Les dividendes ont augmenté de 31% dans le monde depuis 2013 - commentaires

Les dividendes ont augmenté de 31% dans le monde depuis 2013

Vous allez dans mon sens. Vous nous dites qu'il n'est pas besoin d'avoir de formation pour être un As de la bourse, et que l'on peut apprendre tout seul chez soi, comme vous l'avez fait… à Harvard ! Vous vous contredisez dans vos propos.

Certes, les ménages font des dépenses autres qu'alimentaires. C'est justement ce que je disais précédemment : tout le monde a le droit à son moment de détente et de loisir. Cela passe notamment par la consommation d'alcool, de tabac, ou de jeux à gratter. Cela peut vous sembler futile, mais c'est une consommation comme une autre. Par ailleurs, acheter un paquet de « Marlboro Light », ce n'est pas comme acheter un titre financier. Vous ne pouvez donc considérer que ces dépenses sont transférables et qu'elles se valent.

Votre discours est comme celui d'Adam Smith et de tous ses comparses classiques/libéraux : l'homme est absolument rationnel, et pour cette raison toute l'économie s'équilibre, aucune entrave ne vient perturber le système, et les prétendues « lois naturelles » du marché jouent leur rôle efficacement. Depuis bien longtemps déjà, nous savons qu'aucune de ces théories n'est fondée.

Enfin, si une action rapporte peu de dividende, les sommes peuvent atteindre des montants bien plus grands lorsqu'elles sont achetées par centaines, par milliers. Ou lorsque les reventes rapportent de juteuses plus-values. Or, n'oublions pas qu'une part non négligeable des acteurs en bourse sont les entreprises, qui emploient des services entiers pour jouer sur les marchés et, par dommages collatéraux, avec la vie des gens.

Non, non, non, n'ayons pas une image d'Épinal du modeste actionnaire qui détient trois actions Carrefour depuis 10 ans et qui se paie ses collections de timbres à coup de dividendes scrupuleusement épargnés. Investir en bourse n'est ni un risque ni un « mérite » justifiant qu'une part croissante des revenus subventionne les rentes capitalistiques.

Les dividendes ont augmenté de 31% dans le monde depuis 2013

@Mangetsuu. Comme votre message est long, je vais y repondre de maniere tres simple :

1)« il semble que vous n'ayez pas eu la chance d'étudier un peu les sciences sociales et économiques, »
Faux, j'ai etudie la theorie a Harvard. En pratique, je suis entrepreneur et investisseur professionnel.

2)« encore faut-il qu'il reste une quelconque liquidité à investir. »
Les Francais depense par an 46 milliards a jouer au loto, 16 milliards a boire de l'aicool, et environs 14 milliards a fumer...(Ces chiffres datent d'il y a quelques annees et ont pu evoluer.) Ils ont donc assez d'argent pour investir en bourse.

3)« pour faire fortune en bourse, il faut avoir eu une formation, ou payer quelqu'un pour jouer à notre place. »
Faux, le travailleur moyen passe 2 a 3 heures par jour devant la tele ou internet. Ils ont largement le temps d'etudier. Personnellement, je suis devenu investisseur en lisant Graham, Fisher, Lynch...J'ai appris seul, le soir apres le travail.

4)« et voilà qu'il s'achète fièrement son action à 50 euros. Cette action, qui représente 0,0001% du capital de la multinationale en question, lui rapportera, supposons, 0,50 euro par an. À ce train-là, notre heureux spéculateur pourra offrir des vacances à la mer à ses arrière-arrière-arrière-arrière-petits-enfants, »
Effectivement, les actionnaires touchent peu de dividende(en moyenne 3% par an) tout en prenant des risques. Cela montre bien comme Agnes Rousseaux est intellectuellement malhonnette puisqu'elle veut nous faire croire qu'il est scandaleux de toucher 3% de dividende par an !

Les dividendes ont augmenté de 31% dans le monde depuis 2013

Cher David, si pour être riche et profiter pleinement des revenus du capital, il « suffisait » d'acheter des actions, je vous conseille vivement d'informer le personnel politique et les institutions publiques du monde entier de votre formidable trouvaille : bravo, vous avez éradiqué la pauvreté !

Malheureusement, il semble que vous n'ayez pas eu la chance d'étudier un peu les sciences sociales et économiques, et vous voilà induit en erreur par des considérations simplistes, qui se résument à cet aphorisme idiot et malheureusement assez répandu dans les consciences : « Si les pauvres sont pauvres, c'est parce qu'ils sont feignants (ou cons) ».

Non, il ne suffit pas à un pauvre con de mineur d'acheter les actions de Rio Tinto (ou de tout autre modeste salarié d'une grosse multinationale) pour finir de beaux jours sur les plages des Bahamas. Réfléchissez-y quelques instants : une fois retirées de son médiocre salaire toutes les dépenses nécessaires à sa survie et à celle de sa famille, une fois remboursés les intérêts de ses emprunts, et une fois mise de côté une somme d'épargne satisfaisante, encore faut-il qu'il reste une quelconque liquidité à investir. Oui, car, nous n'avions pas précisé : pour jouer en bourse, il faut beaucoup d'argent à investir.

Par la suite, il faut que notre employé, muni, disons, de 50 euros, ne décide pas de les dépenser pour s'offrir un bien mérité moment de loisir, à lui et à sa famille. Oui, car, nous n'avions pas précisé : les cons de pauvres ont eux aussi l'envie (et le droit) de s'offrir des moments de plaisir.

Mais disons que notre employé est un ascète à en faire rougir le plus pieux des calvinistes, et qu'il décide de faire de l'argent avec son argent. Comment s'y prendra-t-il ? C'est simple, nous dites-vous, qu'il achète un paquet d'actions et qu'il s'assoie dessus ! Ah ! la belle affaire ! J'avais oublié, en effet, que des cours de boursicotage étaient prodigués à l'école élémentaire, entre les cours d'alphabétisation et de calcul. C'est vrai, jouer en bourse et à la portée de tous, voyons ! Plus sérieusement, nous n'avions pas précisé : pour faire fortune en bourse, il faut avoir eu une formation, ou payer quelqu'un pour jouer à notre place.

Mais, disons que notre employé est un génie de la bourse à en faire pâlir les Rothschild, et voilà qu'il s'achète fièrement son action à 50 euros. Cette action, qui représente 0,0001% du capital de la multinationale en question, lui rapportera, supposons, 0,50 euro par an. À ce train-là, notre heureux spéculateur pourra offrir des vacances à la mer à ses arrière-arrière-arrière-arrière-petits-enfants, ce veinard ! Oui, car, nous n'avions pas précisé : pour faire fortune en bourse, il ne suffit pas d'une poignée d'actions.

Les plaisanteries les plus drôles étant les plus courtes, je ne continuerai pas à vous expliquer pourquoi la sous-secrétaire administrative de la division des agrafeuses de BNP Paribas ne parvient pas à faire fortune malgré sa sincère volonté de faire comme ses patrons.

En somme, cher David, non, ce n'est pas un véritable mérite de recevoir de l'argent par le seul prétexte que l'on a un papier certifiant que l'on possède une part d'une entreprise où nous n'avons jamais mis les pieds ; par le seul prétexte que l'on a dépensé une somme bien moindre d'argent au préalable ; pour la seule raison que nos parents nous ont transmis cet argent dès notre naissance. Vous parlez d'intelligence, de propriété, de risque, de méritocratie ? Mais ouvrez les yeux, nous vivons, de fait, dans une belle « m'héritocratie ».

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@croco. L'entreprise est déjà democratique et ouverte a tous : pour les salaries, il suffit d'acheter des actions pour devenir proprietaires et toucher les dividendes. Mais comme ils sont trop cons pour comprendre cela ; ils preferent faire la greve, sequestrer les patrons, saccager les locaux et bruler l'usine...

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C'est impressionnant de voir les montants qui sont extorqués aux gens qui travaillent par ceux qui ne foutent rien. Tous ces actionnaires ne sont que des feignants, bon à rien sinon à vivre du travail des autres.

J'ai une question aussi : Y-a-t-il aussi des chiffres sur les rachats d'actions ? Par exemple, dans la multinationale où je travaille ils ont donné beaucoup d'argent en dividendes l'an dernier (de mémoire quelque centaines de millions ou 1 milliard), mais beaucoup plus (5 milliards de dollars) par le mécanisme du rachat d'actions. Dans les 2 cas l'argent fini au même endroit : dans la poche des actionnaires.

En tout cas ce qui me surprend toujours c'est l'apathie totale des salariés qui se laissent vider les poches sans broncher. Dans ma boîte, c'est plus de 500 000 dollars qui ont été prélevés sur chaque salarié. Ce serait une bonne motivation de faire la révolution dans l'entreprise, mais tout le monde s'en fout.

Le problème fondamental c'est la structure juridique des entreprises. Pour une petite entreprise on
conçoit qu'elle soit la « propriété » de quelques personnes, car souvent le propriétaire principal est aussi le fondateur et principal acteur sur qui la vie de l'entreprise repose. Pour une grande entreprise, cette notion de « propriété » n'a plus le même sens ; elle n'a même plus de sens du tout sinon celui d'une forme d'esclavagisme : l'appropriation du produit du travail des autres par quelques oisifs qui ne fournissent aucun travail. C'est le droit des sociétés qu'il faut réviser. Il institutionnalise une structure de pouvoir abusif, qui ne reflète en rien les mérites et contributions des différents participants de l'entreprise. La grande entreprise doit être démocratisée pour rendre le pouvoir de décision sur l'allocation de ses ressources et ses profits à ses éléments constitutifs (les salariés) et casser l'actuelle mainmise féodale d'une petite caste extérieure qui s'est approprié ce qui ne lui revient pas légitimement (les actionnaires et les directions générales à leur solde)

Alors merci pour votre article qui peut être un début de prise de conscience par certains de la façon dont ils se font arnaquer

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Les salaries ont leurs salaires , les actionnaires leurs dividendes. Ils n' y a rien de choquant a cela. Insinuer que les actionnaires sont des mechants capitalistes car les dividendes augmentent est ridicule. L'entreprise leur appartient , ils sont dans leur droit de recevoir cet argent. Agnes Rousseaux avance des chiffres en milliard pour impressionner le lecture ignorant mais elle ne precise pas le rendement en pourcentage de ces dividendes. Ce pourcentage s'eleve en moyenne a 3% par an. Lorsqu'on prend le risque d'investir dans une entreprise pour gagner 3% par an : est-ce vraiment scandaleux ? Si les salaries sont jaloux des actionnaires : pourquoi n'achetent-ils pas des actions et ainsi recevoir eux-meme leurs 3% de dividende ?

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Article en Esperanto :
http://neniammilitointerni.over-blog.com/2014/05/tutmondo-la-dividendoj-kreskis-je-31-de-post-2013.html