et ses acolytes sont arrivés.

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