Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours - commentaires

Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours

Bengali Textile

Les grandes enseignes et les corps qui saignent
Du travail à la chaine toute la semaine
Des heures de sueurs clouées par la peur
Du maitre qui oblige et des corps qui se figent

Textile bengali pour des drames de vie
Les tissus de la mort se posent sur nous
Elles meurent pour quelques sous
Par centaines ou milliers pour nos habits

Bengali textile et ces vies qui défilent
Les grandes enseignes aux profits qui profilent
Conditions d'exploitation maximale d'ouvrières
Crime contre l'humanité commis par ces filières

Ils n'ont point peur d'être inquiété les commandeurs
Tant le silence se porte en chœur, se porte au cœur
Et au 20 heures, on ne pleure que pour quelques heures
Bien vite oubliées ces femmes en sueurs qui meurent

A l'heure où je chante ce drame humain brule encore
De nombreuse travailleuses pour des profits hardcore
Le sang coule sur nos habits depuis trop longtemps
Pour que nos regards demeurent impuissants

Bengali textile et ces vies qui défilent
Les grandes enseignes aux profits qui profilent
Conditions d'exploitation maximale d'ouvrières
Crime contre l'humanité commis par ces filières

Que les syndicats naissent et engendre des droits
Que ces femmes fassent naitre les lois
Que la lutte soit leur vers à soie
Que de l'aiguille soit piqué les rois

Faites entendre leurs cris au travers du monde
La rage de leur vie, la colère qui gronde
Que ça change pour elles comme pour les millions d'autres
Que les grandes enseignent se plient au travailleurs comme de bons apôtres

Bengali textile et ces vies qui défilent
Les grandes enseignes aux profits qui profilent
Conditions d'exploitation maximale d'ouvrières
Crime contre l'humanité commis par ces filières

Et que les droits de l'exploité ne soient pas chimériques
Chez tous les exploiteurs du monde économique
Qu'ici comme ailleurs
Tout l'or du monde ne vaut un travailleur

Belles de Bengali je fais pour vous ce rêve
Qu'au travers du monde viennent la relève
Du travailleur respecté maitre de son outil
Décidant de ses droits, de sa vie sans péril

Bengali textile et ces vies qui défilent
Les grandes enseignes aux profits qui profilent
Conditions d'exploitation maximale d'ouvrières
Crime contre l'humanité commis par ces filières

Bougli
le 17 05 2013

Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours

Les exigences des ONG sont comme d'habitude dérisoires. Elles devraient exiger l'abolition du système monétaire, qui entraînerait la disparition des multinationales et l'exploitation de l'homme par l'homme. Les vêtements seraient alors fabriqués dans des ateliers respectant toutes les normes de sécurité et aucune marque ne serait inscrite sur les étiquettes. L'existence des marques prouve que nous sommes des aliénés, des esclaves (qui sont fiers d'arborer leurs marques) de la vile antisociété capitaliste, et non des êtres humains dignes de ce nom.

Au Bangladesh, une ouvrière du textile meurt tous les deux jours

Bonjour,

– Pour avoir de l'uranium et faire fonctionner nos centrales nucléaires, ce sont des nigérien qui meurent irradiés et pollués dans les mines d'Areva au Sahel

– Pour l'essence de nos voitures, ce sont des paysans qui meurent de faim dans le Golf de Guinée (environnement détruit)

– Pour les terres rares qui rentrent dans la fabrication nos téléphones et ordis portables ce sont des civils qui meurent dans une guerre interminable au Congo

– Pour les bijoux en or, diamant... ce sont des civils qui meurent dans des guerres civils en Afrique, des tribus évacués de terres de leurs ancêtres etc. etc.

Bref, au Bangladesh, ou en chine ou ailleurs, des gens meurent pour que nous puissions avoir ce que nous possédons.

Combien de personnes sont prêtes à boycotter EDF, jeter leur Iphone/pad, renoncer à la voiture, renoncer au au confort etc. sous prétexte que des gens meurent à l'autre bout du monde ?

Le Bangladesh n'est qu'une toute petite conséquence de notre système économique, de notre mode de vie. Le nombre de personnes qui meurent chaque jours dans le monde pour que nous, nous vivions bien et ayons accès à tout... est incalculable.