Avec Air France, compenser les émissions carbone des riches peut nuire gravement à la santé des pauvres - commentaires

Avec Air France, compenser les émissions carbone des riches peut nuire gravement à la santé des pauvres

En septembre 2015, pendant le XIV^e Congrès forestier mondial, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Durban, en Afrique du Sud, pour protester contre la définition problématique que l'Organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) insiste à donner des forêts.(1) La définition de la FAO considère que celles-ci sont essentiellement « un ensemble d'arbres », en laissant de côté d'autres aspects fondamentaux, dont les nombreuses formes de vie qu'elles hébergent, comme les plantes autres que les arbres, les animaux et les populations humaines qui dépendent de la forêt. De même, elle ignore la fonction vitale que jouent les forêts dans les processus naturels de production de sols, d'eau et d'oxygène. D'autre part, en définissant les forêts comme une étendue minimale de terre couverte d'un nombre minimum d'arbres d'une hauteur et d'un pourcentage de canopée minimaux, la FAO a fortement encouragé la création de plantations industrielles d'arbres de nombreuses espèces exotiques sur des millions d'hectares, en particulier dans les pays du Sud. Le seul secteur qui en ait été avantagé est celui de l'industrie de plantation d'arbres. Ces plantations industrielles ont eu de nombreux effets négatifs directs sur les communautés locales et sur leurs forêts, lesquels ont été amplement constatés. (2)

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Avant de reboiser à outrance avec l'argent des pollueurs pour leur donner bonne conscience, il convient de savoir que les prairies naturelles qui constituent le plus souvent les jachères absorbent autant de carbone, voir plus qu'une forêt reconstituée.

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Le WWF dont des sponsors sont de riches exploitants pétroliers est responsable de la délocalisation de plus de 20 millions d'autochtones sous prétexte de biodiversité. Des multinationales telles que Coca-Cola, Shell, Monsanto, HSBC, Cargill, BP, Alcoa et Marine Harvest ont ainsi bénéficié du label WWF tout en poursuivant leurs activités à l'identique.
Le WWF est accusé d'employer des milices qui tuent, violent tortures les populations locales sous prétexte de biodiversité.
http://leloupdanslehautdiois.blogspot.com/2014/10/world-wide-fund-la-face-cachee-du-fond.html

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Le probleme de la déforestation à Madagascar est une catastrophe, cette ile ne sera à terme qu'un grand désert et les malgaches en seront les premières victimes (http://www.wildmadagascar.org/kids/19-environment.html), le sol fragile exposé au soleil devient stérile tout comme l'est cette immonde compensation carbone. Il faut absolument agir aupres des populations locales afin de leur apprendre d'autres pratiques pour protéger le sol et le garder fertile (meme pb chez nous avec nos agriculteurs « intensifs »).Mais cessons cette absurdité de compensation carbone qui n'est qu'un droit à polluer des riches.
Sur la protection des sols voir le site de Lydia et Claude Bourguignon (mis à part les terrains de golf....)

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Toute action en faveur de l'environnement est louable, MAIS doit tenir compte de la population locale. C'est une hypocrisie que de parler d'un geste en faveur de l'environnement,quand on exclut l'impact de ces actions sur la population locale. La protection de l'environnement doit également contribuer à harmoniser les rapports de l'homme avec son lieu de vie, SON environnement. Vouloir imposer des aires protégées et ne laisser aucune alternative aux villageois pour leur survie relèvent d'une inconscience et par là même sont voués à l'échec.L'écologie à l'occidentale ne correspond pas aux attentes d'une population dont la priorité est de pouvoir s'alimenter ou s'abriter grâce aux ressources que la nature leur donne. Ces mesures, si elles vont dans la bonne direction, doivent avant tout à l'avenir intégrer la population locale afin qu'elle soit partie prenante et bénéficiaire de toute action en faveur de la protection de l'environnement.
La politique écologique du parti Hasin'i Madagasikara s'appuie sur cette nécessité d'harmoniser politique écologique et cadre de vie de la population : une écologie adaptée au lieu et conditions de vie, seul critère de réussite durable.

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Merci pour cet article !

Habitant depuis plus de 15 ans à Madagascar, j'ai pu constater ce genre de phénomènes, ou certaines ONGs (ou projets)créent parfois plus de nuisances que de bienfaits à la population locale, car (souvent) leurs études bien-pensantes et formatées seloin des critères occidentaux sont beaucoup trop éloignées des réalités locales.
Quant au carbone, pourquoi l'UE ne lance-t-elle pas une politique de reboisement massif des millions d'hectares de terres agricoles mises en jachère en Europe (des déserts artificiels pour raisons économiques), au lieu d'aller boursicoter sur le taux de carbone absorbé par hectare dans une forêt tropicale (à conditions que ces vilains indigènes arrêtent de couper tout pour nourrir leur famille) ?...!

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ça c'et de la loi de Murpy, salir une chose pour en nettoyer une autre. mais bon on peut tres bien salir tout sans nettoyer rien.