Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs - commentaires

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs

Heureusement qu'une autre réflexion est possible, au sujet de ces « autres écoles ».

En effet, pour l'Education Nationale, si un enfant ne suit pas en classe, c'est obligatoirement de la faute de ses parents.
Voilà la première violence légale mais inadmissible de la part d'une institution qui, malgré ses dires, n'acceptera jamais de se remettre en cause...

Alors, oui aux écoles Montessori, entre autres, qui, elles, incontestablement, ne pensent qu'à l'intérêt de l'enfant et à son épanouissement...

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Cette ecole a fermée, soucis financier, soucis de gestion interne.Ce n'etait pas si rose que ca....
Parait qu'entre ce qu on dit et ce qu'on fait il y a un ecart enorme, cette ecole en est la preuve...
une nouvelle ecole s ouvre vers Nantes... avec une des enseignantes de l ecole de Vern...
Esperont que cette fois ci elle s'entoure d'une bien meilleure equipe....

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Bonjour,

Nous ouvrons en septembre 2018 une école primaire associative à pédagogie plurielle en Dordogne.

Voici l'adresse : Le Bourg 24470 Champs-Romain

Notre particularité est peut-être de ne pas être affilié à un courant pédagogique spécifique mais d'en combiner plusieurs, avec en prévision un belle richesse d'intervenants divers et locaux, ceci dans un territoire rural au cœur du PNR Périgord-Limousin.

Pour en savoir plus, quelques liens :
www.ecoledesgirafons.fr
http://www.helloasso.com/associations/ainsi-font-les-girafons/
Facebook : l'école des Girafons
Mail : ainsifontlesgirafons@hotmail.com

Chaleureusement,
L'équipe de l'association Ainsi Font les Girafons

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Bonjour Laura,

Je ne pense pas que le sujet soit sur les compétences orthographiques du journaliste. Aussi tu m'excuseras car je suis loin d'être bon en orthographe et ce défaut qui m'a valu un 2 ème CP et m'a complètement bloqué sur les matières de la langue.
l'orthographe est importante mais moins que les idées, il ne faut pas oublier que ce n'est qu'un support qui permet de communiqué. (On pourrais en débattre des heurs)

Tu dis que les enseignants doivent être formés pour ce type d'éducation alors qu'ils ne le sont déjà pas pour l'éducation « normal ». Ils ont appris la matière qu'ils enseignents mais ils n'ont pas appris à enseigner.

Enfin bref,
1)je pense qu'il est important de passer d'un système ou apprendre est quelque chose de rébarbative à une éducation ludique. C'est en jouant que l'on apprend le mieux (ex : avant d'aller à l'école les enfants apprennent tout en jouant et ils apprennent très bien jusqu'à ce qu'ils aillent à l'école).

2)il est aussi important de lier les matières entre elle et donner du sens à ce que l'on apprend (ex :j'entends beaucoup d'élève dire qu'une certaine matière ne sert à rien. travailler dans le vent est beaucoup plus dure que s'il y a une raison).

et enfin le mieux serais de travailler toutes les matières autour d'un ou deux projets et ainsi avoir un but et donner un aspect ludique tout cela dans une bonne ambiance (sans pour autant être laxiste et laisser les élevés dériver ou être violant).

à bonne entendeurs ;)

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Ma fille est en CE2 et cela fait donc un peu plus de 2 ans que nous fréquentons une école de pédagogie freinet. Je suis d'accord avec les principales choses qui ont été dites ici : voir les enfants de cette école « s'éclater » ne laisse aucun doute sur le fait qu'ils ont une chance inouïe. Seul bémol : ce qu'écrit ci-dessus LESART. Il est vrai que les enseignants sont fortement idéologisés et que cela est préjudiciable à leur travail. Ma fille a commencé à savoir lire en milieu de CE1, c'est-à-dire après quasiment un an et demi d'efforts infructueux et douloureux. Aujourd'hui elle lit mais n'en a aucun plaisir. La méthode d'apprentissage de la lecture que les enseignants appliquent ne convient pas à tous mais ils ne veulent pas le reconnaître.

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Le choix de l'éducation de ses enfants est un droit dans la démocratie et je le respecte. Cela n'empêche pas de mettre le doigt sur les questions fondamentales que nos choix soulèvent.
Cela doit nous interroger sur la place que nous donnons à l'enfant : est-il le prolongement de nous-même, ou bien un être indépendant et un futur citoyen de la société dans laquelle nous vivons ?
Il me semble que si on veut le meilleur pour son enfant, on ne peut faire l'économie de répondre à ces questions en évitant de s'aveugler.

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Pour finir, j'ajoute très concrètement les constats suivants.
Après avoir consulté le site internet de plusieurs écoles Freneit et Montessori de ma région, je constate que le temps réel d'apprentissage durant la journée est d'environ 1H30 à 2h le matin, et 1h30 à 2h l'après-midi. Je pose donc le constat d'un rythme très en-deça de celui des écoles agréées par le ministère. A nombre d'années égales avec un rythme bien moins soutenu, on ne peut objectivement apprendre autant de connaissances.
Les personnels sont loin d'être suffisamment diplômés. Un certain flou est entretenu quant aux diplômes universitaires obtenus. Un professeur des écoles doit aujourd'hui avoir le niveau Master 2, puis passer un concours national fondé sur un programme exigeant, et ensuite il devient pendant un an stagiaire en apprenant sur le terrain et dans les Espe les méthodes pédagogiques en étant confronté chaque jour à la réalité du métier qu'il commence à exercer.
Il me semble que cela est gage d'une certaine qualité du point de vue des apprentissages que les élèves pourront intégrer.
Sur ces sites, l'accent est mis sur la convivialité, la relation avec les parents. Très bien, on ne peut le critiquer.
En revanche, il me semble que l'on confond autonomie et faire tout seul, autorité et autoritarisme, punition et dénigrement, compétition et sanction.
Maintenant, la démocratie fait que chacun peut choisir l'éducation qu'il souhaite donner à son enfant. C'est un droit que je respecte, mais qui n'empêche pas de mettre le doigt sur les problématiques que tout choix engendre. Si on veut le meilleur pour son enfant, on devrait ne pas réfléchir aveuglément.
Cela nous interroge sur ce que représente l'enfant pour nous : un prolongement de nous-même, ou bien un être indépendant, futur citoyen ?
Il est faux de penser que l'enfant peut se construire sans cadre, que les solutions viendront de lui-même. Cela peut au contraire générer une certaine angoisse et un sentiment d'insécurité, surtout chez les enfants les plus fragiles (voir les travaux de Serge Boismare entre autres).
Il est faux de partir du principe que l'enfant est bon et juste par nature.
On confond le fait de respecter un enfant avec le fait de tout lui permettre et de le laisser faire à sa guise. On ne créée que des enfants qui seront au mieux en difficulté pour s'insérer dans la société à divers niveaux, au pire qui auront développé un égo surdimensionné avec les conséquences que cela aura sur les autres.

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Pour finir, j'ajoute très concrètement les constats suivants.
Après avoir consulté le site internet de plusieurs écoles Freneit et Montessori de ma région, je constate que le temps réel d'apprentissage durant la journée est d'environ 1H30 à 2h le matin, et 1h30 à 2h l'après-midi. Je pose donc le constat d'un rythme très en-deça de celui des écoles agréées par le ministère. A nombre d'années égales avec un rythme bien moins soutenu, on ne peut objectivement apprendre autant de connaissances.
Les personnels sont loin d'être suffisamment diplômés. Un certain flou est entretenu quant aux diplômes universitaires obtenus. Un professeur des écoles doit aujourd'hui avoir le niveau Master 2, puis passer un concours national fondé sur un programme exigeant, et ensuite il devient pendant un an stagiaire en apprenant sur le terrain et dans les Espe les méthodes pédagogiques en étant confronté chaque jours à la réalité du métier qu'il commence à exercer.
Il me semble que cela est gage d'une certaine exigeante du point de vue des apprentissages que les élèves pourront intégrer.
Sur ces sites, l'accent est mis sur la convivialité, la relation avec les parents. Très bien, on ne peut le critiquer. En revanche, il me semble que l'on confond autonomie et faire tout seul, autorité et autoritarisme, punition et dénigrement, compétition et sanction.
Il est faux de penser que l'enfant peut se construire sans cadre, que les solutions viendront de lui-même. Cela peut au contraire générer une certaine angoisse et un sentiment d'insécurité, surtout chez les enfants les plus fragiles (voir les travaux de Serge Boismare entre autres).
Il est faux de partir du principe que l'enfant est bon et juste par nature.
On confond le fait de respecter un enfant avec le fait de tout lui permettre et de le laisser faire à sa guise. On ne créée que des enfants qui seront au mieux en difficulté pour s'insérer dans la société à divers niveaux, au pire qui auront développé un égo surdimensionné avec les conséquences que cela aura sur les autres.

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Si on laisse de côté l'aspect économique, on peut aussi se poser une question fondamentale : est-ce la société qui doit s'adapter à l'enfant, ou l'enfant à la société ? Il me semble que la première solution ne se réalisera jamais et relève d'une utopie qui cause très certainement des dégâts aux gens qui le pensent. La seconde est tout simplement un principe de réalité, et le bon sens même. L'école publique prépare l'enfant à devenir citoyen, c'est-à-dire à comprendre et à pouvoir s'intégrer dans une société qui est ce qu'elle est, mais en tout cas pas le pays des bisounours ça c'est certain. La compétition fonde notre société. Elever les enfants sans s'y préparer c'est leur créer un handicap pour le futur.
De toute façon, les diverses expérimentations menées sur le terrain par des chercheurs sur le sujet de l'absence de notes, a démontré que les enfants ont naturellement le sens de la compétition car elle les aide à se situer et que cela est important pour eux car c'est un cadre qui leur permet de se rassurer, et d'avancer.
Plutôt que de dire notes ou pas notes, compétition ou pas compétition, il vaudrait mieux arrêter de réfléchir par principes et idéologie, pour se concentrer sur l'observation du réel, et savoir en tirer des conclusions pragmatiques dégagées de toute arrière-pensée idéologique ou politique ou idéaliste.
C'est de cette façon que des solutions à des problèmes en des contextes différents pourront être trouvées. C'est en cela que l'on améliorera les méthodes éducatives. Cela s'applique d'ailleurs autant aux méthodes qui se présentent comme novatrices alors qu'elles ne sont qu'idéalistes, qu'à l'enseignement reconnu par le ministère.
Sortir des idéologies et regarder la réalité pour ce qu'elle est, sans a priori ni clichés, savoir reconnaître le résultat de ce que l'on constate et savoir prendre les mesures de bon sens qui en découlent, seule cette attitude sera salvatrice j'en suis convaincue.
Pour ma part, enseignante de l'éducation nationale, j'en ai fait ma devise, celle de me remettre en question dans mes pratiques en fonction de ce que je peux moi-même constater. Et force est de dire qu'en cela j'ai fait progresser avec plus d'efficacité mes pratiques. Oui j'ai aussi compris qu'un enfant à qui on accorde un peu d'autonomie prend confiance en lui. Mais cela ne veut pas dire que cela doit passer par des activités avec des fiches qu'il fait plus ou moins tout seul. Pour donner de l'autonomie, il y a bien d'autres façons de faire, qui n'excluent pas la relation enseignant-enfant dans une certaine verticalité (mais pas autoritaire ni sourde aux besoins de l'enfant), qui n'excluent pas les notes ou les punitions qui sont un cadre que les élèves réclament d'eux-même car ils sentent bien qu'il les aide à se construire (et là on peut faire référence à des études reconnues sur le développement psycho-cognitif de l'enfant).
Je crois pour finir que si en leur temps les découvreurs de ces méthodes alternatives ont pu être pionniers pour comprendre certains aspects du développement de l'enfant qui étaient à l'époque totalement occulté par l'enseignement classique (mais on parle d'il y a plus d'un siècle de ça au moins !), ils ne le sont plus aujourd'hui tant l'école des circuits classiques a elle aussi évoluée de façon constante.
Je crois qu'aujourd'hui ce sont ces écoles qui appliquent des méthodes qui ont cesser de se remettre en question et d'évoluer, se contentant d'appliquer tels des messies une méthode qu'il faudrait prendre pour évangile. Et cela a quelque chose d'inquiétant, ou de malhonnête, ou d'aveugle, il me semble.

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Un temps curieuse d'autres pédagogies que celles que je connais en tant qu'enseignante du second degré depuis une dizaine d'années, je me suis documentée sur les pédagogies que vous présentez.

Si les valeurs et objectifs affichés ne peuvent que me convenir, et conviendraient sûrement à n'importe quel enseignant interrogé des écoles publiques, cela ne permet pas de dire que de facto les méthodes appliquées permettent d'y parvenir.
Il me semble d'une part que la façon dont le « circuit classique » est présenté est mensonger. On dit de l'école publique qu'elle ferait, je cite un des commentaires venant d'une personne ayant connue ces pédagogies alternatives pour ensuite réintégrer les écoles publiques, « du par coeur » et « du recrachage ». Or ce témoignage est tout simplement à des années lumières de la réalité, et relève d'un cliché totalement éculé, celui d'un modèle scolaire datant des années 50, qui n'est plus du tout d'actualité.
On présente encore cette école publique comme un monolithe uniforme sur tout le pays, et qui se refuse à toute évolution et à toute innovation. Or un minimum d'information viendra démontrer sans difficulté qu'on agite en épouvantail l'école publique alors que la réalité n'est pas celle qu'on nous raconte avec une mauvaise foi évidente qui s'appuie sur les peurs et les clichés des uns et des autres. Il faut rappeler une évidence à ceux qui l'ignorent : si les programmes sont nationaux, les établissements ont une certaine latitude pour les aménager, les enseignants ont leur sacro-sainte liberté pédagogique ainsi que leur propre « touche personnelle », et bien entendu suivant le profil des élèves et des établissements il est tout simplement impossible d'agir de façon uniforme partout. Les innovations pédagogiques se font un peu partout sur le territoire, que cela soit très cadré et officiel sous la forme d'un établissement-pilote, ou sous des formes peut-être moins visibles, au sein des équipes pédagogiques mêmes, à l'initiative d'un ou plusieurs enseignants.

Ensuite, il est bien aisé de défendre les valeurs avancées par ces pédagogies alternatives, dès lors qu'on peut se permettre de faire des classes de dix élèves avec plusieurs personnels, dès lors que l'on fait payer aux familles les tarifs qui sont précisés dans l'article. Si l'Education Nationale demandait cet effort aux familles, cela permettrait aussi de faire de plus petits groupes classes, mais surtout cela signifierait sélectionner les élèves en fonction de critères économiques et sociaux. La réalité économique est là : l'école publique est l'école pour tous, y compris pour tous ceux qui ont déjà du mal à assumer financièrement une scolarité dite gratuite, ne serait-ce que parce qu'il faut acheter des cahiers et stylos. La réalité c'est de dire ce que coûterait à l'Etat le fait de généraliser à l'ensemble des écoles publiques ces méthodes alternatives.
De fait, ces méthodes ne touchent pas à certaines problématiques que l'éducation nationale a à gérer : l'hétérogénéité des élèves, les situations personnelles difficiles de certains élèves qui ont des répercussions évidentes sur leur comportement et leur capacité à apprendre.

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Bonjour,
j'ai 25 ans et j'ai été a l'école Steiner de mes 4 ans à mes 12 ans pour ensuite entrer dans le circuit « normal ».
Je ne remercierais jamais assez mes parents de m'avoir inscrite dans cette école et je m'étonne de voir des commentaires virulents, bien sur ces écoles ne sont pas parfaites, bien sur il y'a des failles, elles ne correspondent pas à tous les enfants mais ce qu'on y apprend est bien plus formateur que dans le circuit normal.
A l'école Steiner j'ai appris l'entraide, la coopération, le plaisir d'apprendre et le plaisir de découvrir tellement de choses dont on ne parle jamais a l'école publique.
Le soir lorsque nous rentrions de l'école avec mon frère nous avions de réelles discussions avec nos parents qui nous demandaient ce que nous avions appris durant la journée, parce que nous apprenions des choses vraiment : danse, géographie, allemand, anglais, lecture, sport, dessin, couture, théâtre etc...
Je n'ai jamais retrouvée cela dans le circuit proposé par le gouvernement, lorsque je rentrais du collège et que mes parents me demandaient ce que j'avais appris...« euh... bah, qu'il fallait recracher du par cœur pour avoir une bonne note quitte à tout oublier après ?! ».
Ce que je préférais a l'école Steiner était cette notion de liberté d'être soi, de créer, d'imaginer, quitte a se tromper mais nous étions qui nous étions.
A l'entrée au collège (5^e), on m'a fait passer un test, évidemment rien n'était juste puisque l'on m'interrogeais d'une façon que je n'avais jamais appréhendée, je suis tout de même passée directement en 5^e et figurez vous que je n'ai redoublée aucune classe, même si la façon qu'avait les profs d'instruire se révélait tout à fait inefficace et inintéressante !
Lorsque l'on m'a sortie de l'école Steiner oui, ça a été un choc, me rendre compte que le cocon dans lequel j'avais grandis n'était pas la réalité à été dur mais en revenant sur ces années je préfère avoir vécue ces temps de pure bonheur et d'apprentissage si enrichissants que de ne l'avoir jamais les avoir connus ce qui m'a permis de devenir adaptable.
L'école Steiner m'a donné une vrai confiance en l'être que je suis sans pour autant n'être centrer que sur mon égo je vous rassure (cf comms plus haut).
Je pense que ces écoles ne sont certes pas parfaites mais qu'elles tentent VRAIMENT d'apprendre et non seulement de faire passer la journée (comme les longues années où j'ai souffert le circuit normal).
Je vous rassure j'ai eue mon bac avec mention, j'ai un BTS et m'apprête à 25ans à reprendre mes études en fac.
Pour de nombreux enfants qui, pour le circuit normal, sont des enfants, inadaptés, en échec, créatifs etc...ou pour des parents qui souhaitent proposer autre chose que l'école des notes, de la compétition et du non dialogue avec les adultes (profs...) ces écoles sont de vrais bouffées d'air.
Je suis aujourd'hui tout à fait adaptable, capable de travailler dur et d'apprendre, mais bien sur ces écoles ne sont pas magiques, je fais de nombreuses erreurs.
La plupart de mes amis n'ont jamais entendus parler de ces écoles et viennent tous d'univers très divers, on ne reste pas « coincé » dans un moule « alternatif » mais l'esprit critique dont ma dotée cette école me sert jour après jour.

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Voici certainement le commentaire le + sage et abouti que j'ai pu lire ici sur la question. Ces écoles que j'avais tendance à encenser ont aussi de vrais limites : une compétition qui prend un chemin autre que les notes et une survalorisation de l'Ego à travers la notion de respect toujours vue selon l'intérêt exclusif de l'enfant ignorant du même coup la réciprocité essentielle et VITALE d'une telle notion. Bref, sous le vernis, ces écoles ne changent pas la nature humaine : leur discours flirte un rien avec l'hypocrisie, enfin de nos jours (leurs concepteurs ne le voyaient certainement pas ainsi). En outre, pour que de tels établissements puissent s'étendre, il faudrait que bien plus de parents acceptent de jouer leur rôle d'éducateurs, en insistant justement sur la bilatéralité intrinsèque du respect social, ce qui suppose qu'on apprenne à son enfant la notion de limite (bien détestée de nos jours) loin de la toute-puissance très en vogue depuis plusieurs années. Juste trouver un équilibre...

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Tout cela est très intéressant et fait prueve de l'intérêt que certains parents portent à l'éducation de leurs enfants.
Mais, parce qu'il y a un mais :
– A 11 ans, j'ai passé une année à l'école Decroly, à Bruxelles. On m'avait fait redoubler d'office, en arrivant des États-Unis pour que j'apprenne le français pendant que les autrres apprenaient tout le reste. Je me suis bien amusé, mais je n'ai strictement rien appris ; il a fallu me mettre dans une école nettement plus traditionnelle (avec coups de règle sur les doigts et tout), l'anéne suivante, pour que j'apprenne le français sans fautes. Ces méthodes ne conviennent donc pas à tous les enfants.
– Je connais des enfants qui ont passé toute leur scolarité primaire dans une école Montessori. Ce que leurs parents m'en disent, c'est qu'on ne leur inculque pas la notion de compétition. Ils n'ont effectivement pas cette compétitiité sportive, plutôt saine, à mon avis. Mais ils ont développé une forme de compétition consistant à s'assurer qu'ils ont toujours au moins autant que les autres, voire même plus que les autres et aux dépens des autres. Je ne sais si leurs parents voulaient supprimer leur sens de la compétition sportive...
– Je connais un autre enfant qui est dans une école Steiner. Ses parents me disent qu'on leur enseigne le respect, entre autres. Effectivement, cet enfant est très sensible au respect que lui doivent les adultes, mais il semblerait qu'on ait oublié de lui apprendre que le respect à sens unique ne fonctionne jamais.

Tout cela pour dire que la meilleure façon de s'assurer que son enfant est bien élevé, bien adapté à la vie en société, c'est en s'investissant personnellement sur son éducation. Tant que les parents se contenteront d'envoyer leurs enfants dans une école plutôt qu'une autre, en se disant que toute son éducation sera faite par les enseignants, on n'arrivera qu'à faire des enfants mal élevés. Parce que je connais aussi deux enfants dont les parents se sont admirablement bien occupés dès leur naissance. Ces enfants sont éveillés, agréables, gentils, volontaires, ingénieux. Et ils l'étaient bien avant d'être inscrits dans une école Montessori.

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Voici un appel visant à enfin avoir le choix de nos écoles dans le système public ! Attendre le grand soir de l'école moderne est une ineptie, il est donc temps d'introduire le CHOIX !

http://appelecolesdifferentes.blogspot.fr/

Rendons visible le mouvement invisible de tous ceux qui veulent du changement dans l'éducation maintenant ! Nos enfants ne peuvent plus attendre, l'école les rend dépressifs ! Partis à 18 citoyens lambda, nous sommes déjà 15000, mais nous sommes sûrs que nous pouvons être au moins dix fois plus...

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On lira le dossier de CQFD sur l 'école autrement, notamment une école alternative en Auvergne et l'interview de Gregory Chambat de N'Autre Ecole (En kiosque en ce moment)
Merci à Basta pour sa recommandation.

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Je suis heureux de voir un article comme celui-ci publié. Je ne suis que très peu renseigné sur les méthodes citées et c'est donc un plaisir de découvrir un peu de leurs caractéristiques respectives au travers de cette page. :)

A l'inverse de nombreuses personnes qui ont commentées, je ne suis pas parent, je suis assez jeune (24ans) et n'ait connu que l'école publique durant ma jeunesse. Ce que je peut dire en tout cas de mon expérience c'est la réel urgence à modifier le système actuel qui broie littéralement des générations entières par le décalage qu'il a avec les réalités humaines et économique du moment. Ho bien sur mon avis est nécessairement biaisé car individuel et soumis aux blessures que sont les miennes et qu'a engendré ce système ... mais je doit dire qu'en observant mes cadets je remarque les mêmes erreurs, les mêmes blessures, et les mêmes échecs ; qui sont la conséquences de ce système scolaire dépassé ...

J'espère en tout cas de tout cœur que nos sociétés actuelles réussiront à envisager des alternatives à la fois viable et flexible à l'avenir pour permettre l'épanouissement de chacun, et ce, que ce soit dans le milieu scolaire, ou dans le monde du travail qui en est (ont l'oublie trop souvent) la continuité directe.

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Je ne pensais pas que Basta offrirait une tribune à un « philosophe » raciste comme Rudolf Steiner... Quelle déception ! En plus, mettre en avant qu'une bonne méthode pour l'éducation des enfants est de les envoyer en stage d'apprentissage dans la vie active dès le collège, et puis encore au lycée, cela me rappelle davantage des opinions proches du Medef que de personnes soucieuses d'éducation... Je ne pense pas que tout soit parfait dans la pédagogie mise en oeuvre dans l'école de la République, loin de là... elle me paraît au contraire encore bien trop imprégnée d'individualisme, de compétition et manque cruellement d'éducation à la citoyenneté, à l'esprit critique et au débat d'idées mais aller chercher le raciste Steiner pour nous faire la leçon... c'est vraiment dégoûtant... http://jsegalavienne.wordpress.com/2011/03/09/tapis-rouge-pour-lesoterisme-raciste/

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Pour ma part je me réjouis qu'on ne parle pas de cette école...

J'y suis allé au niveau collège, l'ambiance était tout simplement VIOLENTE entre les élèves et pas qu'un peu, avec parfois (souvent) une certaine complicité des professeurs, en tout cas une passivité.

Le tout associé à des résultats scolaires qui ont été déplorables dans la plupart des classes.

Certes je parle du collège et non des niveaux primaires, qui peut être fonctionnaient mieux.

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Nous sommes nombreux à militer, à oeuvrer, chacun dans nos « secteurs », dans nos « champs d'action » pour une société meilleure. « Agissons localement contre un désordre global ».

Apprendre aux enfants à se faire confiance et donc à moins se laisser asservir par un système leur donnera des chances de devenir autonomes et savoir plus tard se tourner vers les personnes, groupes et sociétés alternatives qui se mettent en place un peu partout et prolonger les valeurs avec lesquelles ils ont vécu leurs premières années de vie collective.

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Je ne connais pas les écoles Steiner mais un peu des idées pédagogiques sous-jacentes qui sont très intéressantes. Notamment l'idée de travailler son intuition et sa relation profonde au réel, tout en gardant la clairvoyance de la méthodologie scientifique (je suis personnellement scientifique de métier).

Votre expérience concerne la Nouvelle Zélande. Je pense que votre expérience est très importante et peut servir de base de réflexion à tous les niveaux : quand on s'interroge en tant que parent pour envoyer ses enfants dans une école, en tant qu'équipe éducative pour réfléchir à des cas concrets aussi graves que ceux que vous décrivez pour décider comment réagir, en tant que groupe qui observe comment fonctionne la fédération des écoles Steiner etc.

Mais votre « verdict » des écoles Steiner me semble bien trop général pour cet article, d'autant que nous sommes en France ! Bon courage en tout cas à vous et votre famille.

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A Antony il y a l'école nouvelle (pas « nouvelle » du tout en fait puisqu'elle a près de 50 ans ! ;) ) : http://www.ecolenouvelle.fr/2009/CMSMS/

Voilà un site qui recense beaucoup d'écoles à pédagogie alternative :
http://www.demainlecole.org/association/repertoire-geographique-des-equipes-enseignantes-et-des-etablissements-a-pedagogie-differente.html#92

Sinon vous pouvez peut-être chercher des contacts enseignants à qui demander des adresses d'écoles Freinet dans n'importe quel département :
http://www.icem-pedagogie-freinet.org/recherche-groupes-departementaux

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Je regrette que l'auteur de l'article commette une erreur orthographique dès l'introduction.
Une coquille, direz-vous ? Ce serait la preuve d'une mauvaise relecture, tout aussi condamnable de la part d'une journaliste.

Je rejoins l'opinion d'un lecteur : pourquoi négliger Decroly ?

Quant aux parents qui choisissent ces écoles pour remédier à des échecs scolaires ... Ils préparent à de lourdes désillusions ...

Que l'Education nationale s'empare des effets positifs des enseignements « Freinet », « Montessori » et « Decroly » serait une excellente chose .... Encore faut-il former les enseignants !!!

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs

Bravo pour votre article. Il aurait été bien de le compléter avec aussi un petit mot sur Ovide Decroly. Il existe en effet une école basée sur la pédagogie de ce grand pédagogue dans le Val de Marne. Elle est Publique et va de la maternelle au collège. Après 50 ans d'existence, je suis toujours un peu surprise qu'on en parle si peu. http://ecole.decroly.free.fr/

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Bonjour,
je m'intéresse depuis peu à ces écoles et nouvelles pédagogies car mon enfant court à l'échec si nous le laissons en milieu ordinaire. En effet il souffre de défaut d'évocation sur des notions ou des mots ; tout ce qui est abstrait prend un temps fou à lui inculquer ; réutiliser des notions apprises et sues dans une leçon mais abordés différemment lors d'une évaluation implique systématiquement de mauvais résultats. Et je ne parle pas du problème des notes qui malgré des heures de travail ne récompensent pas cet investissement mais le sanctionne. du classement avec une moyenne et l'effet inévitable de se comparer aux autres ... en cm1 c'est dur, surtout quand un déficit de confiance en soi est déjà installé. Je ne jette pas la pierre à la maitresse qui avec 28 élèves sur 2 niveaux (ce2-cm1) fait ce qu'elle peut. mais en effet pour ces enfants qui ne sont pas dans le moule si on veut échapper à l'échec au collège ça semble être la seule voie possible. Si d'aucuns d'entre vous connaissent une école freinet ou steiner sur le 78 ou le 92 j'apprécierai de recevoir les coordonnées. En navigant sur le net, je n'ai trouvé que des écoles montessorri pour des enfants plutot bons et précoces ce qui ne correspondrait pas a priori.
Merci.

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs

Il n'est pas bon de mélanger c'est trois systèmes. Je ne connais pas les deux premiers, mais Steiner, je connaît car j'y ai mis les enfants et la publicité n'a rien à voir avec la réalité.

les profs ne s'occupent pas de l'harcèlement. Ma fille à la maternelle n'avait aucuns problèmes mais mon aînée était dans une classe de 17 garçons et 5 filles et c'était épouvantable.

l'ecole nous disait que l'harcèlement était quelque chose de très sérieux, mais ils ne faisait rien pour l'arrêter. Un article avait même été publié dans l'école qui disait que si un enfant était empêché d'harceler, il pourrait devenir obsédé d'autre chose, comme des jeux vidéos !

Finalement, après 4 mois de problèmes, l'école nous avait promis un rendez-vous avec tous les professeurs pour discuter du problème et trouver une résolution. Le jour de ce rendez-vous, il l'ont annulé et ont expulsés tous nos enfants, mais ceux qui n'avaient pas de problèmes dans leurs classes.

depuis, nous avons découverts beaucoup de situations similaires à travers le monde. Quand il n'y a pas de problèmes c'est sûrement fantastique, mais quand il y en a, les profs ne font rien pour rectifier le problème et c'est l'enfer.

Vous pouvez lire plus ici (nos sites sont en anglais) :

www.titirangisteinermessenger.com

www.steinermentary.com

et voire une vidéo (avec sous-titres en français) :

http://is.gd/mrgove

Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs

Je viens de lire votre article et connaissant bien les méthodes que vous évoquez car je les utilise dans mon travail, je trouve que c'est une goutte d'eau dans l'océan d'une société malade à la base.

Ces méthodes permettent un apprentissage différent pendant quelques années d'une vie d'enfant, pendant des périodes transitoires mais grands nombre d'entre eux, souffrent du retour à un moment dans notre société telle qu'elle existe (violence verbales, morales, physique...)
De plus ces formations et l'accès à ce types d'écoles coûtent très cher, alors que l'éducation, l'apprentissage de la paix, de la coopération, l'apprentissage du rapport à l'autre, à soi, à la vie, devrait être gratuit et accessible à tous.

Il faudrait que notre société entière soit Montessori, pour que ça fonctionne...

Charlotte