Agriculture bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines… Ce que propose la loi d’avenir agricole - commentaires

Agriculture bio, semences, emplois, pesticides, fermes usines… Ce que propose la loi d'avenir agricole

Des vaches qui ne vont jamais en prairie donc restent enfermée avec automatiquement leur dose d'antibiotique,je ne veux pas consommer ce lait,je demande aux revendeur de mettre en pub sur les briques de lait « ferme 1000 vaches » afin que le consommateur achète en toute connaissance, Tout cela me rappelle un éleveur de porc qui avait pour ça conso personnelle 3 cochons élevés séparément avec de bonne cereales des patates et du "petit lait,

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Merci Lionel, je suis sur la même longueur d'onde que vous, tout en pensant aussi qu'il faut malgré tout agir à tous les niveaux possibles. C'est pourquoi j'ai posté ma proposition sur le site du Premier ministre (c'est très bien fait, on peut choisir la catégorie « Proposer une idée » !), sur celui du Ministre de l'agriculture, et de la Ministre de l'écologie & énergie ; même si je ne me fais absolument aucune illusion. Personnellement, je ne connais que deux députés (du Doubs, mon département d'origine), M^me Barbara Romagnan et M. Eric Alauzet, eh bien je trouve qu'ils font un boulot formidable, alors je pense qu'il ne faut pas désespérer de la politique. Soyons vigilants, faisons-nous entendre par tous les moyens, et surtout comme vous le dites par des initiatives concrètes, et un jour pas forcément lointain toute cette énergie va atteindre un point critique pour se rebiffer contre « l'ordre établi » !

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Bonsoir Hélène et merci pour ces idées !
Quand les rapporteurs de la FAO parlent d'agroécologie, contrairement à nos politiques, ils incluent les méthodes artisanales de productions alimentaires, proches de la permaculture.
Les voies que tu proposes de suivre sont éminemment politiques et par conséquent séquestrées par une oligarchie.
Je pense que l'incitation ne pourra se faire que comme elle a commencé, par la voie des initiatives citoyennes et populaires et surtout pas institutionnelles.
La constitution de « niches » de résistance ( pas d'isolement bien sur ! ), une niche est par essence petite mais par là même susceptible d'interpeller le premier venu qui serait insensible à une législation.
Je crois au pouvoir de persuasion des pieds de tomates sur les balcons comme exemplarité et comme mesure forte de désobéissance civique en mesure de faire contre-poids avec la grande distribution qui récupère tout ce qui passe à sa portée.
Si nous prônons une pratique, ils s'en empareront aussitôt pour la neutraliser et en tirer une plus-value !
C'est ce qu'ils font avec les productions « Bio » qui, du même coup s'en trouvent discréditées.
Multiplier les initiatives sans aucune discrimination, les gens finissent par se croiser et échanger, décider de ce qui est bon pour eux par eux-mêmes et alors seulement le poids sur des autorités ( que je n'ose plus nommer « politiques » tellement elles sont à la botte des lobbys ) sera en mesure de provoquer un constat de ce qui existe déjà, marquant un non-retour vers des décisions populaires, par conséquent démocratiques.
Ils nous imposent la politique du fait accompli ?
Faisons de même !!!

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(suite du précédent message)
Une autre façon de faire est possible et la permaculture, telle qu'elle commence tout doucement à se pratiquer en France, permet d'atteindre des rendements formidables :
– en s'inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels,
– sans mettre en péril la ressource en eau,
– sans dégrader la biodiversité, au contraire,
– sans machinisme, avec beaucoup de main-d'oeuvre, des emplois non-délocalisables,
– selon un modèle économique sobre et viable,
– pour des circuits courts d'approvisionnement bénéficiant au consommateur,
– pour des produits sains préservant notre équilibre,
– en stockant des quantités énormes de carbone dans des sols vivants,
– en procurant du bonheur et de la fierté à ceux qui la pratiquent !
Et personne n'en parle ? Si, internet regorge d'infos et de documents, comme par exemple l'interview de M. Charles Hervé-Gruyer, de la ferme biologique du Bec-Hellouin en Normandie par M^me Petra Popp sur youtube.
Et si vous certains avaient encore quelques doutes, MM. Marc Dufumier (AgroParisTech), Jacques Caplat, et bien d'autres disent cela. Ou M. Eric Escoffier, formateur en « permaculture et systèmes de culture régénératifs », interviewé également et qui dit que « la permaculture (est) une conversion radicale du regard » ...
Ceci mérite la plus grande attention. Car il y a là une bonne partie de la solution, le secteur primaire étant une base à partir de laquelle on pourra reconsidérer les choses sérieusement, pour concevoir un pays autosuffisant et de plus résilient face aux crises de toutes sortes. Grâce à l'adhésion de la jeunesse, dont les nouveaux fermiers (volontaires bien sûr) auront dans une main une grelinette, et dans l'autre un ordinateur, la France pourrait se couvrir de centaines de milliers de « micro-fermes ».
Mais qu'est-ce qu'on attend ? Je vous le demande !

Cordiales salutations,
H. Nivoix

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Bonjour,

En ces temps de discussion au Parlement sur l'avenir de l'agriculture, de l'alimentation et de la forêt, j'ai fait un rêve pour la France…
Et si on basait une partie du redressement productif sur la réorientation de l'usage d'une fraction de ses terres agricoles, en impulsant leur exploitation selon les principes de la permaculture ?
Si, lors d'un référendum, les Français décidaient que « tout propriétaire terrien de plus de 50 ha - par exemple, mais cela est à discuter - est tenu de louer (bail emphytéotique de 99 ans) 1/2 ha de bonne terre bien exposée et sise à proximité d'un bourg à au moins un chômeur qui lui en ferait la demande afin de le cultiver selon les principes de la permaculture » ?
Certes, la faisabilité d'un tel projet risquerait de se heurter au Conseil constitutionnel et/ou au Conseil d'Etat, car considéré comme attentatoire à la sacro-sainte propriété privée, surtout celle des pontes de la FNSEA… Mais il ne s'agit en aucun cas d'une confiscation, simplement d'une inflexion de l'usage d'une partie de la ressource foncière française, d'où la nécessité de procéder par référendum afin que cette décision (révolutionnaire) vienne du Peuple français ! Et ainsi, c'est toute la société qui sortira de la déprime, les écolos seront ravis et les populistes pris en revers.
Car au fond, que se passe-t-il en ce moment ?
Actuellement, pour mettre 1 calorie dans notre assiette, l'agro-business en dépense 10 à 12 en engrais, pesticides, nourriture importée pour les animaux, gasoil pour les machines, etc., tout en détruisant des emplois (sur la période 2000-2010, chaque heure, plus de deux exploitations agricoles ont disparu en France, chiffres INSEE).
Cela plombe gravement et notre commerce extérieur, et notre porte-monnaie. Mais surtout : pollue l'eau, détruit les sols, rend les gens malades - ce qui coûte très cher -, gaspille les énergies fossiles, renforce l'effet de serre.
C'est un système complètement fou.
Pour comparaison : une étude a montré qu'un paysan chinois, dans les années 1930, pour une calorie introduite en récoltait 40. Soit un rendement... 400 fois supérieur à notre soi-disant "agriculture moderne ». Cherchez l'erreur !

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L'emploi du terme « phytopharmaceutique » n'est pas anodin et de mon point de vue ne devrait pas figurer dans votre texte...
C'est une façon détournée de faire croire au grand public qu'il s'agit de produits soignant les plantes alors que sans exclusion il s'agit de « pesticides » et que tous portent le suffixe « ide », insecticides, fongicides, acaricides, nématocides, molluscicide...
Tous sont des poisons parfois violents, tous ont été fabriqués dans l'optique de détruire en ciblant plus ou moins maladroitement sur une forme de vie !!!
Par conséquent cette forme de pratique agricole qui utilise ces produits ne peut se targuer de l'emploi du mot « phytopharamaceutique »...
D'autre part il existe une ambiguïté lorsque vous parlez des recherches ou prétendues telles pour une utilisation moindre des pesticides.
Vous oubliez de mentionner que les nouvelles molécules mises en circulation ne sont que des produits infiniment plus concentrés et efficaces ( redoutables ) à moindres dose, ce qui revient à dire que le volume total épandu reste au moins le même voire s'intensifie et que parallèlement les prix de ces produits augmentent considérablement en faisant croire que les agriculteurs font des économies !
M^e Chapelle, je pense que vous n'ignorez pas tout ça, il faut donc le dire pour que vos lecteurs ne se prennent pas les pieds dans le tapis de la manipulation des agro-chimistes.

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A vous

Vous pourriez utilement soutenir une ferme bio qui se bat pour des circuits courts en bio et qui est menacée :

Soutenir la Ferme de la Bilouterie

http://yonnelautre.fr/spip.php?article7057

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Bonjour, mon point de vue est simple : l'homme & son système productiviste à outrance est en train de scier la branche sur laquelle il est installé. Stoppons le bétonnage, l'extraction et le traitement des matières fociles,toute forme d'agriculture etc. afin de donner une chance à la nature terrestre de reprendre ses droits. Avec tous les dégâts qu'il a causé il est tant que l'humanité s'efface progressivement au profit de la biodiversité.