Des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers - commentaires

Des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers

@ Martine
Merci pour votre commentaire. Il faut en effet préciser que la ville d'Aubagne payait FitchRatings 50 000 euros par an, avant de décider, suivie par sa communauté d'agglomération, de rompre unilatéralement le contrat. Les différentes raisons ayant amené à cette rupture de contrat sont évoquées dans cet article.
Montrer que les collectivités locales parviennent à sortir du joug des marchés financiers et à faire leurs propres choix politiques, y compris en matière de politique des transports, nous paraissait important. Évidemment, les politiques de transport mises en œuvre méritent d'être interrogées ce qui pourra faire l'objet d'un prochain papier.
Cordialement, Sophie Ch.

Des municipalités livrent bataille contre les banques et les marchés financiers

Plusieurs remarques :

1 - Il n'est pas utile d'être un financier pour lire un contrat. C'est à la portée de tous. Tout est écrit ! Mais il faut prendre le temps de lire...
Ainsi, les dossiers d'enquête publique pour une installation classée (établissement très polluant et très dangereux) n'étaient jamais lus par les élus (dans la ville dans laquelle j'habitais) qui donnaient leur accord toutes tendances politiques confondues, les yeux fermés, parce que la « préfecture » leur avait dit que c'était bien et, pourtant, là aussi, tout était écrit et à la portée d'un bon lecteur.

2 - Il manque une information, dans cet article, c'est que la ville d'Aubagne (surement comme beaucoup d'autres collectivités locales) a, volontairement, et en payant chèrement tous les ans, demandé à l'agence de notation de noter sa gestion et cela afin de pouvoir beaucoup emprunter aux banques. « La fin justifierait-elle les moyens » ?

3 - Et tout ça pour quoi ?
Pour construire un tramway.
Le tramway, c'est l'investissement à la mode... Chaque ville veut « son » tramway.
C'est pourtant un investissement très coûteux et très polluant (à construire).
Il existe des alternatives pour un transport en site propre, par exemple le BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) qui est bien moins coûteux et bien moins polluant (pollution grise = pollution à la construction dont on ne tient pas souvent compte).
Mais c'est surement moins « bling-bling »...

4 - Il faudrait, peut-être, un jour, réfléchir à tous ces « investissements » coûteux, polluants et, la plupart du temps, pas très utiles, que l'Etat et les collectivités locales imposent aux citoyens.

Alors, même si ces villes sont « de gauche », un article un peu plus critique aurait été bienvenu.

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Le système monétaire est anachronique. Il faut instaurer l'économie basée sur les ressources(EBR) que promeut le Mouvement Zeitgeist. Il s'agit d'un système économique sur-intégré où la cybernétique tient un rôle capital et qui s'oppose au système sous-intégré actuel assimilable à « un château de cartes ». Mais l'instauration d'une EBR implique évidemment l'abolition du système monétaire et de la multitude de maux qu'implique ce dernier. L'EBR est une véritable économie qui s'oppose à l'anti-économie actuelle. C'est une économie au sens étymologique du terme : « administration de la maison » (en l'occurrence, la Terre). Le mot « économie » ne signifie en effet pas « administration de la maison au moyen de la monnaie ». J'ajoute que l'EBR est parfaitement conciliable avec le respect des souverainetés nationales.

Pour en savoir plus sur l'EBR, notamment, je vous invite à visionner « Zeitgeist : Moving Forward » (2011) le remarquable troisième film documentaire de Peter Joseph : www.youtube.com/watch?v=WiHrKJ2YTD8 (veuillez cliquer sur « cc » pour obtenir les sous-titres).

Les individus d'aujourd'hui sont les clones de ceux des générations précédentes, si bien que je n'hésite pas à dire que leurs vies sont dénuées de valeur. Ces individus, de par leur nature de clone, ne permettent pas à la société de progresser spirituellement et, partant, dans bien d'autres domaines. Il aurait mieux valu que les baby-boomers n'aient pas d'enfants, aient une espérance de vie de 150 ans et ne commencent à perdre leur apparence de trentenaire qu'à partir de 60 ans.

C'est bien sûr le système monétaire qui est responsable de ce lamentable état de choses. Le système monétaire fait de nous des prostitués (parce que nous vendons nos compétences à la société au lieu de les lui donner) et des criminels (parce que nos revenus et donc nos dépenses permettent au système monétaire et à la multitude de maux dont il est la racine de perdurer). Or, comment des individus qui sont à la fois des prostitués et des criminels et s'accommodent fort bien de leur condition pourraient-ils progresser spirituellement ? C'est ce qu'on appelle en philosophie une aporie : « contradiction insurmontable dans un raisonnement. »

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Je suis étonné du commentaire de indy-texto,
1)car il reconnaît implicitement aux banques le droit de tromper leur client en quelque sorte le client victime est « trop con l'avait qu'à faire attention » disait Renaud, le chanteur. Eh bien non le banquier n'a pas à tromper son client sur le produit qu'il lui vend et l'élu n'est ni con ni naïf : le banquier et son préposé contraint à faire du chiffre, sont des escrocs et ce sont des lois votées par des députés élus qui leur ont donné la permission de faire cela
2) c'est en 1993 la libéralisation des produits bancaires qui nous a été fourguée par Beregovoy sous Mitterrand comme super moderne, avec l'appui de son dir cab d'alors Jean Charles NAOURI énarque inspecteur des finances maintenant oligarque patron de Casino
3) c'est le 3 janvier 1973 par Giscard sous Pompidou que la modification des statuts de la banque de France lui a interdit de prêter à l'État alors que l'État en est propriétaire depuis sa nationalisation par Charles de Gaulle le 2 décembre 1945 et tous les traités ultérieurs n'ont fait qu'aggraver cette situation jamais remise en cause pa les gouvernements de droite ou socialiste
4) ce sont ces politiques et d'autres qui ont fait que le Crédit Local de France est devenu une banque hyperspéculative dont le nom fait froid tant la carambouille que les citoyens contribuables paient, est énorme oui le CLF c'est maintenant DEXIA c'est en mettant à mort le CLF qui collectait tranquillement les fonds et les prêtaient aux villes que les villes ont été livrées aux escrocs internationaux les banksters par la grâce de politiciens qui ont dirigé contre l'intérêt général
Ne pas s'arrêter aux apparences sinon on tombe dans la servilité nihiliste phénomène par le quel la victime trouve que son bourreau à raison de le punir
défendre l'intérêt de soi et des autres c'est RÉSISTER, c'est le début de la liberté

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Oui mais beaucoup d'élus - surtout dans les petites municipalités - ne sont justement pas des spécialistes et n'ont aucune formation financière particulière. Quant aux banques on peut leur faire confiance pour refourguer leur camelote avec toute l'opacité et le vernis de leur technique de marketing.
A un autre niveau, suite à la crise financière de 2008, les pouvoirs publics aux EU avaient délégué un certain nombre de « spécialistes » chargés de décrypter les produits toxiques titrisés mis en circulation et vantés par les banques. Même eux n'étaient pas parvenus à s'y retrouver.

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Le problème, c'est l'ignorance absolue de certains elus en matière financière. Dans les ecoles de gestion, on apprend le danger de ces emprunts à taux variables et les exemples de desastre sont innombrables.

Maintenant, ces elus ignorants ont signé des contrats qui font la loi entre les parties. On apprend cet règle de droit en 1^re année. Mais on ne peut pas se vanter devant les electeurs de sa gestion habile via des emprunts à différé de paiement pour ensuite pleurnicher 2 ou 3 ans plus tard dans la presse de l'impasse dans laquelle on a fourvoyé sa commune !